La Satire Ménippée 1594 [Notice] Guise était mort sous le poignard, Henri III sous le couteau ce Jacques Clément ; l’Espagne, Rome et la faction Lorraine se disputaient le droit d’imposer à la France un roi de leur choix.
Il croissait avec la triple garde de ces fortes vertus, comme un enfant de Sparte et de Rome, ou, pour mieux dire encore, comme un enfant chrétien, en qui la beauté du naturel et l’effusion de la grâce divine forment une fête mystérieuse que le cœur ne peut oublier jamais.
Chez lui revivent l’Espagne féodale et Rome républicaine ou impériale.
L’Antithèse est une figure, par laquelle on oppose des pensées les unes aux autres, pour les développer davantage : elle consiste aussi un peu dans le choix des mots opposés, comme on le voit dans cette pensée de La Bruyère : « La vie des Héros a enrichi l’histoire ; et l’histoire a embelli la vie des Héros. » Dans ces vers de la Henriade : De tous ses favoris, Mornaic seul l’accompagne, Mornai son confident, mais jamais son flatteur, Trop vertueux soutien du parti de l’erreur ; Qui signalant toujours son zèle et sa prudence, Servit également son Église et la France ; Censeur des courtisans, mais à la Cour aimé, Fier ennemi de Rome, et de Rome estimé.
Le connétable de Bourbon mène ses bandes au siége de Rome en leur promettant les richesses des cardinaux. […] Cicéron nous dit qu’on ne parlait le pur latin qu’à Rome, et dans certains quartiers de Rome.
comparable, je ne dis pas à tout ce que l’ancienne Rome a eu d’excellents poètes tragiques, puisqu’elle confesse elle-même qu’en ce genre elle n’a pas été fort heureuse, mais aux Eschyle, aux Sophocle, aux Euripide, dont la fameuse Athènes ne s’honore pas moins que des Thémistocle, des Périclès, des Alcibiade, qui vivaient en même temps qu’eux ».
., ont survécu à la science ; ils se sont répandus de proche en proche, perfectionnés de loin en loin ; ils ont suivi le cours des grandes populations : l’ancien empire de la Chine s’est élevé le premier, et presque en même temps celui des Atlantes en Afrique ; ceux du continent de l’Asie, celui de l’Egypte, d’Ethiopie, se sont successivement établis, et enfin celui de Rome, auquel notre Europe doit son existence civile.
Ce sont d’anciennes carrières de pierres, qui fournirent aux constructions de Rome pendant deux mille ans. […] Coriolan avait été exilé de Rome. […] Il fut choisi pour général, et il s’avança, après une brillante campagne contre ses compatriotes, jusque sous les murs de Rome. […] Il s’était emparé des villes du nord et se préparait à fondre sur le midi, principalement pour livrer Rome au pillage. […] Le consul Servilius est rentré à Rome, après avoir gagné deux batailles.
Lucain, né à Cordoue, en Espagne, en 59 de Jésus-Christ, fut élevé à Rome, dans la maison de Sénèque, son oncle. […] Silius Italicus, né à Rome en 65 de Jésus-Christ, a pris un sujet plus national : c’est la deuxième guerre punique.
Quintilien, né à Rome l’an 42 de J.
De Rome en hors l’on nous donna quelque esperance de secours et que le Roy envoyoit M. de Brissac3 nous secourir : qui feust cause que nous accorsismes4 nostre pain à douze onces, les soldatz et les gens de la ville à neuf.
après mille ans de bouleversements, De secousses sans nombre et de vains errements, De cultes abolis et de trônes superbes Dans les sables perdus et couchés dans les herbes, Le temps, ce vieux coureur, ce vieillard sans pitié Qui va par toute terre écrasant sous le pied Les immenses cités regorgeantes de vices, Le temps qui balaya Rome et ses immondices. […] Que sont devenues l’Assyrie, la Grèce, Rome et Carthage ?
Cette partie de la déclamation était, chez les orateurs et les comédiens de la Grèce et de Rome, bien plus véhémente que de nos jours, et Roscius passerait chez nous pour un furieux. […] On croyait que la musique était encore nécessaire à l’éloquence lorsque, du haut de la tribune, ce même Gracchus prononçait ces terribles harangues qui armaient la moitié des citoyens de Rome contre l’autre moitié.
