C’était le peuple assemblé qui décidait sur les affaires publiques, et ses résolutions lui étaient suggérées par les hommes éloquents qui se trouvaient dans ses rangs ; la parole était le grand ressort en paix et en guerre, et quiconque avait le talent de persuader la multitude pouvait prétendre à toutes les charges, à tous les honneurs. […] Mais il ne faudrait pas croire, sous prétexte que les lettres d’affaires sont les plus nombreuses, que le genre épistolaire n’admet aucune ou presque aucune qualité littéraire, et qu’une lettre, en général, doit dire le plus possible avec le moins de mots possible. […] Plan. — Le Siècle de Louis XIV peut se diviser en quatre parties ; 1º Histoire des événements politiques et militaires ; 2º Tableau du gouvernement intérieur ; 3º Progrès des lettres, sciences et arts ; 4º Affaires ecclésiastiques. […] Je me figurais avec peine un prélat aussi soucieux des affaires de son archevêché et aussi désintéressé de toute gloire mondaine, prenant la plume pour tracer un plan d’occupations auxquelles il ne pourrait peut-être que s’intéresser platoniquement.
Ce sont des personnes qui s’entretiennent de leurs affaires et pour leurs intérêts : le premier de tous leurs devoirs, c’est de parler comme on parle, et de ne pas viser à l’expression poétique, qui trahirait aussitôt l’auteur et le ferait paraître aux lieu et place de son personnage.
vous vous entendrez en affaires. […] 479Des inconvénients nombreux 480entourent le vieillard : 481soit parce qu’il amasse, 482et que, malheureux, 483il s’abstienne des choses amassées, 484et craint d’en user (d’en jouir) ; 485soit parce qu’il administre 486toutes les affaires 487timidement et d’une-manière-glacée, 488temporiseur, 489lent dans l’espérance (espérant peu), 490sans-énergie (irrésolu), 491et ayant-peur de l’avenir, 492difficile, se-plaignant-toujours, 493louangeur du temps passé 494 quand lui-même était enfant, 495censeur et grondeur 496des personnes plus jeunes.
« Quand une fois, dit Quintilien, l’auditeur commence à partager nos sentiments, quand nous faisons entrer dans son cœur la haine ou l’amitié, l’indignation ou la crainte alors il est subjugué, il fait de notre affaire la sienne propre, il n’examine plus ; le torrent l’entraîne et il se laisse aller… » La première et indispensable condition pour exercer de l’influence sur les cœurs, c’est d’abord d’être soi-même bien touché, avant de songer à toucher les autres.
Il mérita, par ses grandes connaissances dans les affaires civiles, d’être élevé à la dignité de chancelier d’Angleterre, et par ses vertus évangéliques, d’être placé sur le siège archiépiscopal de Cantorbéry.
On doit remarquer l’adresse de Chicaneau, qui bien aise de trouver une occasion de parler procès et de s’intéresser en quelque manière aux affaires des autres, veut gagner la confiance de la Comtesse, et pour cela prend chaudement son parti, flatte sa passion de plaider et lui fait même de compliments.