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103. (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — De Retz. (1614-1679.) » pp. 20-28

Le parlement s’étant assemblé ce jour-là1 de très-bon matin, et devant même que l’on eût pris les armes, apprit le mouvement par les cris d’une multitude immense qui hurlait dans la salle du palais : Broussel !

104. (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — J. B. Rousseau. (1671-1741.) » pp. 254-266

        « Cruel auteur des troubles de mon âme,         Que la pitié retarde un peu tes pas :         Tourne un moment tes yeux sur ces climats ;         Et, si ce n’est pour partager ma flamme,         Reviens du moins pour hâter mon trépas. » C’est ainsi qu’en regrets sa douleur se déclare : Mais bientôt, de son art employant le secours, Pour rappeler l’objet de ses tristes amours, Elle invoque à grands cris tous les dieux du Ténare.

105. (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Delille 1738-1813 » pp. 464-472

Non loin, croît le bouleau dont la verge pliante Est sourde aux cris plaintifs de leur voix suppliante, Qui, dès qu’un vent léger agite ses rameaux, Fait frissonner d’effroi cet essaim de marmots, Plus pâles, plus tremblants encor que son feuillage6 Nice O Nice !

106. (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Madame de Staël, 1766-1817 » pp. 399-408

La jurisprudence criminelle en France induit souvent le juge en erreur, et il serait à souhaiter que le cri universel forçât à des changements.

107. (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Thiers. Né en 1797. » pp. 513-521

On assembla sur-le-champ la garnison, et on les publia à la lueur des torches, au son des fanfares, au milieu des cris de joie de tous les Français attachés à leur pays !

108. (1827) Résumé de rhétorique et d’art oratoire

Supposons qu’il ait existé un espace de temps pendant lequel les mots n’étaient ni inventés ni connus, il est clair que les premiers hommes ne pouvaient avoir d’autres moyens de se communiquer leurs pensées que par les cris des passions accompagnés de gestes qui donnaient plus d’expression encore au langage de la passion. Ces cris, que les grammairiens appellent interjections, prononcés avec énergie, furent donc sans doute les premiers éléments des langues. […] C’est par ces cris expressifs, accompagnés de gestes, que les hommes s’efforçaient de communiquer leurs sensations. […] Puisse adresser des cris que l’on n’écoute pas ! […] Ainsi ils introduisaient non seulement l’accusé habillé de deuil, mais ils présentaient aux juges sa famille éplorée, ses jeunes enfants, et s’efforçaient d’émouvoir la pitié par leurs cris et leurs larmes.

109. (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Deuxième partie. Rhétorique. — Chapitre II. — Division de la rhétorique : Invention, Disposition, Élocution »

Je cherchai mes enfants avec des cris funèbres, Pleurant, rampant, hurlant, embrassant les ténèbres, Et les retrouvant tous dans ce cercueil affreux, Immobile et muet, je m’étendis sur eux. […] De nos cris douloureux la plaine retentit.

110. (1811) Cours complet de rhétorique « Livre premier. Éléments généraux du Goût et du Style. — Chapitre III. Du Sublime dans les Compositions littéraires. »

Voici le grec exactement traduit : « Pluton lui-même, le roi des enfers, s’épouvante dans ses demeures souterraines ; il s’élance de son trône et jette un cri, tremblant que Neptune, dont les coups ébranlent la terre, ne vienne enfin à la briser, et que les régions des morts, hideuses, infectes, dont les dieux même ont horreur, ne se découvrent aux yeux des mortels et des immortels. » Le tableau est complet ; il n’y a pas un trait faible ou inutile : tout est frappant, tout va en croissant.

111. (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section deuxième. La Tribune du Barreau. — Chapitre IV. Analyse et Extraits du plaidoyer de Cicéron pour Sextius. »

« Il se rendit au temple de Castor ; il annonça au consul des auspices contraires, quand tout à coup cette troupe de Clodius, qui avait déjà triomphé plus d’une fois dans le massacre des citoyens, pousse un cri, s’anime, se jette sur le tribun désarmé et sans défense ; les uns l’attaquent avec des épées, les autres avec des bâtons et des débris de barrières.

112. (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — La Fontaine (1621-1695.) » pp. 194-204

Ancien terme de pratique judiciaire, et qui faisait souvenir, dit-on, de la sévère équité de Rollon, premier duc de Normandie : ceux qui avaient été victimes de quelque tort ou de quelque vol en appelant de suite à lui par ce cri, Ah !