Il ne se souvient pas que si Octave a été l’un des triumvirs, il a pacifié plus tard Rome et le monde, et qu’il a racheté ses crimes. […] Auguste, au contraire, préoccupé, avant tout, des intérêts de Rome, prèt à sacrifier des titres dont il sent tout le poids, sage et modéré dans sa toute-puissance, se montre digne de respect et d’admiration. Sa bonne foi, l’attention qu’il prète aux arguments de Maxime et à ceux de Cinna, la résolution de garder le pouvoir qu’il prend sans enthousiasme, avec l’unique dessein de servir les intérêts de Rome, nous gagnent à sa cause. […] L’occasion de rendre à Rome cette liberté qu’ils regrettent s’est présentée ; ils ont pu le faire sans violence et sans secousse et ils ne l’ont pas voulu. […] C’est ainsi qu’elle nous apparaît dans l’Inde avec Bidpay, en Chine dans les contes moraux qui constituent le bagage littéraire du peuple, en Grèce avec Ésope et Babrius, avec Phèdre à Rome.
« L’Énéide de Virgile ne fut pas à Rome une œuvre native et inspirée : c’est une admirable copie de l’art grec dans le& premiers livres, et un monument indigène, une épopée nationale dans les derniers ; mais dans Ta partie même la plus épique de son ouvrage il est moins vrai qu’Homère, que le Dante, ou même que le Camoëns : il a la simplicité que donnent l’art et le goût, mais non cette naïveté primitive des anciens récits.
Pour moi, je pleurais de joie, lorsque je lisais ces pages ; je ne passais point de nuit sans parler à Alcibiade, Agésilas et autres ; j’allais dans la place de Rome, pour haranguer avec les Gracques, et pour défendre Caton, quand on lui jetait des pierres4.
C’est à Athènes, à Rome, à Florence, en Angleterre, en France, à l’éclat des plus vives lumières, par l’enseignement des plus grands spectacles, sous la protection de la liberté de l’État ou de l’indépendance de la pensée, que se sont formés les maîtres dans l’art de l’histoire.
L’histoire-de Rome, même celle de ses conquêtes, enseigne à la jeunesse la fermeté, la justice, la modération, l’amour de la patrie.
Romam, Rome, complément direct qui suit immédiatement le verbe. — A quoi ? […] Les Troyens furent les fondateurs et les premiers habitants de la ville de Rome. […] Il fut roi dans le temps où il était permis de l’être à Rome.
Dieu les a multipliés et tenus en réserve sous un ciel glacé, pour punir Rome païenne et enivrée du sang des martyrs1 : il leur lâche la bride2, et le monde en est inondé ; mais, en renversant cet empire, ils se soumettent à celui du Sauveur : tout ensemble ministres des vengeances et objets des miséricordes, sans le savoir, ils sont menés comme par la main au-devant de l’Évangile ; et c’est d’eux qu’on peut dire à la lettre qu’ils ont trouvé le Dieu qu’ils ne cherchaient pas3. […] Rome, qui a eu tant d’écrivains très-estimables, ne nous présente qu’un Virgile, qu’un Horace, qu’un Térence, qu’un Catulle, qu’un Cicéron.
C’est ce genre de beautés qui caractérise spécialement les grands génies de la Grèce et de Rome, et dont on trouve si fréquemment des exemples dans Horace.
Sans cesse il vient accuser de témérité, et lier par de timides conseils la noble hardiesse du pinceau créateur : naturellement scrupuleux, il pèse et mesure toutes ses pensées, et les attache les unes aux autres par un fil grossier qu’il veut toujours avoir à la main ; il voudrait ne vivre que de réflexions, ne se nourrir que d’évidence ; il abattrait, comme ce tyran de Rome, la tête des fleurs qui s’élèvent au-dessus des autres : observateur éternel, il vous montrera tout autour de lui des vérités, mais des vérités sans corps, pour ainsi dire, qui sont uniquement pour la raison, et qui n’intéresseraient ni les sens ni le cœur humain.
Puis viendront les diverses espèces de républiques : aristocratique, démocratique, oligarchique, fédérative, une et indivisible ; république de Sparte, d’Athènes, de Rome, de Venise, de Suisse, des Etats-Unis ; république de l’antiquité avec les esclaves, du moyen âge avec la féodalité, de 93 avec la terreur, et bien d’autres encore.
