La périphrase plaît beaucoup quand elle est employée avec choix.
Vous vous étonnerez du choix de ce dernier ; et si vous aviez connu le bonhomme Broussel, vous ne seriez pas moins surprise523 du sien. […] Je vous laisse le choix des nations. — Si cela est, reprit le chevalier de Gramont, je m’habillerai à la française pour me déguiser ; car on me fait déjà l’honneur de me prendre pour un Anglais dans votre ville de Londres… Je ferai partir Termes demain matin, et, si je ne vous fais voir à son retour l’habit le plus galant que vous ayez encore vu, tenez-moi pour la nation la plus déshonorée de votre mascarade. » Termes partit avec des instructions réitérées sur le sujet du voyage, et, son maître redoublant d’impatience dans une conjoncture comme celle-là, le courrier ne pouvait pas encore être débarqué qu’il commençait à compter les moments dans l’attente de son retour.... […] Pluton voulait la renvoyer dans le corps d’un âne pesant et stupide, pour lui ôter sa souplesse, sa vivacité et sa malice ; mais elle fit tant de tours plaisants et badins, que l’inflexible roi des Enfers ne put s’empêcher de rire, et lui laissa le choix d’une condition.
ni les postes chargés de veiller la nuit sur le mont Palatin, ni les forces répandues dans toute la ville, ni la consternation du peuple, ni le concours de tous les honnêtes gens, ni le choix que j’ai fait d’un lieu fortifié pour y réunir cette assemblée, ni l’aspect, ni les regards de ceux qui la composent, rien n’a pu t’ébranler ! […] Enfin la classe qui est la dernière, non seulement dans l’ordre numérique, mais encore par le caractère et le genre de vie de ceux qui la composent, nous montre les véritables hommes de Catilina, les soldats de son choix, que dis-je, ses délices, ses plus chères amours. […] Puissé-je, dans l’exercice de toutes ces fonctions, ô magistrats, obtenir de tous les dieux une protection égale à mon zèle, qui, malgré le charme qu’ont pour moi les honneurs décernés par le peuple, m’y fait trouver encore moins de plaisir que de peines et de sollicitudes ; tant je désire prouver que cette édilité même n’est pas due à la nécessité de nommer un des candidats, mais à un choix éclairé, commandé par la raison, et qu’elle a été mise par le jugement du peuple à sa véritable place. […] Je montrerai que Gavius, qui tout à coup est devenu, selon vous, un espion, avait été mis par votre ordre dans les Carrières ; je le ferai voir non seulement par les registres des Syracusains ; mais pour vous ôter tout prétexte de dire que j’invente ce fait, parce qu’il est parlé dans ces lettres d’un Gavius, et que je choisis ce nom afin d’y attacher cette histoire fondée sur une identité imaginaire, je produirai des témoins à votre choix pour déposer que c’est celui-là même que vous avez fait mettre dans
Quant au lecteur, sa déclamation est presque toujours paisible, il ne fait qu’accompagner l’auteur et l’auditeur, auxquels il sert comme d’intermédiaire, et on ne s’aperçoit de sa présence et de son art qu’au bon choix, de ses places de repos, et aux inflexions souples de sa voix.
Il ne vous laisse pas le choix de l’action ou du repos.
Vous ferez choix pour vos enfants des meilleurs maîtres ; cela vous importe vivement, à vous qui êtes pères.