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66. (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section I. De l’Art d’écrire correctement. — Chapitre II. De l’arrangement des Mots. » pp. 87-179

Il est bien clair qu’on ne veut pas dire dans ces phrases que nos meilleurs grammairiens ont fait cette faute ; que nos plus grands généraux ont remporté cette victoire ; que nos plus habiles politiques ont établi la balance de l’Europe. […] Mais lorsqu’il signifie, apporter de la lumière à quelqu’un, pour lui faire voir clair, il est neutre, et veut un régime composé avec la préposition à. […] Ces deux points, assez clairs par eux-mêmes, n’ont, sans doute, pas besoin d’une plus longue explication. […] En effet, si le participe laissé, et l’infinitif qui le suit, sont réellement des mots inséparables, il est clair que, dans quelque ordre de construction que ce soit, on ne pourra jamais les séparer, en mettant le régime entre le participe et l’infinitif. […] N’est-ce pas là une preuve bien claire, que l’Académie a pleinement adopté le principe de Duclos et de l’abbé d’Olivet.

67. (1853) Éléments de la grammaire française « Éléments de lagrammaire française. — Principaux homonymes. » pp. 63-65

Serein, adj. clair, calme.

68. (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Bourdaloue 1632-1704 » pp. 89-93

Écrivain juste, clair, exact, uni, probe comme sa pensée, il a l’expression ferme, nette, appropriée, simple sans bassesse, noble sans recherche ; il songe à instruire plus qu’à plaire, et nous émeut par la force pénétrante de la vérité.

69. (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Voltaire, 1694-1778 » pp. 253-281

Si j’osais vous donner un conseil, ce serait de songer à être simple, à ourdir votre ouvrage d’une manière bien naturelle, bien claire, qui ne coûte aucune attention à l’esprit du lecteur. […] Il a mis la raison en vers harmonieux ; il est clair, conséquent, facile, heureux dans ses transitions ; il ne s’élève pas, mais il ne tombe guère. […] On gagne beaucoup en perdant tous les ornements superflus pour se borner aux beautés simples, faciles, claires, et négligées en apparence.

70. (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Montesquieu, 1689-1755 » pp. 235-252

Car il est clair que dans une monarchie, où celui qui fait exécuter les lois se juge au-dessus des lois, on a besoin de moins de vertu que dans un gouvernement populaire, où celui qui fait exécuter les lois sent qu’il y est soumis lui-même et qu’il en portera le poids. Il est clair encore que le monarque qui, par mauvais conseil3 ou par négligence, cesse de faire exécuter les lois, peut aisément réparer le mal : il n’a qu’à changer de conseil, ou se corriger de cette négligence même.

71. (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section deuxième. La Tribune du Barreau. — Chapitre premier. Objet du genre judiciaire. »

L’avocat doit s’occuper surtout de la pureté et de la justesse de l’expression : son style doit être clair, sa diction toujours soignée, et jamais surchargée d’un étalage pédantesque des termes de la chicane, qu’il ne doit pas cependant écarter avec trop d’affectation.

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