Ce qui rend admirable les œuvres du Créateur, c’est l’unité harmonieuse qui y brille : cherchons à reproduire cette harmonie dans nos ouvrages, et nous parviendrons à la beauté.
Ce qu’est leur cristal aux fontaines, un verre à nos pastels1, leur vapeur aux paysages, la pudeur l’est à la beauté et à nos moindres agréments.
Le riche territoire de Pescia, dans le val de Nievole, entre Lucques, Pistoïa et Florence, arrêta ses regards par la beauté et la variété de ses cultures.
L’intervention de la divinité, voilà, comme nous l’avons vu dans la définition, ce qui caractérise l’essence de ce poème, ce qui le distingue de l’histoire et surtout du poème héroïque, et ce qui devient pour le poète la source des plus sublimes beautés. […] Malgré une autorité aussi considérable, nous soutenons, avec la plupart des critiques, que le merveilleux chrétien peut être, dans un poème épique, la source des beautés les plus sublimes. […] En effet, on peut assurer que celui qui traiterait l’épopée en prose avec imagination et intérêt, laisserait à désirer une partie qui n’est pas à dédaigner, surtout dans notre langue, la beauté de la versification, et aurait par conséquent un mérite de moins.
Donnez-en l’analyse rapide et indiquez-en les beautés. […] Laharpe, pourtant, a écrit toute une dissertation sur les beautés poétiques de la Henriade. […] Le goût, en littérature, est le sentiment prompt et délicat des beautés comme des défauts. […] Oubliera-t-il, pour ne penser qu’à ces taches, les solides et éclatantes beautés de cette tragédie ? […] Les esprits, même éclairés et délicats, que les défauts touchent plus que les beautés, ne possèdent pas le vrai goût.
Veut-on un exemple frappant de ce genre de beauté ?