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33. (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section III. De l’Art d’écrire pathétiquement. — Observations générales sur l’Art d’écrire les Lettres » pp. 339-364

Si au contraire vous avez des torts, ne rougissez point d’en convenir dans votre lettre. […] Quand on écrit à des personnes de la plus haute distinction, il convient de ne pas employer la seconde personne, mais de se servir d’une périphrase. […] La formule qu’il convient d’employer doit être déterminée par les circonstances. […] Si néanmoins ceux qui signent ordinairement, sans ajouter leur titre à leur nom, écrivent pour la première fois à des personnes, dont il est à présumer qu’ils ne sont pas connus, il conviendra, je crois, qu’ils ajoutent le titre ou de leur terre, ou de leur charge, etc.

34. (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Deuxième partie. Préceptes des genres. — Chapitre troisième. Du discours. »

On saura assigner à chaque partie de la disposition sa place naturelle et l’étendue qui lui convient. […] A la suite de chaque canevas nous indiquerons le genre d’ornements et les qualités de fond qui lui conviendront le mieux. […] Il convient à la haute poésie, aux sujets nobles, à cause de son rhythme grave et majestueux. […] C’est celui qui convient le mieux au récit. […] Je conviens que ce sont là de pauvres rimes, dont on ne trouve des exemples que chez les auteurs qui se soucient peu de la pureté de la versification.

35. (1811) Cours complet de rhétorique « Livre premier. Éléments généraux du Goût et du Style. — Chapitre II. Du Sublime dans les Choses. »

Ils appartiennent en général à ce que l’on est convenu d’appeler magnanimité, héroïsme, et produisent sur nous un effet absolument semblable à celui que produit le spectacle des grands objets de la nature. […] Il faut néanmoins convenir qu’une force ou un pouvoir quelconque, qu’il soit ou non accompagné de terreur, employé à nous défendre ou à nous épouvanter, a des titres mieux fondés au sublime que tous les objets que nous venons de passer en revue.

36. (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Commentaire sur la Poétique d’Artistote. — Chapitre XXIV. » pp. 128-130

Celui-ci convient à la danse.] […] Dans ses Discorsi dell’arte poetica, I, p. 19, éd. 1804, après avoir marqué la différence qui, selon lui, doit exister entre les héros épiques et les héros tragiques : « Dalle cose dette può esser manifesto, che la differenza ch’è fra la tragedia e l’epopeia non nasce solamente della diversità degl’instrumenti e del modo dell’imitare, ma molto più e molto prima della diversità delle cose imitate, la qual differenza è molto più propria, è più intrinseca, e più essenziale dell’altre  e se Aristotile non ne fà menzione, è perchè basta a lui in quel luogo di mostrare che la tragedia e l’epopeia siano differenti, e cio abbastanza si mostra per quelle altre due differenze, le quali a prima vista sono assai più note, che questa non è. » Mentir comme il convient.]

37. (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Préface » pp. -

Dans les recueils destinés aux classes de grammaire et aux classes supérieures des lettres, nous avons pensé qu’il convenait d’adopter, pour le classement des auteurs, l’ordre chronologique, comme favorable à l’exercice de la mémoire et susceptible d’ajouter à l’utilité de la lecture, en plaçant sous les regards, avec la marche insensible de notre idiome parvenu à sa maturité, le magnifique développement de notre littérature arrivée à son plus grand éclat. […] « C’est en lisant beaucoup, plutôt qu’en lisant beaucoup d’auteurs, qu’il convient de former son esprit et de donner de la couleur à son style… Notre intention, pour nous… a été que de choisir un petit nombre d’écrivains, les plus remarquables de tous.

38. (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Racan. (1589-1670.) » pp. 165-168

Son style, élégant et nombreux, malgré ses négligences et ses incorrections trop fréquentes, a cette mollesse gracieuse et cette mélancolie douce qui conviennent au genre de la pastorale, dont Racan est demeuré l’un des modèles. […] On se convient souvent, a dit Fontenelle (éloge de Malezieu), par ne pas trop se ressembler.

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