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106. (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre XII. Poésie dramatique. »

Euripide, le troisième tragique des Grecs, naquit à Salamine, quinze ans après Sophocle, s’attacha d’abord aux philosophes, et eut pour maître Anaxagore. […] Mais sitôt que des philosophes et des dieux, on eut osé en venir aux magistrats mêmes, ceux-ci trouvèrent que la plaisanterie passait les bornes : ils firent une loi qui défendait de nommer les personnes.

107. (1892) La composition française aux examens du baccalauréat de l’enseignement secondaire moderne, d’après les programmes de 1891, aux examens de l’enseignement secondaire des jeunes filles et aux concours d’admission aux écoles spéciales pp. -503

Il fait l’éloge du citoyen, du savant et du philosophe, et rappelle les relations que Franklin a eues avec la France. […] Vous imaginerez un dialogue entre deux philosophes dont l’un attaque et l’autre défend le droit de propriété. […] Beaumarchais s’inspira plus d’une fois des mêmes idées et ne fut pas plus heureux que Diderot ; Sedaine fit applaudir le Philosophe sans le savoir. […] Les courtisans s’éloignent du ministre déchu, les philosophes le recherchent. […] Il me semble, à vrai dire, que vous en parlez trop en écrivain et en philosophe.

108. (1811) Cours complet de rhétorique « Livre quatrième. De la disposition oratoire, ou de l’Ordre mécanique du discours. — Chapitre premier. »

Mais Quintilien, qui fait cette remarque judicieuse, et qui proscrit si positivement l’abus, ne laisse pas d’établir partout la nécessité de l’usage, et d’observer qu’il faut posséder la dialectique en philosophe, et l’employer en orateur.

109. (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre XIII. Genre oratoire, ou éloquence. »

C’est ainsi qu’on trouve l’éloquence dans les ouvrages du moraliste et du philosophe, dans les récits de l’historien, dans les vers du poète, et parfois même dans une simple lettre.

110. (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Fontenelle. (1657-1757). » pp. 110-119

Il n’y a pas lieu de s’étonner qu’Homère, en représentant les divinités du paganisme comme aussi folles que les hommes, ait encouru le blâme des philosophes.

111. (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Alfred de Musset 1810-1857 » pp. 564-575

Avec Dieu, il ne faut être ni savant, ni philosophe, mais enfant, écolier, et tout au plus poëte.

112. (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Balzac, 1596-1655 » pp. 2-10

À la vérité, si c’était là l’éloquence, l’opinion de ce philosophe, qui mettait la rhétorique au nombre des connaissances voluptueuses1, aurait quelque fondement.

113. (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Style — Seconde partie. Moyens de former le style. — Chapitre Ier. Des exercices préparatoires à la composition » pp. 209-224

On trouve de magnifiques amplifications par les causes et les effets dans la description de la mort d’Euryale, par Virgile, et dans la peinture de la peste des animaux, par La Fontaine ; et par les effets seulement, dans l’Oraison funèbre de Turenne, lorsque Fléchier rappelle les suites de la bonne fortune sur un général vainqueur ; dans celle de la reine d’Angleterre, lorsque Bossuet décrit les effets de la persécution protestante ; dans l’Enfant prodigue, de Massillon, lorsque celui-ci énumère les suites funestes de la volupté ; dans le premier acte d’Athalie, quand Joad expose les effets de la puissance de Dieu, et dans les Pensées de M. de Bonald, lorsque cet illustre philosophe fait justice en ces termes d’une des maximes de la Révolution : La liberté, l’égalité, la fraternité ou la mort ont eu dans la Révolution une grande vogue.

114. (1885) Morceaux choisis des classiques français, prose et vers, … pour la classe de rhétorique

Quelque haute qu’elle soit, l’ambition de la philosophie est infiniment moindre que celle de la religion ; c’est une ambition purement scientifique ; les philosophes étudient, observent, discutent ; leurs travaux produisent des systèmes, des écoles. […] Après les expériences que nous avons faites, il n’est plus permis aujourd’hui, à un historien, à un philosophe, qui ont à juger les puissants athlètes qui à travers les ruines relèvent l’autorité réformée et rajeunie, d’oublier les abîmes où l’esprit révolutionnaire allait briser les sociétés. […] Il n’y avait plus de noblesse de robe ou d’épée qui se crût spécialement destinée à l’action ; plus de gens de lettres ou de philosophes qui se contentassent du domaine de la pensée. […] Nos titres de noblesse venaient d’être retrouvés, chacun redressa la tête, et ce grand nom de liberté, déshonoré par l’anarchie, proscrit par le despotisme, ne tarda pas à prendre, grâce aux deux philosophes, grâce au spiritualisme, un sens nouveau, légitime et sacré, conciliable avec l’amour de l’ordre et le respect de tous les droits. […] le philosophe est accessible40.

