Car il y a beaucoup d’arbustes, dont les uns, plantés fort épais, font comme une espèce de pépinière coupée par de jolies allées ; les autres tapissent les murs, et du pied de la maison montent en rampant jusqu’au faîte.
. — Une visite d’enfant me vint couper mon histoire hier.
Il ressemblait à celui qui, dans un jardin, coupait avec son épée la tête des fleurs qui s’élevaient au-dessus des autres.
On lui envoie une seconde armée sous les ordres de Wurmser ; il ne peut la battre qu’en se concentrant rapidement, et en frappant alternativement chacune de ces masses isolées ; en homme résolu, il sacrifie le blocus de Mantoue, écrase Wurmser à Lonato, à Castiglione, et le rejette dans le Tyrol ; Wurmser est renforcé de nouveau, comme l’avait été Beaulieu ; Bonaparte le prévient dans le Tyrol, remonte l’Adige, culbute tout devant lui à Roveredo, se jette à travers la vallée de la Brenta, coupe Wurmser qui croyait le couper lui-même, le terrasse à Bassano, et l’enferme dans Mantoue.
Soyons donc la pierre utile qui aiguise le fer, impuissante elle-même à couper : oui, sans écrire moi-même, je montrerai comment on écrit ; je dirai les sources où doit puiser le poëte, ce qui forme et nourrit son talent, ce que l’usage permet, ce que le goût réprouve ; je dirai où mène le génie, où précipite l’ignorance. […] 841Parce que Démocrite 842croit (prétend) que le génie 843 est plus heureux (plus fécond) 844que l’art misérable, 845et parce qu’ il exclut de l’Hélicon 846les poëtes sains-d’esprit, 847une bonne partie de nos poëtes a-bien-soin 848de ne pas quitter (couper) ses ongles, 849de ne pas quitter (couper) sa barbe ; 850ils recherchent les endroits écartés ; 851ils évitent les bains. […] 865Je m’acquitterai donc 866du rôle d’un queux (pierre à aiguiser), 867qui a le-pouvoir 868de rendre le fer coupant, 869 quoique privé lui-même 870 du pouvoir de couper : 871moi-aussi, quoique n’écrivant rien, 872j’enseignerai l’art d’écrire 873et le devoir d’un écrivain : 874 j’enseignerai à quelles-sources 875les richesses poétiques se puisent ; 876ce qui nourrit 877et forme le poëte ; 878ce qui convient, et ce qui ne convient pas ; 879où l’art conduit, et où l’erreur conduit.
Un soldat de l’île de Chypre lui coupa la tête, et la prenant par les cheveux, il la montra comme en triomphe à toute l’armée victorieuse. […] Tel qu’un beau lis au milieu des champs, coupé dans sa racine par le tranchant de la charrue, il languit et ne se soutient plus ; il n’a point encore perdu cette vive blancheur et cet éclat qui charme les yeux, mais la terre ne le nourrit plus, et sa vie est éteinte : ainsi le fils d’Idoménée, comme une jeune et tendre fleur, est cruellement moissonné dès son premier âge.