Le peuple, enfermé dans la ville, demande à courir sus à l’ennemi qu’il voit moissonner ses champs et couper ses oliviers : « — Laissez-les faire, dit-il, les arbres coupés peuvent renaître, mais non les hommes couchés par terre. » — A la jeunesse présomptueuse qui exalte ses exploits récents pour rabaisser ceux des héros des grandes guerres Médiques, Thémistocle jette cet apologue, que je vous demande la permission de traduire en langage moderne : — « Un jour le Lundi entra en contestation avec le Dimanche. […] C’était couper les ailes à l’éloquence, mais c’était se sauver de ses propres entraînements.
On a coupé le fil de mon existence dans le temps même ou j’en ourdissois la trame.
À quoi bon couper tout à coup le fil de la narration, suspendre la marche des événements, pour nous faire entendre un long discours travaillé avec art, et qui, par cela même, est souvent en contresens avec la situation où se trouve le personnage qui parle ?
Il fit couper la tête à son coq, de colère, Pour l’avoir éveillé plus tard qu’à l’ordinaire : Il disait qu’un plaideur dont l’affaire allait mal Avait graissé la patte à ce pauvre animal6.
Une armée de cent mille hommes, commandée par les empereurs de Russie et d’Autriche, a été, en moins de quatre heures, ou coupée ou dispersée ; ce qui a échappé à votre feu s’est noyé dans les lacs.
S’il s’agissait de briser toutes les cordes de la lyre, je concevrais que je n’en eusse pas le droit ; mais, une coupée, l’autre subsiste encore.