115. (1883) Poétique et Rhétorique (trad. Ruelle)

Dès 1481, Hermann Alemannus avait publié, dans la même ville, une traduction latine de celle du philosophe arabe Averroès. […] Thurot a précisé la différence qui existe entre la rhétorique des philosophes, notamment celle de Platon, la rhétorique des sophistes et celle dont Aristote inaugure l’enseignement : « Entre les rhéteurs qui absorbaient la philosophie dans la rhétorique et les philosophes qui absorbaient la rhétorique dans la philosophie, Aristote a appliqué l’une des maximes fondamentales de sa méthode, qui est de raisonner sur chaque objet conformément aux principes qui sont propres à cet objet. […] Le savant professeur avait touché la question examinée tout à l’heure et marqué la différence de la méthode suivie dans la rhétorique d’Aristote et de celle que pratiquèrent les philosophes procédant de son école. […] Celui du philosophe Stéphanos ou Étienne date d’une époque postérieure à Suidas. […] Cela tient à ce que le fait d’apprendre est tout ce qu’il y a de plus agréable non seulement pour les philosophes, mais encore tout autant pour les autres hommes ; seulement ceux-ci ne prennent qu’une faible part à cette jouissance.

116. (1853) Exercices de composition et de style ou sujets de descriptions, de narrations de dialogues et de discours

Saint Lucien était né à Samosate, ville de Syrie, comme le philosophe qui porte le même nom. […] Malgré tous les obstacles qu’on lui oppose, le philosophe Apollonius pénètre dans le salon somptueux où Gabinien se livrait à une molle indolence. […] Gabinien est saisi de honte et de douleur ; il court avec Apollonius au-devant du sauveur de son fils : il remercie le philosophe et lui demande comment il pourra lui prouver sa reconnaissance. […] Apollonius était un philosophe très-estimé dans Rome et jouissant d’un très-grand crédit. […] Il fut surnommé le Philosophe.

117. (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Fénelon. (1651-1715.) » pp. 101-109

Villemain, composés à la manière de Platon, sont remplis de raisonnements empruntés à ce philosophe, et surtout écrits avec une grâce qui semble lui avoir été dérobée.

118. (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Montesquieu. (1689-1755.) » pp. 130-139

Dès sa première jeunesse, Montesquieu n’avait pas seulement étudié les lois en jurisconsulte ; il les avait approfondies en philosophe, s’appliquant à saisir leurs motifs et à démêler leurs rapports au milieu de tant de contradictions : non content, dans ce but, de s’adresser aux livres, il avait parcouru les principaux pays de l’Europe, en sorte que l’ouvrage qu’il leur a consacré fut l’emploi d’une partie importante de sa vie.

119. (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Bernardin de Saint-Pierre, 737-1814 » pp. 357-367

Ils me plongent dans d’ineffables rêveries, qui souvent ont fait tomber de mes mains les livres des philosophes.

120. (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre VI. — Différents genres d’exercices »

C’est ainsi que La Fontaine nous donne le portrait de son Héron Au long bec, emmanché d’un long cou ; et qu’Andrieux nous fait connaître Frédéric II Qui tout roi qu’il était fut un penseur profond ; Redouté de l’Autriche, envié dans Versailles, Cultivant les beaux-arts au sortir des batailles, D’un royaume nouveau la gloire et le soutien, Grand roi bon philosophe, et fort mauvais chrétien. […] La Fontaine, en sa qualité d’écrivain philosophe, répand chaque instant dans ses fables des réflexions et des sentences remarquables.

121. (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section deuxième. La Tribune du Barreau. — Chapitre III. Analyse et extraits des Harangues d’Eschine et de Démosthène, pour et contre Ctésiphon. »

Imaginez-vous entendre Solon, ce grand philosophe, ce législateur fameux, dont les excellentes lois ont affermi chez nous la démocratie ; et Aristide, cet homme juste et désintéressé, qui a réglé les contributions de la Grèce, et dont le peuple, après sa mort, a doté les filles : l’un, vous conjurer avec cette douceur qui lui était si naturelle, de ne point préférer aux lois et à votre serment, les phrases éloquentes de Démosthène ; l’autre, se plaindre du mépris de la justice, vous demander si vous ne rougissez pas, en voyant que vos pères ont presque fait mourir, ont banni d’Athènes et de toute l’Attique Arthénius de Zélie, qui avait apporté chez les Grecs l’or des Perses ; Arthénius qui ne faisait que passer dans Athènes, qui était uni aux Athéniens par le droit de l’hospitalité ; et que vous, vous allez honorer d’une couronne d’or Démosthène, qui n’a pas apporté de l’or des Perses, mais qui en a reçu, et qui en possède encore pour prix de ses trahisons.

