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107. (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Prosper Mérimée Né en 1803 » pp. 286-290

Ces mérites, vous les admirerez dans Colomba, un chef-d’œuvre, où nous voyons régner une sorte de fatalité morale qui rappelle le théâtre antique.

108. (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Massillon. (1663-1742.). » pp. 120-123

Par là, cet orateur mérita d’être admiré de Louis XIV, vieillissant, et qui avait entendu de si grands hommes.

109. (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Retz 614-1679 » pp. 22-26

Le bonhomme, qui admirait les pièces de Corneille, répondit qu’il ne faisait aucune difficulté1, pourvu que ce fût à la campagne, et qu’il y eût peu de monde ; l’on convient qu’il n’y aurait que Madame et Mademoiselle de Vendôme, Madame de Choisi et M. de Turenne, M. de Brion, Voiture et moi.

110. (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Villemain 1790-1870 » pp. 251-256

Il excelle à tracer des tableaux littéraires où l’on admire un savoir attrayant, des vues élevées, des idées libérales, de l’indépendance, de la modération, des anecdotes racontées finement, des rencontres imprévues qui piquent la curiosité, l’art d’aiguiser en ironie la fin d’un compliment, un goût délicat et sûr, un coloris poli et nuancé, un bon sens rapide et revêtu de grâce.

111. (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Bourdaloue, 1632-1704 » pp. 133-137

Nous admirons en lui un accent convaincu, la beauté des plans, une exposition sévère, le tissu serré des développements, une logique inflexible qui va droit au but, l’ardente ferveur d’un apôtre qui veut produire un effet moral, édifier et convertir, une austérité chrétienne qui n’a rien d’excessif et tempère par sa douceur la science intime du cœur humain.

112. (1883) Poétique et Rhétorique (trad. Ruelle)

Être admiré est aussi une chose agréable, à cause de l’honneur même attaché à cette admiration. […] De même contre ceux qui nous rabaissent vis-à-vis de cinq sortes de personnes, savoir : celles avec qui nous rivalisons, celles que nous admirons, celles dont nous voulons être admirés, celles que nous révérons, ou, enfin, vis-à-vis de nous-mêmes dans les questions qui nous font honte. […] Sont de ce nombre et les gens dont le mérite consiste dans leur vertu, et les personnes qui jouissent d’une bonne réputation, soit dans le monde en général, soit dans l’élite de la société, soit encore parmi ceux que nous admirons, ou qui nous admirent. […] On considère ceux qui nous admirent, ceux que nous admirons, et ceux dont on veut être admiré, et ceux avec lesquels on rivalise et ceux dont on ne dédaigne pas l’opinion. […] Quant à ceux dont on veut être admiré et que l’on admire, ce sont les gens qui possèdent quelqu’un des biens honorables, ou ceux auxquels il nous arrive de demander quelques-unes des choses qu’ils ont à leur disposition ; ainsi les amoureux.

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