Depuis les conceptions les plus hardies de l’imagination jusqu’aux expositions les plus froides et les plus rigoureuses de la science, depuis les plus vastes créations des poètes jusqu’à une simple lettre d’affaires, il doit satisfaire aux règles générales de l’invention, de la disposition et de l’élocution ; il n’y a de différence que dans les détails (Voir dans Buffon, Discours sur le style, le passage où il fait la revue des règles oratoires communes à tous les genres de discours ou d’écrits : ordre d’invention où l’écrivain détermine les parties principales de sujet (plan) ; — égalité du style et du ton ; — unité de composition et emploi discret des divisions ; — sévérité pour l’abus des traits saillants qui dénaturent la vérité ; — naturel et vérité du ton, conditions essentielles du grandiose et du sublime.) […] D’après ces mêmes rhéteurs, le style simple convient aux compositions dont l’unique but est d’instruire, celles où l’écrivain ne s’applique qu’à suivre méthodiquement la déduction de ses idées, par exemple, les discours et écrits qui traitent d’affaires, de points d’histoire et de science, etc. […] 7° Discours Le discours est une composition dans laquelle un orateur parle devant un peuple assemblé pour l’intéresser aux affaires de l’État, ou devant un sénat, un corps législatif dont il veut éclairer les délibérations (discours politique). […] 10° Rapport Le rapport n’est qu’une lettre d’affaire d’une nature particulière. […] Je vous demande en cette affaire Pardon de vous être contraire.
D’ung procez il vous en fera provigner11 et vous en fera naistre une douzaine : aussy il vous fera accroire au commencement que votre affaire n’est rien, que votre cause est sommaire et sans aulcune difficulté, et qu’il vous en fera sortir en une matinée.
Mais il y a six jours que je ne cours plus, et je ne suis pas moins fatigué ; cela me fait voir que mon mal est d’être éloigné de vous, et que ma plus grande lassitude est que je suis las de ne vous point voir1 ; et cela est si vrai, que si je n’avais point d’autres affaires que celles de Florence, je crois que je m’en retournerais d’ici ; oui, je n’aurais pas le courage de passer outre, si je n’avais à solliciter votre procès de Rome.
Et qu’a-t-il fait au seul moment où il s’échappa d’entre les mains de ses parents pour les affaires de son père céleste ? […] Et quand tout cela te serait ôté, n’as-tu pas l’affaire de ton salut, qui est pour chacun de nous la véritable œuvre de Dieu ?
Ce n’est point à la légère que l’on doit délibérer sur les affaires publiques, sur la paix, sur la guerre, sur les négociations, sur tous les points enfin de législation et d’administration publique.
Elle a pour objet de nous montrer l’homme dans tous ses rapports, et de nous apprendre à bien juger dans toutes les affaires de la vie. […] Dans d’autres États, le pouvoir des communes exerça pendant un certain temps une influence considérable sur les affaires publiques. […] Une plus longue expérience des différents modes de gouvernement nous a donné plus de lumières et d’intelligence dans les affaires publiques. […] Il observe fort ingénieusement que les affaires ordinaires de ce monde ne suffisent pas pour remplir et satisfaire l’esprit. […] Ce qui est fort remarquable, c’est que cet ouvrage n’a aucun rapport avec les affaires ni les mœurs des Juifs ou des Hébreux.