On le trouve en usage chez les Égyptiens, en Grèce, à Rome, chez presque tous les peuples.
Enfin, ce qui lui est surtout particulier, une certaine force, une certaine élévation qui surprend, qui enlève, et qui rend jusqu’à ses défauts, si on lui en peut reprocher quelques-uns, plus estimables que les vertus des autres : personnage véritablement né pour la gloire de son pays ; comparable, je ne dis pas à tout ce que l’ancienne Rome a eu d’excellents poëtes tragiques, puisqu’elle confesse elle-même qu’en ce genre1 elle n’a pas été fort heureuse, mais aux Eschyle, aux Sophocle, aux Euripide, dont la fameuse Athènes ne s’honore pas moins que des Thémistocle, des Périclès, des Alcibiade, qui vivaient en même temps qu’eux2.
Il pense avoir ôté à Rome jusqu’à la liberté de la voix et de la respiration : ou les pauvres Romains sont muets, ou ils n’ouvrent la bouche que pour flatter le tyran.
Voici un échantillon des vers de Fléchier : Apostrophe à Rome Non, Rome, tu n’es plus au siècle des Césars, Où parmi les horreurs de Bellone et de Mars, Tu portais ton orgueil sur la terre et sur l’onde ; Et bravant le destin des puissances du monde, Tu faisais voir en pompe aux peuples étonnés Des souverains captifs et des rois enchaînés… Tout cet éclat passé n’est qu’un éclat frivole, On ne redoute plus l’orgueil du Capitole, Et les peuples instruits, charmés de tes vertus, Adorent ta grandeur, et ne la craignent plus.
Bonaparte courait maintenant à de nouveaux projets ; il se dirigeait vers Rome, pour revenir, non plus sur l’Adige, mais sur Vienne.
Et loin de l’y chercher, C’est à Rome, mes fils, que je prétends marcher. […] Ne vous figurez point que de cette contrée Par d’éternels remparts Rome soit séparée. […] Non, princes, ce n’est point au bout de l’univers Que Rome fait sentir tout le poids de ses fers ; Et, de près inspirant les haines les plus fortes, Tes plus grands ennemis, Rome, sont à tes portes. […] Annibal l’a prédit, croyons-en ce grand homme : Jamais on ne vaincra les Romains que dans Rome. […] Non, il était de Rome.
Ils crurent l’enrichir et l’anoblir en s’ingéniant à transvaser dans son vocabulaire si expressif et sa syntaxe jusqu’alors si logique, non-seulement toute la poésie et toute la science des anciens, mais tous les vocables de Rome et d’Athènes, tous les procédés qui ne pouvaient convenir qu’à une langue née de la synthèse. […] Influence de la langue latine sur la grammaire du XVIe siècle Si Athènes et Paris se touchent, Rome est plus voisine encore de la France.
De plus, Ulysse ne se propose que de consulter le devin Tirésias sur son retour à Ithaque ; chez Virgile, au contraire, au motif de piété filiale qui guide Enée s’ajoute l’intérêt de Rome, dont Anchise lui révèle les destinées, en lui faisant passer en revue la suite de ses descendants. » 3.
Non, il était de Rome… Dix fois, à carte triple, être pris le premier !
et certainement il n’y avait autour de nous ni Catilina, ni périls, ni factions, ni Rome ; mais aujourd’hui la banqueroute, la hideuse banqueroute est là ; elle menace de consumer vous, vos propriétés, votre honneur : et vous délibérez1 !
Après cette description vive et touchante, l’orateur invoquant les lois, qui défendaient de condamner au supplice des verges ou de la mort un citoyen de Rome, sans l’ordre du peuple romain, s’écrie pour faire sentir toute l’injustice de cet indigne traitement : « Ô doux nom de la liberté, ô admirable prérogative de notre ville ! […] Que doit ce donc être, lorsque je parle à l’auguste sénat de Rome, aux auteurs des lois, des jugements et de notre jurisprudence, etc. » ? […] Le consul Marcellus73 avait pris le parti de Pompée74 contre César75, qui étant devenu vainqueur, l’exila de Rome, et le rappela ensuite à la prière du sénat.
