L’histoire, la biographie, les détails de mœurs vivifient sa critique : une inflexible morale, un dévouement vrai et de cœur à tout ce qui honore, console et relève l’humanité, à la liberté, à la religion, à la vérité, semblent rendre encore son goût plus pur et plus sévère ; cet enchaînement de tableaux historiques, d’anecdotes racontées avec l’esprit le plus brillant, de réflexions morales et d’analyses judicieuses et profondes, qui se mêlent sans confusion, conduit le lecteur jusqu’au bout du livre sans qu’il ait un moment l’envie de s’arrêter.
Une lettre familière demande moins d’étude, mais il faut pourtant y distribuer les pensées avec un certain ordre : sans avoir un plan bien arrêté, le simple bon sens nous indiquera la manière de tout dire avec simplicité et sans confusion.
Il lui semblait « ne pouvoir faire plus grande faveur à son esprit que de le laisser en pleine oisiveté s’arrêter et rasseoir en soi ».
Les chemins sont ouverts : qui peut nous arrêter ?
Et c’est ce qui marque, madame, comme on doit s’arrêter peu à leurs disputes embarrassantes.
Je demande lequel de ces deux exemples fera le plus d’impression sur cet enfant : ne s’arrêtera-t-il pas au dernier, comme plus conforme et moins disproportionné que l’autre à la petitesse de son esprit ?