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343. (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Saint-Simon, 1675-1755 » pp. 223-233

Tous partent d’un cœur plein de vertu.

344. (1876) Traité de versification latine, à l'usage des classes supérieures (3e éd.) « PREMIÈRE PARTIE. DE L'ÉLÉGANCE LATINE. — CHAPITRE II. Du choix et de la délicatesse des expressions. » pp. 9-77

I Les adjectifs qui expriment une disposition de l’esprit, un mouvement du cœur relativement à tel acte, comme lœtus, joyeux ; tristis, triste ; prudens, prudent ; sciens, sachant ; ignarus, ignorant ; liber, libre ; coactus, forcé, etc., sont beaucoup plus élégants que les adverbes lœtè, avec joie ; tristè, tristement ; prudenter, prudemment ; liberè, librement, etc. […] Il ne faut pas seulement pourvoir aux besoins du corps, mais plus encore à ceux de l’esprit et du cœur. […] la patrie est personnifiée ; on se la figure comme animée et capable de parler au cœur d’un citoyen.

345. (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section quatrième. Genre Démonstratif. Les Panéryriques. — Chapitre III. Éloges de Pompée et de César, par Cicéron. »

Comme il est cependant dans le cœur de l’homme mille replis secrets, mille détours cachés, augmentons, j’y consens, vos soupçons, etc. » 97.

346. (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Nisard. Né en 1806. » pp. 585-597

C’est là son objet : tirer des lettres un enseignement pratique, songer moins à conduire l’esprit que le cœur, prendre plus de souci de la morale que de l’esthétique.

347. (1811) Cours complet de rhétorique « Livre quatrième. De la disposition oratoire, ou de l’Ordre mécanique du discours. — Chapitre II. Application du chapitre précédent au discours de Cicéron pour Milon. »

« Ils pénètrent, ils déchirent mon coeur, ces discours que Milon ne cesse de me répéter.

348. (1811) Cours complet de rhétorique « Notes. »

Cette grande et belle idée de s’adresser d’abord au cœur de l’homme, pour convaincre ensuite sa raison, de mettre ses passions même dans les intérêts de la vérité, pour qu’elle triomphe de lui malgré lui, et presqu’à son insu, était une idée aussi nouvelle, aussi heureuse en morale, que féconde en poésie ; et si l’imagination n’eût point entraîné quelquefois M. de Chateaubriand au-delà des justes bornes ; si un goût toujours sage, toujours pur eût présidé constamment à la distribution des richesses que la nature de son plan mettait à sa disposition, il eût mérité, sans doute, que l’on dît de lui : les autres théologiens prouvent la religion, mais M. de Chateaubriand la fait aimer.

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