— « Que signifient donc ces escortes avec lesquelles nous marchons, ces épées, ces armes que nous portons ? […] Quand on l’a arrêté, lui a-t-on trouvé des armes ?
Personne n‘a plus d’envie de vaincre que moi, et personne ne prie avec plus de zèle que ma sœur pour la prospérité des armes de Sa Majesté. […] Le ridicule est son arme favorite et la plus redoutable pour les autres et pour lui-même. […] En voilà deux qui périssent aujourd’hui par nos arme, Vendenesse et lui. […] Ce n’est pas ta faute, c’est la sienne : les armes sont journalières. […] Seule, sans armes et glacée d’effroi, que peut-elle faire pour sauver l’enfant ?
La famille de Jean Racine, anoblie récemment, avait un cygne dans ses armoiries2 : jamais, comme on voit, armes parlantes ne se trouvèrent mieux justifiées. […] il m’en souvient : le jour que son courage Lui fit chercher Achille, ou plutôt le trépas, Il demanda son fils et le prit dans ses bras : « Chère épouse, dit-il en essuyant mes larmes, J’ignore quel succès le sort garde à mes armes ; Je te laisse mon fils pour gage de ma foi : S’il me perd, je prétends qu’il me retrouve en toi. […] « Je sais, dit Racine dans une de ses lettres (celle du 16 janvier 1697), que les armes de notre famille sont un rat et un cygne, dont j’ai seulement gardé le cygne, parce que le rat me choquait. » 1.
Il mourra donc les armes à la main ; il fait ouvrir son palais et reçoit à coups d’épée les bataillons ennemis. […] Sur la réponse affirmative, ma crainte est à son comble — … Deux presque sans armes contre quinze armés jusqu’aux dents ! […] Je sens ses armes qui inondent ma poitrine. […] Un grand nombre de ces guerriers veut se révolter et ne mourir que les armes à la main en combattant leurs persécuteurs. […] Les armes du roi sont victorieuses partout ailleurs.
Quoi de plus facile dans un combat que de jeter ses armes, et de demander la vie à l’ennemi qui vous poursuit ? […] Tu es son fils, son esclave Qu’elle arme contre toi des bourreaux, qu’elle te jette dans les fers, qu’elle t’envoie aux combats, ton devoir est d’obéir.
C’est une partie de la description des armes de Télémaque, description imitée des poèmes d’Homère et de Virgile, qui montrera ce que c’est que la prose poétique. Ces armes étaient polies comme une glace et brillantes comme les rayons- du soleil.