Madame et chère femme, depuis quatre jours que je suis loin de vous, j’ai toujours été à cheval et en mouvement, sans que cela prît nullement sur ma santé.
L’Empereur était à cheval.
Le janissaire m’accompagna, tirant les chevaux par la bride ; nous allions errant de ruine en ruine. […] Le duc montait un cheval d’Espagne, qu’un riche Normand lui avait amené d’un pèlerinage à Saint-Jacques en Galice. […] L’attaque des gens de pied et de cheval recommença de près, aux cris de Notre-Dame ! […] Les arts l’ont dépeint franchissant les neiges des Alpes sur un cheval fougueux ; voici la simple vérité. […] L’armée s’avançait successivement homme à homme, les cavaliers menant leurs chevaux par la bride.
Il suivait tout pensif le chemin de Mycènes ; Sa main sur ses chevaux laissait flotter les rênes. […] De rage et de douleur le monstre bondissant, Vient aux pieds des chevaux tomber en mugissant, Se roule, et leur présente une gueule enflammée Qui les couvre de feu, de sang et de fumée. […] J’ai vu, seigneur, j’ai vu votre malheureux fils Traîné par les chevaux que sa main a nourris. […] — La description du cheval par Buffon ? […] C’est par catachrèse que l’on dit : Un cheval ferré d’argent, une feuille de papier, les branches de l’administration.
On sait l’apologue qu’employa Stésichore, sous forme d’exemple, contre les ambitieuses prétentions de Phalaris d’Agrigente, « celui du cheval demandant vengeance à l’homme contre l’injure du cerf et qui devient son esclave. […] Virgile, cet autre poète du goût, peignant le bruit sourd, caverneux, que fit résonner dans les flancs du cheval de bois la lance de Laocoon, avait admirablement dit (Énéide, liv. […] » Le coup passa si près que le chapeau tomba, Et que le cheval fit un écart en arrière. […] Le lecteur s’est déjà intéressé à lui dans son noble dévouement pour la patrie, alors qu’il l’a vu lancer une flèche contre les flancs du cheval de bois, instrument de ruine pour son pays. […] Ainsi l’on dit qu’un cheval est ferré d’argent, qu’un enfant va à cheval sur un bâton.
Relisez cette belle description du cheval : C’est partout une harmonie soutenue, un choix d’expressions où préside le goût le plus pur. […] Aussi intrépide que son maître, le cheval voit le péril et l’affronte ; il se fait au bruit des armes, il l’aime, il le cherche, et s’anime de la même ardeur. […] C’est ainsi que l’on dit la glace d’un miroir, une feuille de papier, aller à cheval sur un bâton.