substituer, pour le commun bonheur, Les lois de la morale aux lois d’un faux honneur, La raison éclairée au sombre fanatisme, Le devoir au calcul, l’amour à l’égoïsme, Développer l’essor des instincts généreux, Ne pas souffrir qu’en France il soit un malheureux, Fonder l’égalité, ce beau rêve du juste, En faisant respecter ce qui doit être auguste, Ce n’est pas là, Danton, l’effet d’un coup de main : C’est un travail immense et le chef-d’œuvre humain, Et la probité seule, alliée au génie, Peut des mœurs et des lois créer cette harmonie1. […] J’ai peur qu’à dire vrai tes regards ne se noient Dans un fond vaporeux dont les lignes ondoient, Et que tous ces grands mots, bonheur, vertu, raison, Dont la demi-lueur flotte sur l’horizon, N’éclairent qu’une vague et fausse perspective Qu’on voit s’évanouir aussitôt qu’on arrive.
., entreprenne, exécute de grandes choses, soit pour le bonheur, soit pour le malheur de l’humanité, son action aura toute l’importance qu’exige la dignité de l’épopée. […] On entend par péripéties des changements subits de situation ou de volonté des personnages épiques, changements qui les font passer du bonheur au malheur, ou de l’agitation au repos, et réciproquement. […] Dès le commencement de son poème, Virgile nous offre une péripétie très intéressante : c’est lorsque les Troyens, sur le point d’aborder en Italie, et remplis de joie à la pensée du bonheur après lequel ils soupirent depuis longtemps déjà, vela dabant læti , se trouvent tout à coup en butte à la colère de Junon et rejetés sur les côtes d’Afrique par une affreuse tempête.
Il sait qu’il ne peut y avoir de bonheur pour son élève que dans la pratique des vertus et il l’engage à rester ce qu’il s’est montré jusque-là. […] La richesse ne lui donne pas le bonheur, il jouit de l’abondance et il se plaint. […] Aucun écrivain n’a été plus hardi et n’a fait autant avec un égal bonheur. […] Les lettres ont fait mon bonheur, elles peuvent faire le vôtre. […] Montesquieu. – Le bonheur et la tranquillité suffisent.
Ornement du bonheur, soutien de l’infortune, De l’enfant, du vieillard nourriture commune, ……… L’étude…… Rend à son nourrisson la nature asservie ; Au delà du trépas sait prolonger sa vie, Ennoblit ses travaux, embellit ses loisirs ; Pauvre, fait sa richesse, et riche, ses plaisirs.
Il manquerait quelque chose à ce tableau divin, si le bonheur de la bonne Noémi n’en terminait agréablement la perspective. Et quel bonheur plus doux, pour une mère représentée aussi sensible, que celui de se voir renaître dans la jeune postérité de ses enfants ?
Car, combien que mes émaux fussent bons et ma besogne bonne, néanmoins deux accidents étaient survenus à la dite fournée, lesquels avaient tout gâté : et afin que tu t’en donnes de garde332, je te dirai quels ils sont : aussi333 après ceux-là je t’en dirai un nombre d’autres, afin que mon malheur te serve de bonheur et que ma perte te serve de gain. […] L’estimation et le prix un homme consiste au cœur et en la volonté : c’est là où gît son vrai bonheur. […] Il rasa ensuite tous les forts et porta les munitions et l’artillerie dans ses vaisseaux ; puis, ainsi glorieux de cette mémorable vengeance et d’avoir redonné la liberté à la Floride, il fit voile en517 France, où il arriva à la Rochelle, ayant, par un rare bonheur, fait onze cents lieues en dix-huit jours. […] Il buvait aussi fort souvent : tantôt c’était à ma santé, et tantôt à celle de mon père et de ma mère, dont il ne pouvait assez vanter le bonheur d’avoir un fils tel que moi. […] Et Jeannot le père, et Jeannotte la mère, et Jeannot le fils virent que le bonheur n’est pas dans la vanité.