Ambroise, marquis de Spinola, né à Gênes en 1571 et mort en 1630, n’embrassa la carrière des armes qu’à trente ans, et se montra sur-le-champ doué des plus grands talents militaires.
Ces grands vaisseaux qui avaient été faits pour porter nos armes au delà du détroit ne serviront qu’à conduire nos marchandises et à tenir la mer libre, et nous n’aurons plus la guerre qu’avec les corsaires.
Donner une idée générale de la grandeur de ce siècle sous le rapport des armes, des institutions et des lettres. […] La victoire a déjà plus d’une fois trahi nos armes…. […] L’arme est légère, mais la pointe en est acérée. […] La guerre continentale va s’engager ; je me rappelle les victoires de Fontenoy et de Rocoux et je ne doute pas que de nouveaux triomphes n’attendent nos armes. […] Mithridate, plein de défiance, arrache par ruse le secret de Monime ; il va se venger, lorsque les Romains débarqués l’obligent à courir aux armes.
Moi-même, ô mon Dieu, égaré par une éducation trompeuse, j’ai cherché un vain bonheur dans les systèmes des sciences, dans les armes, dans la faveur des grands, quelquefois dans de frivoles et dangereux plaisirs.
La profession des armes, en laquelle vous êtes nourri, accoutume les hommes à voir mourir inopinément leurs meilleurs amis, et il n’y a rien au monde de si fâcheux que l’accoutumance ne le rende supportable.
Il a vu mes pleurs pénitents ; Il guérit mes remords, il m’arme de constance : Les malheureux sont ses enfants.