122. (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre II. division de la rhétorique. — de l’invention  » pp. 24-37

« C’est en vain, dit le dernier, que l’orateur se flatte d’avoir le talent de persuader les hommes, s’il n’a acquis celui de les connaitre… Il a fallu un Platon pour former un Démosthène, afin que le plus grand des orateurs fit hommage de toute sa réputation au plus grand des philosophes. » 8.

123. (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XI. du corps de l’ouvrage. — narration, description  » pp. 146-160

C’est le plan qu’ont adopté quelques philosophes et publicistes de notre siècle.

124. (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XIV. de la fin  » pp. 189-202

Socrate, au contraire, et Platon, philosophes plutôt qu’artistes en cet endroit, proclament la loi que plus tard nos mélodrames du boulevard ont religieusement suivie : récompense pour la vertu, châtiment pour le crime, ut bono bene, malo male sit.

125. (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XV. de l’élocution  » pp. 203-216

Le ton du philosophe pourra devenir sublime toutes les fois qu’il parlera des lois de la nature, de l’être en général, de l’espace, de la matière, du mouvement et du temps, de l’âme, de l’esprit humain, des sentiments, des passions ; dans le reste, il suffira qu’il soit noble et élevé.

126. (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Deuxième partie. Rhétorique. — Chapitre III. — Disposition »

« C’est, selon Marmontel le premier travail de l’orateur, du philosophe, de l’historien, de tout homme qui se propose de faire un tout qui ait de l’ensemble et de la régularité. » Si nous commençons par nous tracer un plan, nous appellerons à nous les idées ; elles se réveilleront dans notre imagination, et nous pourrons ensuite les mettre en œuvre.

127. (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Joubert, 1754-1824 » pp. 388-398

Ce philosophe en parle bien à son aise.

128. (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section II. Des Ouvrages en Vers. — Chapitre II. Des petits Poèmes. »

Le poète peut aussi, appréciant les choses en vrai philosophe, prendre un ton grave et sérieux, lancer des traits vifs et piquants contre les défauts, les vices des hommes, et les tracer avec des couleurs mâles et vigoureuses : c’est ce que fait Gresset dans ces vers de la Chartreuse. […] Philosophe aimable et plein d’urbanité, poète ingénieux et délicat, il n’attaque les vices et les travers des hommes qu’en riant, ou en les couvrant de ridicule. […] Dans la satire et l’épître morale, c’est un philosophe austère ou badin qui censure les mœurs.

129. (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre V. — Qualités particulières du Style »

Le ton du philosophe pourra devenir sublime toutes les fois qu’il parlera des lois de la nature, de l’être en général, de l’espace, de la matière, du mouvement et du temps, de l’âme, de l’esprit humain, des sentiments, des passions ; dans le reste, il suffira qu’il soit noble et élevé. […] Dieu a voulu ainsi apprendre aux hommes qu’il n’a point besoin, pour le récit des grandes choses qu’il a faites, de recourir à la vanité de l’éloquence ni de s’assimiler aux savants ou aux philosophes qui font si complaisamment parade d’esprit et de science dans leurs écrits.

130. (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — La Fontaine 1622-1695 » pp. 339-378

Mais, dans les œuvres qui nous restent de ce philosophe couronné, il n’y a rien qui soit relatif à cet apologue. […] Tous les philosophes du monde, fondus ensemble, n’auraient pu parvenir à donner l’Armide de Quinault, ni les Animaux malades de la peste, que fit La Fontaine, sans savoir même ce qu’il faisait.

131. (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre IV. Genre didactique. »

Lucien a fait aussi des dialogues pour censurer les vices des hommes, pour jeter du ridicule sur les faux dieux et sur les philosophes du paganisme.

132. (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « XVIe siècle — Prose — Rabelais, 1483-1553 » pp. -

Composé de marbre et de boue, ce monument qu’on pourrait appeler l’apocalypse d’un philosophe, devait être la proie des commentateurs.

133. (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Nisard. Né en 1806. » pp. 585-597

Est-il vrai que plus d’un auditeur de la Sorbonne, sous le charme de tant de belles paroles sur Dieu, l’homme, le monde et leurs rapports, s’achemina vers Notre-Dame2 plus qu’à demi conquis aux vérités religieuses qu’enseignaient, du haut de la chaire chrétienne, des prédicateurs plus éloignés des voies des grands sermonnaires que le philosophe ne l’était des voies de Descartes ?

134. (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Fénelon 1651-1715 » pp. 118-132

Cet ouvrage est-il le rêve d’un utopiste et d’un poëte, ou le vœu d’un philosophe et d’un sage ?