Le stoïcien Rutilius, par la sainteté de ses mœurs, était à Rome un autre Socrate ; il fut calomnié comme lui, et comme lui se laissa condamner, sans vouloir qu’on prît sa défense. […] Sommes-nous dans Rome ou dans Athènes ? […] Tous les poètes latins qui étaient là le prirent pour un ancien Romain à son air et à son style ; mais les poètes français sont fort fâchés qu’on fasse des vers dans une langue qu’on ne parle plus, et disent que, puisque Lucrèce, né à Rome, embellissait Épicure en latin, son adversaire, né à Paris, devait le combattre en français. […] L’Eloquence véritable commença à se montrer dans Rome du temps des Gracques, et ne fut perfectionnée que du temps de Cicéron. […] La température du climat introduira dans un pays froid et humide un goût d’architecture, d’ameublements, de vêtements, qui y sera fort bon, et qui ne pourra être reçu à Rome, en Sicile.
Rome entière noyée au sang de ses enfants. […] : Rome entière noyée au sang de ses enfants.
Pour ne parler que des femmes, voyez ces femmes toutes viriles de Corneille, que Balzac appelait d’ adorables furies, et dans Racine, ces la Vallière égarées à la cour du roi de Pont et des empereurs de Rome ; parcourez ensuite les femmes idéales et vaporeuses du drame allemand ou anglais ; passez aux romanciers, depuis Richardson, peintre si souvent fidèle, et qu’en dépit de la fastidieuse minutie de ses détails d’intérieur, on a eu tort de condamner à un complet oubli, jusqu’aux belles et chastes figures de Walter Scott, jusqu’aux portraits si chaudement et si spirituellement faux de la plupart des romanciers français de notre âge.
Rome entière le désavouera-t-elle en le condamnant ?
Dans nos temps modernes, il faut avouer que, parmi les nations européennes, l’art oratoire n’a pas été considéré comme un objet aussi important, ni cultivé avec autant de soin que dans la Grèce et à Rome. […] messieurs, à propos d’une ridicule motion du Palais-Royal, d’une risible insurrection qui n’eut jamais d’importance que dans les imaginations faibles ou les desseins pervers de quelques hommes de mauvaise foi, vous avez entendu naguère ces cris forcenés, Catilina est aux portes de Rome, et l’on délibère ; et certes il n’y avait autour de nous ni Catilina, ni périls, ni factions, ni Rome… Mais aujourd’hui la banqueroute, la hideuse banqueroute est là ; elle menace de consumer vous, vos propriétés, votre honneur… et vous délibérez ! […] De plus, il faut se souvenir que les juges civils et criminels étaient, à Rome et en Grèce, ordinairement beaucoup plus nombreux que parmi nous, et formaient une espèce d’assemblée populaire. […] Telles sont les raisons pourquoi les larmes de la pitié sont souvent mises en usage comme moyens de succès ; pourquoi certains mouvements qui seraient réputés théâtraux parmi nous étaient communément employés au barreau de Rome. […] Sur le point de s’embarquer à Messine et se croyant en sûreté, il avait prononcé la menace que, lorsqu’il serait de retour à Rome, Verrès entendrait parler de lui, et qu’il lui ferait rendre compte de sa conduite pour avoir jeté dans les fers un citoyen.
Et certainement il n’y avait autour de nous ni Catilina, ni périls, ni factions, ni Rome… » Par conséquent l’amplification était mauvaise, puisque les circonstances ne la justifiaient pas ; tandis que quand Mirabeau ajoute : « Mais aujourd’hui la banqueroute, la hideuse banqueroute est là ; elle menace de consumer tout, vos propriétés, votre honneur, et vous délibérez !
Les meilleurs épigrammatistes latins sont Catulle, né à Vérone l’an 86 avant Jésus-Christ, et Martial, né en Espagne vers le milieu du premier siècle de l’ère chrétienne, qui passa la plus grande partie de sa vie à Rome.
Il me semble que cela ne peut être dans les desseins du Seigneur, qui successivement a fait Rome pour l’homme ancien et Paris pour l’homme nouveau.
La Métalepse parle à demi, mais découvre Par un mot le secret d’aller de Rome à Douvre. […] Rome et l’Italie en cendres Me feront honorer Sylla ? […] Ce droit saint et sacré rompt tout autre lien ; Rome a choisi mon bras, je n’examine rien. […] Il y aurait disparate dans le discours d’un homme qui s’interromperait au milieu d’une dissertation sur les antiquités de Rome, pour parler d’un tout autre sujet.
