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46. (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Molière 1622-1673. » pp. 27-43

Non, je n’ai point le courage de les mener, et je ferais5 conscience de leur donner des coups de fouet en l’état où ils sont. […] Voilà pas le coup de langue5 ? […] Cependant je n’ai point étudié, et j’ai fait tout cela du premier coup. […] Il se console un peu des coups, en songeant qu’il fut bon prophète.

47. (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Voltaire 1694-1778 » pp. 445-463

Un suc toujours égal est préparé pour eux ; Leur pied touche aux enfers, leur cime est dans les cieux ; Leur tronc inébranlable, et leur pompeuse tête, Résiste, en se touchant, aux coups de la tempête. […] Souvenez-vous comme ces drôles-là font le pas de côté et le pas redoublé ; comme ils escamotent les cartouches en chargeant, comme ils tirent six à sept coups par minute. […] Pendant que les baraques s’élèvent, l’air retentit en mille endroits à la fois des coups de la hache et des cris des travailleurs. […] Ils frémissent encore d’allégresse en exprimant le transport dont on fut saisi, quand l’Empereur, qu’on croyait bien loin, apparut tout à coup devant le front des grenadiers, monté sur son cheval blanc et suivi de son mameluk. « Oh !

48. (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section II. De l’Art d’écrire agréablement. — Chapitre II. Des différentes Espèces de Style, et des Figures de Pensées. » pp. 238-278

Sans doute ce triste spectacle des vanités humaines nous imposait ; et l’espérance publique frustrée, tout à coup, par la mort de cette princesse, nous poussait trop loin. […] Si le même jour que ce grand criminel Si le même jour que ce grand criminel Dût à la liberté porter le coup mortel : Si lorsque le Sénat eût condamné ce traître, Catilina pour fils t’eût voulu reconnaître ; Entre ce monstre et nous forcé de décider, Parle, qu’aurais-tu fait ? […] Du salpêtre en fureur l’air s’échauffe et s’allume, Et des coups redoublés tout le rivage fume. […] De tant de coups affreux la tempête orageuse Tient un temps sur les eaux la fortune douteuse. […] J’ai perdu Zénobie : après ce coup affreux, Peux-tu me demander encor ce que je veux ?

49. (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section cinquième. La Tribune académique. — Chapitre VIII. L’éloquence militaire. »

Vous portez à l’Angleterre le coup le plus sûr et le plus sensible, en attendant que vous puissiez lui donner le coup de la mort ».

50. (1813) Principes généraux des belles-lettres. Tome III (3e éd.) « Principes généraux des belles-lettres. » pp. 1-374

Les anciens n’ont rien qui en approche : elle est auguste, intéressante, importante ; elle entre tout d’un coup en action. […] Rousseau, par la nécessité de donner le dernier coup de pinceau à son personnage. […] (Voilà ce coup de théâtre, cette surprise si bien ménagée. […] En un mot, je crois que dans ces tragédies, le spectateur fait plus d’attention au coup qui a frappé l’homme bon, mais un peu coupable, qu’au méchant même qui a porté ce coup. […] Ton insolent amour qui croit m’épouvanter, Vient de hâter le coup que tu veux arrêter.

51. (1854) Éléments de rhétorique française

Il croyait, en rappelant ce titre, qu’il allait détourner tous les coups, écarter tous les supplices.  […] Après s’être sauvée des flots, une autre tempête lui fut presque fatale : cent pièces de canon tonnèrent sur elle à son arrivée, et la maison où elle entra fut percée de leurs coups. […] ô nuit effroyable, où retentit tout à coup, comme un éclat de tonnerre, cette étonnante nouvelle : Madame se meurt ! […] Tout à coup, au moment où l’on allait se séparer, Mirabeau, qui ce jour-là était resté silencieux sur son banc, se lève et demande la parole. […] Tout à coup, au milieu de la nuit, un incendie éclata dans la ville.

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