Ainsi une belle fleur coupée par le tranchant de la charrue, se fane et périt.
Le pays, coupé par les bras du Rhin, baigné et souvent inondé par l’Océan, embarrassé par des forêts de pins et de bouleaux, nous présentait à chaque pas des difficultés insurmontables. […] Une armée de cent mille hommes, commandée par les empereurs de Russie et d’Autriche, a été, en moins de quatre heures, ou coupée ou dispersée ; ce qui a échappé à votre feu s’est noyé dans les lacs. […] De ce côté, la frontière romaine n’était garantie par aucun obstacle naturel ; les forteresses étaient bien moins nombreuses que vers le cours du haut Rhin ; et le pays, coupé de marécages et de vastes forêts, offrait un terrain aussi peu propre aux manœuvres des troupes régulières qu’il était favorable aux courses aventureuses des bandes germaniques. […] Les Anglo-Saxons, tous à pied autour de leur étendard planté en terre, et formant derrière leurs palissades une masse compacte et solide, reçurent les assaillants à grands coups de hache, qui, d’un revers, brisaient les lances et coupaient les armures de mailles. […] Bonaparte n’hésite pas : il commande à Masséna, chef de l’armée de Ligurie, de tenir sur l’Apennin entre Gênes et Nice ; à Moreau, commandant de l’armée d’Allemagne, dépasser le Rhin et de couper les Autrichiens, s’il était possible, de la route de Vienne.
Mais souvent aussi l’absence de travail se fait sentir, et l’on est fatigué par des phrases traînantes, obscures, confuses, coupées de parenthèses interminables. […] Il est bas le parricide ; Un Alcide fils d’Alcide42, À qui la France a prêté Son invincible génie, A coupé sa tyrannie D’un glaive de liberté. […] votre main réclame Les dons que j’en ai reçus ; Elle vient couper la trame Des jours qu’elle m’a tissus.
Or par ce que ledit four avoit si fort chauffé l’espace de six jours et nuits, le mortier et la brique dudit four s’estoient liquefiés et vitrifiés de telle sorte, qu’en desmaçonnant j’eus les doigts coupez et incisez en tant d’endroits, que je fus contraint manger mon potage ayant les doigts enveloppez de drapeau203.
Si La Fontaine fait parler ses personnages, son dialogue est vif, pressé, et toujours coupé à propos.
Il fit couper les pieds, le nez et les oreilles à Callisthène, ordonna qu’on le mît dans une cage de fer, et le fit porter ainsi à la suite de l’armée. […] Rome a pour ma ruine une hydre trop fertile ; Une tête coupée en fait renaître mille, Et le sang répandu de mille conjurés Rend mes jours plus maudits, et non plus assurés.