Vous eussiez eu peur, sans doute, mademoiselle, de me voir entre ces messieurs-là, et vous eussiez cru qu’ils m’allaient couper la gorge.
Cent têtes, qu’il fallait couper en temps utile, Nous auraient dispensé d’en couper trois cent mille.
La verdoyante plaine, arrosée avec un art merveilleux, coupée en champs presque égaux, couverts de blés, de prairies, de jardinages, de vergers, et tout bordés de peupliers, que la vigne enlace de ses rameaux ; les collines étagées, où la terre, retenue par des murailles d’arbres et de gazon, offrait, selon l’exposition de ses pentes, de riantes allées de vignes, de pâles massifs d’oliviers, des bouquets d’orangers et de citronniers ; enfin, les sommets mêmes de ces montagnes couronnées de forêts de châtaigniers et ornés de villages ; tout cet ensemble le remplit d’admiration.
Il donne des phrases coupées, haletantes et respirant une grande énergie. […] L’apologue sera relevé par les expressions, lorsqu’elles seront hardies : Ne coupez point ces arbres, disait le philosophe scythe, Ils iront assez tôt border le noir rivage, pour dire qu’ils périront assez vite. […] Si on fait parler les personnages, le dialogue sera vif, pressé et toujours coupé à propos.
La complaisance lui était naturelle, coulait de3 source ; elle en avait jusque pour sa cour4 Régulièrement laide, les joues pendantes, le front trop avancé, un nez qui ne disait rien, de grosses lèvres mordantes, des cheveux et des sourcils châtain-brun fort bien plantés, des yeux les plus parlants et les plus beaux du monde, peu de dents, et toutes gâtées, dont elle parlait et se moquait5 la première, le plus beau teint du monde, le cou long avec un soupçon de goître6 qui ne lui seyait point mal, un port de tête galant, gracieux, majestueux, et le regard de même, le sourire le plus expressif, une taille longue, ronde, menue, aisée, parfaitement coupée, une marche de déesse sur les nues7 ; elle plaisait au dernier point.
., prenez le glaive de la parole, et coupez sagement jusqu’aux racines de l’erreur ». […] Mais Thomas, mon cher maître, ma vie, mon Glocestre, Thomas, la plus belle de ces branches d’un tronc royal, a été coupée par la main de l’envie, et la hache sanglante de l’assassin37 ». […] D’autres fois son discours est coupé, les expressions en sont tronquées ; cent choses y sont dites à la fois, et fréquemment interrompues par des interrogations, par des exclamations, etc.