M. de Saint-Lambert a répondu par un discours assez froid ; il s’est cru obligé de peser exactement chaque terme d’éloge ; et comme on a l’habitude de rabattre toujours une partie de ce qu’on entend, celui qui ne dit que ce qu’il faut ne produit pas l’effet qu’il faut.
L’homme est naturellement trop indolent pour se charger volontiers d’une tâche aussi laborieuse ; et quelques éloges que l’on donne à l’auteur profond, dont on a enfin percé les ténèbres, on serait rarement tenté de le relire une seconde fois11.
Il faut voir sur La Bruyère une courte mais belle appréciation de Vauvenargues, l’agréable notice de Suard, écrite en 1782, un chapitre du Génie du Christianisme, l’Eloge de Victorin Fabre, couronné par l’Académie française en 1810 ; enfin, plus récemment, un article de M.
. — Fénelon lui-même, dans sa Lettre à l’Académie, § IV, a fait encore l’éloge de Démosthène.
Parmi les travaux qui concernent La Fontaine, on remarquera les Eloges que lui ont consacrés La Harpe et Chamfort.
Le premier n’est jamais plus pathétique que quand il célèbre les vertus chrétiennes ; et le morceaus le plus éloquent qu’ait écrit l’autre est un éloge de Jesus-Christ. » 7.