Les interruptions, les repos, les sections, ne devraient être d’usage que quand on traite des sujets différents, ou lorsque, ayant à parler de choses grandes, épineuses et disparates, la marche du génie se trouve interrompue par la multiplicité des obstacles, et contrainte par la nécessité des circonstances : autrement, le grand nombre de divisions, loin de rendre un ouvrage plus solide, en détruit l’assemblage ; le livre paraît plus clair aux yeux, mais le dessein de l’auteur demeure obscur ; il ne peut faire impression sur l’esprit du lecteur, il ne peut même se faire sentir que par la continuité du fil, par la dépendance harmonique des idées, par un développement successif, une gradation soutenue, un mouvement uniforme que toute interruption détruit ou fait languir3. […] C’est en cela que consiste la sévérité du style ; c’est aussi ce qui en fera l’unité et ce qui en réglera la rapidité ; et cela seul aussi suffira pour le rendre précis et simple, égal et clair, vif et suivi.
J’avais dessein de vous conter que le roi arriva hier au soir à Chantilly : il courut un cerf au clair de la lune ; les lanternes firent des merveilles ; le feu d’artifice fut un peu effacé par la clarté de notre amie2 ; mais enfin, le soir, le souper, le jeu, tout alla à merveille.
L’orthographe doit être complètement possédée et le style doit être absolument clair, agréable, et être marqué du cachet de la bonne compagnie : le monde distingué n’en accepte point d’autre, et nous désirons que nos jeunes élèves se pénètrent profondément de cette vérité.
Rouge clair entre le cerise et le rose.
Une narration historique doit être, avant tout, claire, bien distribuée et bien liée dans tous ses points. […] Tout ce que l’on doit exiger d’un écrivain qui rédige des annales, c’est qu’il soit fidèle, clair et complet. […] Nous sommes donc en droit d’exiger qu’un ouvrage philosophique soit clair et précis. […] Le style d’une correspondance ne doit pas être surchargé d’ornements ; il faut qu’il soit pur, clair, et rien de plus. […] Son idée, il est vrai, ne nous paraît pas très claire, et cette obscurité fut pour les critiques un motif de longues discussions.
. — Ce sonnet, me dit-il, ne te paraît pas fort clair, n’est-ce pas ?