113. (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Descartes, 1596-1650 » pp. 11-20

« Cependant, malgré les cris et la fureur de l’ignorance, il refusa toujours de jurer que les anciens fussent la raison souveraine ; il prouva même que ses persécuteurs ne savaient rien et qu’ils devaient désapprendre ce qu’ils croyaient savoir. » 1.

114. (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Diderot, 1713-1784 » pp. 303-312

C’est le Jupiter de Lucien, qui, las d’entendre les cris lamentables des humains, se lève de table et dit : « De la grêle en Thrace » ; et l’on voit aussitôt les arbres dépouillés, les moissons hachées, et le chaume des cabanes dispersé : « La peste en Asie » ; et l’on voit les portes des maisons fermées, les rues désertes, et les hommes se fuyant : « Ici, un volcan » ; et la terre s’ébranle sous les pieds, les édifices tombent, les animaux s’effarouchent, et les habitants des villes gagnent les campagnes : « Une guerre là » ; et les nations courent aux armes et s’entr’égorgent : « En cet endroit une disette » ; et le vieux laboureur expire de faim sur sa porte.

115. (1811) Cours complet de rhétorique « Livre premier. Éléments généraux du Goût et du Style. — Chapitre VIII. Des Figures en général. »

Nos bons auteurs sont pleins de ces grands traits, de ces grands mouvements qui frappent le lecteur d’étonnement et d’admiration : « À ces cris, Jérusalem redoubla ses pleurs, les voûtes du temple s’ébranlèrent, le Jourdain se troubla, et tous ses rivages retentissent du son de ces lugubres paroles : Comment est mort cet homme puissant, qui sauvait le peuple d’Israël » ? […] Puisse adresser mes cris que l’on n’écoute pas) !

116. (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Principes de rhétorique. — Chapitre VI. De l’élocution et du style. »

« Là, jamais entière allégresse; « L’âme y souffre de ses plaisirs : « Les cris de joie ont leur tristesse, « Et les voluptés leurs soupirs. […] L’exclamation est une figure qui exprime les sentiments vifs et passionnés de l’âme ; c’est un cri qui se fait jour au moyen des interjections.

117. (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Deuxième partie. De la poésie en particulier ou des différents genres de poésie — Seconde section. Des grands genres de poésie — Chapitre premier. Du genre lyrique » pp. 114-160

La poésie est fille du ciel, dit M. de Riancey, et l’hymne a été son premier cri. […] L’ode, avons-nous dit, est un chant, c’est un cri produit par l’énergie du sentiment ; le poète y paraît agité, échauffé par un Dieu qui l’inspire.

118. (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XV. de l’élocution  » pp. 203-216

Expression est le mot générique ; le cri, les pleurs, le geste sont, aussi bien que l’écriture ou la parole, l’expression d’un sentiment ou d’une idée.

119. (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Joubert, 1754-1824 » pp. 388-398

Trouvé ayant répondu qu’il ferait la proposition, mais que le comité seul déciderait, ledit Maillet, après être venu me chercher à Villeneuve, où je n’étais pas arrivé, est revenu me chercher à Paris, d’où je partais, sans avoir l’habileté de me saisir sur le chemin, parce qu’il est trop distrait, c’est-à-dire trop occupé pour être habile ; et il m’écrit pour jeter son cri de détresse, et m’appeler à son secours2.

120. (1866) Cours élémentaire de rhétorique et d’éloquence (5e éd.)

Aussi ai-je, pour me soutenir devant vous, et le souvenir des paroles prononcées pour cette même cause, dans cette même enceinte, par mon père ; et la conviction que c’est ici une question de vie ou de mort pour la majorité des Français ; et le cri unanime de la France pour la liberté d’enseignement, et, par-dessus tout, le nom que je porte, ce nom qui est grand comme le monde, le nom de catholique. […] Sous la Convention, on entendit des cris de rage et des paroles de sang ; les passions grondèrent avec fracas ; mais ce n’était pas là, quoi qu’on ait dit, la véritable éloquence. […] » À ces cris, Jérusalem redoubla ses pleurs ; les voûtes du temple s’ébranlèrent, le Jourdain se troubla, et tous ses rivages retentirent du son de ces lugubres paroles : « Comment est mort cet homme puissant qui sauvait le peuple d’Israël !  […] Tantôt il étalera, devant les peuples et les soldats, la tunique ensanglantée de César ; tantôt il évoquera l’ombre de Napoléon ; tantôt il poussera les peuples contre les peuples ; tantôt il découvrira le sein nu de la patrie et il sondera ses plaies palpitantes, et ce sera son triomphe si des bras tendus se lèvent, si des cris de guerre l’interrompent, si les visages s’enflamment d’une subite rougeur, si les glaives brillent et sortent de leurs fourreaux, et si, quand il crie vengeance, un écho de voix éclatant, immense, indéfinissable, roule dans l’espace et répète : Vengeance !

