Cri du vieil Horace, quand on lui annonce que deux de ses fils ont été tués et que le troisième a pris la fuite. […] Exclamation L’exclamation est le cri subit de l’âme vivement émue. […] Nos enfants, nos amis, nos voisins, tout le monde nous voit faire mauvais ménage (énumération) ; ils entendent tes cris, tes plaintes, les injures dont tu m’accables (accumulation) ; ils t’ont vue, les yeux égarés, le visage en feu, la tête échevelée, me poursuivre, me menacer (description) ; ils en parlent avec frayeur ; la voisine arrive : on le lui raconte ; le passant écoute et va le répéter (hypotypose).
Lucilius voit les dangers de ce raffinement, qui n’est qu’une décadence morale, il devine la corruption profonde, irrémédiable, qui va commencer à ronger le monde romain, et il pousse un énergique cri d’alarme : sa verve est brusque, presque brutale, et Perse et Juvénal ont pu dire de lui : … secuit Lucilius Urbem Ense velut stricto quoties Lucilius ardens (Perse, Sat. […] Qu’il délivre donc de sa présence les bons citoyens, et coure se joindre aux brigands de l’armée de Mallius. » III. — Après cette apostrophe, Catilina, avec une audacieuse hypocrisie, voulut présenter sa défense et démentir les accusations de Cicéron, mais interrompu de tous côtés par les cris « le parricide, hors la loi ! […] Le roi qui allait de régiment en régiment, était accueilli par les cris enthousiastes de « Victoire » et de « Vive le roi », les officiers s’embrassaient ; c’était une joie indescriptible.
Il n’est pas un élève qui ne connaisse un oiseau qui, au printemps, remplit les bois et les bosquets d’un cri uniforme, séparé en deux parties, comme les syllabes d’un mot. Ce cri est : coucou, et ce nom a été formé par onomatopée.
Car tout son indivisible n’est pas un élément : les cris des animaux sont des sons indivisibles, et ne sont point des éléments.
» Alors on entendit tout à coup un cri de douleur ; Jacques était tombé sur le sol froid de l’église, au pied de la croix voilée, tout à côté d’une tombe relevée par quelques débris d’armoiries, vanité mondaine sur la poussière et la mort.
Un homme pour qui l’on est « à bout de bronze et d’encens » finit par se dire que choses et gens sont faits pour le servir. « Nous avons percé la nue des cris de vive le roi !