Le mot de la Bible : « que la lumière soit, et la lumière fut », le Jupiter d’Homère ébranlant l’Olympe d’un signe de tête, sont sublimes sans doute, parce que l’homme physique sent toute sa faiblesse devant la puissance surnaturelle qui fait si simplement de si grandes choses ; mais Socrate et Bailly en face de la mort, mais Régulus au sénat de Rome et Boissy d’Anglas à la Convention ne sont pas moins sublimes, parce que l’homme moral sent toute sa faiblesse devant la puissance surhumaine qui, elle aussi, fait si simplement de si grandes choses.
Réticence imitée de Racine, Britannicus, IV, 2 : Et ce même Sénèque, et ce même Burrhus Qui depuis… Rome alors estimait leurs vertus.
Ce fut alors qu’il édita certains traités d’Hippocrate et de Galien ; nous savons aussi que le cardinal du Bellay se fit accompagner par maître François dans son ambassade à Rome.
Dans Racine, Mithridate dit qu’il n’est point de rois Qui, sur le trône assis, n’enviassent peut-être, Au-dessus de leur gloire un naufrage élevé Que Rome et quarante ans ont à peine achevé. […] Racine a souvent employé cette figure avec succès : J’appelai de l’exil, je tirai de l’armée Et ce même Sénèque et ce même Burrhus, Qui depuis… Rome alors estimait leurs vertus. […] Je les peins dans le meurtre à l’envi triomphants, Rome entière noyée au sang de ses enfants.
L’une des plus remarquables est celle que Corneille met dans la bouche de Camille : elle fait frémir d’horreur : Qu’elle-même (Rome) sur soi renverse ses murailles, Et de ses propres mains déchire ses entrailles.
Quatre cents ans après la fondation de Rome. […] Le mot Urbs, chez les Romains, désignait la ville de Rome. […] Le sénat gémit ; les chevaliers se lamentent ; Rome entière est en pleurs ; les villes municipales se désolent ; les colonies sont au désespoir ; les campagnes elles-mêmes déplorent la perte d’un citoyen si bienfaisant, si utile, si débonnaire. […] C'était aussi l’habillement des hommes chez les Gaulois. — Trabea(de trabs), la trabée, vêtement des rois de Rome, et, après leur expulsion, celui des consuls, des augures et des chevaliers romains. — Pallium, longue robe ou manteau à l’usage des Grecs, surtout des philosophes. — Sagum, espèce de saye rouge que l’on mettait sur la tunique.
Je lis cet éloge éloquent Que Thomas a fait savamment Des dames de Rome et d’Athène ; On me dit : « Partez promptement, Venez sur les bords de la Seine, Et vous en direz tout autant Avec moins d’esprit et de peine. » Ainsi du monde détrompé, Tout m’en parle, tout m’y ramène.
., et Martial, qui, né en Espagne, vers le milieu du premier siècle de l’ère chrétienne, passa la plus grande partie de sa vie à Rome.
Leclerc dans sa rhétorique, quand Socrate préparait ses auditeurs au grand théâtre des luttes judiciaires et des délibérations publiques, leurs exercices oratoires n’avaient certainement ni la même étendue ni la même forme que les discours de Démosthènes : et quand Plotius vint donner à Rome les premières leçons d’éloquence latine, les déclamations de ses élèves ne ressemblaient sans doute ni à la seconde Philippique, ni aux plaidoyers pour Cluentius et pour Milon. […] Mais pour que l’éloquence politique acquière généralement cet empire, il faut supposer d’abord que l’ esprit national est généralement bon et sain, comme il l’était dans les beaux siècles de la Grèce et de Rome ; et il faudrait s’attendre à un effet tout contraire, si une nation nombreuse se trouvait tout-à-coup composée de parleurs et d’auditeurs, précisément à l’époque où ayant perdu le frein de la religion et de la morale, elle aurait aussi rompu le joug de toute autorité.
Les grands historiens de la Grèce et de Rome n’ont jamais manqué à cette fidélité sévère de costume et de mœurs ; et c’est ce qui nous attache et nous rappelle encore si puissamment à la lecture de leurs ouvrages ; c’est ce qui sollicite et obtient si facilement de nous le pardon des fables qu’ils débitent et des erreurs nombreuses où il était impossible que le préjugé et l’ignorance ne les entraînassent pas fréquemment.