121. (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Style — Seconde partie. Moyens de former le style. — Chapitre II. De l’exercice du style ou de la composition » pp. 225-318

Il s’avance aux pieds des aigles, le silence règne parmi la foule ; Eudore prend la coupe, les évêques se voilent la tête de leurs robes, les confesseurs poussent un cri, la coupe tombe des mains d’Eudore ; il renverse les aigles, et se tournant vers les martyrs, il dit : Je suis chrétien ! […] On frémit quand il demande les aigles ; on est pressé de douleur en entendant le cri des martyrs. Mais quand ce cri a ramené le héros à son devoir, et qu’il a prononcé ces mots : Je suis chrétien !

122. (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Style — Première partie. Règles générales du style. — Chapitre Ier. Des éléments du style. » pp. 22-78

Tel est ce cri de révolte de Lucifer : Ascendam super altitudinem nubium, similis ero Altissimo. […] C’est alors que ses cris en tonnerres s’éclatent ; Ses soupirs se font vents qui les chênes combattent ; Et ses pleurs, qui tantôt descendaient mollement, Ressemblent au torrent qui, des hautes montagnes, Ravageant et noyant les voisines campagnes, Veut que tout l’univers ne soit qu’un élément.

123. (1863) Principes de rhétorique et de littérature appliqués à l’étude du français

Celle-ci se trouve partout, jusque dans le reste et dans le regard, à plus forte raison dans un mot ou dans un cri du cœur. […] Un cri du cœur, l’instinct même et la logique naturelle des passions, réduites à leurs propres armes, n’ébranleraient pas des résolutions si fortes, et ne remporteraient pas des victoires si disputées. […] L’exorde, quand il n’est pas, comme dans ces exemples, un cri du cœur, un élan de la passion, se tire de vérités générales et imposantes, comme les paroles que nous avons citées d’Auguste ou du Paysan du Danube, comme le début de l’oraison funèbre de Henriette de France. […] — C’est un cri subit de l’âme profondément émue. […] « On en gémit, on en pleure ; voilà ce que peut la terre pour une reine si chérie ; voilà ce que nous avons à lui donner, des pleurs, des cris inutiles.

124. (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section troisième. La Tribune sacrée. — Chapitre VI. Massillon. »

Il n’est devenu impie qu’en se fermant toutes les voies qui pouvaient le conduire à la vérité ; en ne faisant plus de la religion une affaire sérieuse ; en ne l’examinant plus que pour la déshonorer par des blasphèmes et des plaisanteries sacrilèges ; il n’est devenu impie qu’en cherchant à s’endurcir contre les cris de sa conscience, et se livrant aux plus infâmes voluptés.

125. (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XXIII. des figures. — tropes d’invention et tropes d’usage  » pp. 323-338

Malherbe décrit les effets des larmes de saint Pierre : C’est alors que ses cris en tonnerres s’éclatent.

126. (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — De Maistre, 1753-1821 » pp. 377-387

On lui jette un empoisonneur, un parricide, un sacrilége : il le saisit, il l’étend, il le lie sur une croix horizontale, il lève le bras ; alors il se fait un silence horrible, et l’on n’entend plus que le cri des os qui éclatent sous la barre, et les hurlements de la victime.

127. (1867) Morceaux choisis des classiques français, à l’usage des classes supérieures : chefs d’œuvre des prosateurs et des poètes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouvelle édition). Classe de rhétorique

Partout on entend des cris ; partout on voit la douleur et le désespoir, et l’image de la mort. […] Les autres devoirs de la religion furent accomplis avec la même piété et la même présence d’esprit… Tout retentissait de cris, tout fondait en larmes ; le prince seul n’était pas ému, et le trouble n’arrivait pas dans l’asile où il s’était mis. […] M. le duc de Berry, tout d’aussi bonne foi, en versait en abondance, mais des larmes pour ainsi dire sanglantes, tant l’amertume en paraissait grande, et poussait non des sanglots, mais des cris, des hurlements306. […] Le fréquent moucher répondait aux cris du prince son beau-frère. […] Quand il eut gagné l’autre bord, il vit de loin les flammes au milieu desquelles périssaient cinq ou six cents montagnards, dans une grange à laquelle on avait mis le feu, et il entendit leurs cris.

