Ipse s’accorde au contraire avec le pronom complément, quand on veut appeler l’attention sur ce pronom et l’opposer à d’autres objets Ex. […] XLI Le relatif qui, quœ, quod, suivi d’un substantif et du verbe esse, ou des verbes qui signifient nommer, appeler, tenir pour, s’accorde mieux avec le second substantif. […] Il est une classe d’hommes appelés Ilotes.
» N’appelez pas votre vie, celle dont la condition-humaine a marqué les bornes, mais celle qui s’étendra dans tous les âges, et qui appartiendra à la postérité.
L’académicien célèbre que vous remplacez aujourd’hui, et que vous avez si bien caractérisé, après avoir entrepris avec ardeur, et souvent avec force, la grande œuvre de la tragédie, a marqué surtout sa verve originale par des épigrammes qu’il appelait des fables.
Cette célèbre tournure, si heureusement employée pour adoucir ce que la chose pouvait avoir d’odieux, appartient à l’orateur Lysias, qui, le premier, en avait fait usage dans un plaidoyer sur le meurtre d’Ératosthène ; ce qui ne diminue en rien le mérite de Cicéron, et prouve seulement avec quel succès il savait imiter ceux que sa modestie appelle si fréquemment ses maîtres, dans ses ouvrages sur la rhétorique.
Voyez comme la nature entière est appelée à se réjouir de la chute du tyran : En le voyant tomber ce farouche tyran, La terre tout à coup frémit d’un doux tumulte Le Pin s’en réjouit, et le Cèdre l’insulte, Tranquille au sommet du Liban.
. — Voltaire n’a pas craint d’appeler admirable cette pièce dont le sujet est tiré du IIIe livre de l’Eneïde de Virgile (v. 301-332), et où l’auteur a imité aussi en quelques passages l’Andromaque d’Euripide.