128. (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section I. De l’Art d’écrire correctement. — Chapitre II. De l’arrangement des Mots. » pp. 87-179

Verbes actifs : = une grêle affreuse a dévasté nos campagnes : = les brillants exploits d’un homme de guerre ont illustré une famille obscure : = nous avons entendu les cris effrayants des séditieux, et nous avons bravé la fureur de ces monstres sanguinaires. […] On trouvera encore plusieurs ellipses dans ces vers du même Poète : Mes soldats presque nus dans l’ombre intimidés ; Les rangs de toutes parts mal pris et mal gardés ; Le désordre partout redoublant les alarmes ; Nous-mêmes contre nous tournant nos propres armes ; Des cris que les rochers renvoyaient plus affreux ; Enfin toute l’horreur d’un combat ténébreux ; Que pouvait la valeur dans ce trouble funeste ? Les substantifs sujets, soldats, rangs, cris, horreur, dont le verbe est sous-entendu, forment autant d’ellipses.

129. (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre X. Petits poèmes. »

Perse, en ses vers obscurs, mais serrés et pressants, Affecta d’enfermer moins de mots que de sens, Juvénal, élevé dans les cris de l’école, Poussa jusqu’à l’excès sa mordante hyperbole. […] Ce cri fut à la fois un cri de joie, d’admiration, d’étonnement, de reconnaissance, causé par une multitude d’idées aussi frappantes par elles-mêmes que par leur nouveauté.

130. (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Principes de rhétorique. — Chapitre V. De la disposition. »

À ces cris, Jérusalem redoubla ses pleurs ; les voûtes du temple s’ébranlèrent ; le Jourdain se troubla, et tous ses rivages retentirent du son de ces lugubres paroles : comment est mort cet homme puissant qui sauvait le peuple d’Israël ? 

131. (1811) Cours complet de rhétorique « Livre quatrième. De la disposition oratoire, ou de l’Ordre mécanique du discours. — Chapitre II. Application du chapitre précédent au discours de Cicéron pour Milon. »

Leurs cris, s’ils osent en faire entendre aujourd’hui, seront un motif de plus pour vous, de conserver un citoyen qui brava constamment, pour votre salut, et cette classe méprisable et ses insolentes clameurs ».

132. (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section III. De l’Art d’écrire pathétiquement. — Observations générales sur l’Art d’écrire les Lettres » pp. 339-364

Il va sur cette petite colline avec huit ou dix personnes ; on tire de loin à l’aventure un malheureux coup de canon qui le coupe par le milieu du corps, et vous pouvez penser les cris et les pleurs de cette armée : le courrier part à l’instant ; il arriva lundi, comme je vous ai dit, de sorte qu’à une heure l’une de l’autre, le Roi eut une lettre de M.

133. (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Première partie - Préceptes généraux ou De la composition littéraire. — Chapitre premier. De l’invention. »

C’était la voix des bons principes qui s’élevait contre celle des principes mauvais ; c’était le cri de la Rhétorique alarmée qui s’échappait de consciences bourrelées par le remords.

134. (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre II. — Choix des Pensées »

18° Pensées sublimes Les pensées sublimes consistent en une idée, ou une suite d’idées les plus grandes et les plus profondes que l’on puisse concevoir, qui nous saisissent et nous frappent tellement qu’elles nous arrachent un cri d’admiration.

135. (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Fénelon 1651-1715 » pp. 118-132

Aboi signifie cri d’un chien.

136. (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Victor Hugo Né à Besançon en 1802 » pp. 540-556

Les enfants 4 Lorsque l’enfant5, paraît, le cercle de famille Applaudit à grand cris ; son doux regard qui brille   Fait briller tous les yeux ; Et les plus tristes fronts, les plus souillés peut-être, Se dérident soudain à voir l’enfant paraître,   Innocent6 et joyeux.

137. (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie —  Lamennais, 1782-1854 » pp. 455-468

Les jeux se mêlent au carnage ; de toutes parts, on s’empresse pour jouir de l’agonie et de la mort des innocents qu’on égorge ; et ce cri barbare : Les chrétiens aux lions !

138. (1813) Principes généraux des belles-lettres. Tome III (3e éd.) « Principes généraux des belles-lettres. » pp. 1-374

tout sentoit notre douleur profonde : Tout annonçoit nos maux, le ciel, la terre et l’onde, Le hurlement des chiens et le cri des oiseaux. […] Toute l’armée, qui a su que les Dieux ont ordonné le sacrifice d’Iphigénie, s’est opposée à sa fuite, et demande à grands cris la victime. […] Songe, songe, Céphise, à cette nuit cruelle, Qui fut pour tout un peuple une nuit éternelle : Figure-toi Pyrrhus(a), les yeux étincelans, Entrant à la lueur de nos palais brûlans ; Sur tous mes frères morts se faisant un passage, Et de sang tout couvert échauffant le carnage : Songe aux cris des vainqueurs, songe aux cris des mourans, Dans la flamme étouffés, sous le fer expirans : Peins-toi dans ces horreurs Andromaque éperdue : Voilà comme Pyrrhus vînt s’offrir à ma vue ; Voilà par quels exploits il sut se couronner ; Enfin voilà l’époux que tu veux me donner.

139. (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XXII. des figures. — figures par rapprochement d’idées semblables  » pp. 301-322

Je crois voir l’Amour dans les airs rire et battre des ailes ; je crois l’entendre pousser des cris d’allégresse et dire : Hercule est vengé ! 

140. (1862) Cours complet et gradué de versions latines adaptées à la méthode de M. Burnouf… à l’usage des classes de grammaire (sixième, cinquième, quatrième) pp. -368

Tout contrefacteur ou débitant de contrefaçons de cet Ouvrage sera poursuivi conformément aux lois. Toutes mes Editions sont revêtues de ma griffe. Avant-propos. Le succès toujours croissant de la nouvelle Méthode, à laquelle ce Cours est adapté, nous dispense d’en faire l’éloge, et d’ajouter un tardif et obscur hommage aux suffrages éminents qui l’ont accueillie dès son apparition. En offrant au public ce recueil, nous n’avons point la prétention chimérique de suivre pas à pas la théorie de l’auteur, de présenter chacun des exercices qui composent notre ouvrage, comme le développement spécial d’une règle de la Méthode.

141. (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Racine 1639-1699 » pp. 415-440

C’est le cri de l’âme.

142. (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Lacordaire, 1802-1861 » pp. 542-557

C’est que la gloire est le cri de la sympathie et de la reconnaissance ; la dette de l’humanité envers le génie ; le prix des services qu’elle reconnaît en avoir reçu et qu’elle paye avec ce qu’elle a de plus précieux, son estime.

143. (1867) Rhétorique nouvelle « Deuxième partie. L’éloquence du barreau » pp. 146-

» On admire l’art des poëtes qui ont su rendre avec cette vérité les cris de la nature ; mais on n’admire pas moins la sagesse des législateurs athéniens qui interdirent à cet art dangereux l’accès des tribunaux.

144. (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section première. La Tribune politique. — Chapitre IV. Continuation du même sujet. Historiens latins. »

Montrez au peuple romain la petite-fille d’Auguste, la veuve de Germanicus ; présentez-lui nos six enfants : le cri de la pitié publique s’élèvera avec la voix des accusateurs ; et ceux qui supposeront des ordres coupables ne trouveront ni croyance ni pardon ».

145. (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre I. — Défauts et qualités de la phrase »

L’Enfant L’homme enfant, jeté par le ciel sur la terre, s’y montre d’abord nu, faible, sans défense, sans intelligence ; son premier cri est un gémissement, son premier accent est une plainte, sa première sensation est une douleur.

146. (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Molière 1622-1672 » pp. 379-400

Là, votre pruderie et vos éclats de zèle Ne furent pas cités comme un fort bon modèle ; Cette affectation d’un grave extérieur, Vos discours éternels de sagesse et d’honneur, Vos mines4 et vos cris aux ombres d’indécence Que d’un mot ambigu peut avoir l’innocence, Cette hauteur d’estime où vous êtes de vous, Et ces yeux de pitié que vous jetez sur tous, Vos fréquentes leçons et vos aigres censures5 Sur des choses qui sont innocentes et pures, Tout cela, si je puis vous parler franchement, Madame, fut blâmé d’un commun sentiment.

147. (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section II. De l’Art d’écrire agréablement. — Chapitre II. Des différentes Espèces de Style, et des Figures de Pensées. » pp. 238-278

Je ne dirai pas qu’après tant de conquêtes, il parviendra à la Monarchie universelle de la Grèce, avec plus d’apparence qu’il n’y avait lieu de se défier autrefois qu’il dût parvenir où il est à présent. » On voit encore un exemple de cette figure dans ces vers de la Henriade : Je ne vous peindrai point le tumulte et les cris, Le sang de tous côtés ruisselant dans Parisa, Le fils assassiné sur le corps de son père, Le frère avec la sœur, la fille avec la mère, Les époux expirants sous leurs toits embrasés, Les enfants au berceau sur la pierre écrasés.

148. (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Buffon, 1707-1788 » pp. 282-302

Ils n’ont point d’autre voix qu’un petit cri, screp, screp, fréquent et répété ; ils le font entendre dans les bois dès l’aurore, jusqu’à ce qu’aux premiers rayons du soleil tous prennent l’essor et se dispersent dans les campagnes2.

149. (1872) Recueil de compositions françaises pour préparer au discours latin les candidats au baccalauréat ès-lettres. Première série

Mais les Romains m’appellent : leurs cris redoublés me pressent de leur tendre une main secourable, et de ne pas souffrir qu’un empire si glorieux, qui nous a été laissé par nos ancêtres, soit honteusement exposé aux dangers. […] Mais puisse la terre amoncelée couvrir mes cendres, avant que j’entende tes cris douloureux, avant que je te voie arrachée de ton palais !  […] Et vous, flots qui vous brisez avec fracas sur le rivage, toi promontoire, où souvent ma tête abritée fut mouillée par le vent du midi, où l’écho répondit tant de fois à mes cris de douleur, adieu !

150. (1825) Rhétorique française, extraite des meilleurs auteurs anciens et modernes pp. -433

Au reste, la grande règle est de s’accommoder au caractère, au génie, au goût de l’auditoire à qui on s’adresse, et de prendre garde à ne pas exciter dans l’assemblée des cris de désapprobation, comme il arrive quand l’orateur fait quelque faute remarquable.

151. (1845) Leçons de rhétorique et de belles-lettres. Tome I (3e éd.)

Je crois entendre le bruit confus des tambours, les acclamations des vainqueurs se mêlant aux cris douloureux des mourants. » Une introduction de cette espèce est un effort pénible de l’écrivain pour émouvoir et lui-même et son lecteur, tandis que son imagination languit énervée. […] Une espèce d’oiseau s’appelle coucou d’après le cri qu’il jette. […] J’ai prouvé que les interjections ou les exclamations passionnées furent les premiers éléments des langues ; les hommes s’efforcèrent d’abord de se communiquer mutuellement leurs affections par ces cris et ces gestes expressifs dont la nature seule leur avait enseigné l’usage. […] Comme la manière dont les hommes proféraient d’abord leurs mots et conversaient entre eux était à la fois énergique et expressive, et que par leurs cris et leurs gestes ils donnaient de la force aux idées qu’ils ne pouvaient exprimer qu’imparfaitement, leur langage devait nécessairement être rempli de figures et de métaphores, peu justes sans doute, mais grandes et pittoresques. […] Si ce sauvage ne sait pas le nom de ce qu’il veut, il s’efforcera de se faire comprendre en indiquant avec vivacité l’objet qu’il désire, et en jetant un cri passionné.

152. (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Corneille 1606-1684 » pp. 310-338

Vos applaudissements font tressaillir sa cendre ; Appelé par vos cris, heureux de les entendre, Pour jouir de sa gloire, il descend parmi nous.

153. (1876) Traité de versification latine, à l'usage des classes supérieures (3e éd.) « SECONDE PARTIE. DE LA VERSIFICATION LATINE. — CHAPITRE IV. De la composition des vers. » pp. 295-331

Les Troyens, apercevant enfin l’Italie, la saluent par des cris d’allégresse.

154. (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section première. La Tribune politique. — Chapitre II. Application des principes à la première Philippique de Démosthène, et à la seconde Catilinaire de Cicéron. »

Il ajoutait d’autres invectives, lorsque les clameurs du sénat, et les cris répétés de parricide, ennemi de l’état, le forcèrent enfin de s’arrêter.

155. (1865) De la Versification française, préceptes et exercices à l’usage des élèves de rhétorique. Première partie. Préceptes. Conseils aux élèves.

Au spectacle étonnant de leur chute imprévue, Le prélat pousse un cri qui pénètre la nue.

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