135. (1876) Traité de versification latine, à l'usage des classes supérieures (3e éd.) « PREMIÈRE PARTIE. DE L'ÉLÉGANCE LATINE. — CHAPITRE IV. Des Figures. » pp. 144-262

Voilà ce que disent les ignorants ; vous, philosophes, que dites-vous ? […] Ainsi, les mots philosophe, orateur, poète, roi, ville, etc., sont des noms communs ; mais, par antonomase, on en fait des noms particuliers équivalant à des noms propres. Quand les auteurs anciens disent le Philosophe, ils entendent Aristote ; et quand les Latins disent l’Orateur, ils entendent Cicéron ; quand ils disent le Poète, ils veulent nommer Virgile. […] C'était aussi l’habillement des hommes chez les Gaulois. — Trabea(de trabs), la trabée, vêtement des rois de Rome, et, après leur expulsion, celui des consuls, des augures et des chevaliers romains. — Pallium, longue robe ou manteau à l’usage des Grecs, surtout des philosophes. — Sagum, espèce de saye rouge que l’on mettait sur la tunique.

136. (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Bossuet. (1627-1704.) » pp. 54-68

Il ira, cet ignorant dans l’art de bien dire, avec cette locution1 rude, avec cette phrase qui sent l’étranger, il ira en cette Grèce polie, la mère des philosophes et des orateurs, et, malgré la résistance du monde, il y établira plus d’églises que Platon n’y a gagné de disciples par cette éloquence qu’on a crue divine.

137. (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Molière 1622-1673. » pp. 27-43

En admirant le philosophe que Boileau surnomma le Contemplateur, on aime le comédien qui mourut victime de son art et de sa bienfaisance.

138. (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Ponsard 1814-1868 » pp. 583-600

— Je ne vois rien d’où sorte un prochain résultat ; J’entends le philosophe, et non l’homme d’État.

139. (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XXII. des figures. — figures par rapprochement d’idées semblables  » pp. 301-322

La poésie s’en accommode mieux que la prose, l’éloquence mieux que l’histoire ; le genre didactique ne la dédaigne pas, la sentence acquiert par elle plus de netteté et d’énergie : les Essayistes anglais l’ont souvent employée avec un bonheur extrême ; chez les poëtes et les orateurs, elle sera plus brillante et plus élastique ; chez les philosophes et les historiens, plus significative et plus rigoureuse.

140. (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section première. La Tribune politique. — Chapitre III. De la partie oratoire dans les Historiens anciens. Historiens grecs. »

Ce serait une carrière bien intéressante à parcourir pour le rhéteur philosophe, que de suivre la marche et les progrès de l’éloquence, depuis Hérodote jusqu’à Tacite.

141. (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « Introduction » pp. -

Les philosophes y coudoient les fanatiques ; le scepticisme y avoisine les fortes convictions ; l’ironie s’y mêle à l’enthousiasme ; tous les contrastes s’y heurtent au milieu d’une effervescence où le moindre choc d’opinions provoque des explosions redoutables.

142. (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — La Bruyère 1646-1696 » pp. 100-117

le philosophe est accessible.

143. (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Racine 1639-1699 » pp. 415-440

Harmenopule, jurisconsulte grec, né à Constantinople en 1320. « Hérille, soit qu’il parle, qu’il harangue ou qu’il écrive, veut citer : Il fait dire au prince des philosophes que le vin enivre, et à l’orateur romain que l’eau le tempère.

144. (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Chateaubriand, 1768-1848 » pp. 409-427

» Si vous les voyez en économiste, elles vous désoleront ; si vous les contempliez en artiste, en poëte, et même en philosophe, vous ne voudriez peut-être pas qu’elles fussent autrement.

145. (1867) Rhétorique nouvelle « Deuxième partie. L’éloquence du barreau » pp. 146-

Ce n’est pas un philosophe ce Fabricius, qui montre aux Samnites ses oreilles, ses yeux, son nez, sa bouche, son gosier, son ventre, et qui leur dit : — « Tant que je tiendrai tout cela en bride, je n’aurai besoin de rien.

146. (1868) Morceaux choisis des écrivains contemporains à l’usage des classes supérieurs de l’enseignement classique et spécial. Prose et poésie

Les philosophes de la Grèce énoncèrent, dans l’enceinte de leurs écoles, quelques grandes vérités morales ; et Platon avait eu de sublimes pressentiments sur les destinées humaines. […] Dans cette voie, Buffon, arrivant le premier, avec une imagination juste et un esprit élevé, et trouvant sous ses yeux une nature encore nouvelle pour le peintre philosophe, n’a point exagéré les couleurs. […] C’est par l’étude attentive et impartiale de l’homme et de ses facultés que nous parviendrons à démêler la part d’erreur et de vérité étroitement mêlée dans les conceptions des philosophes. […] Jouffroy une place élevée parmi les philosophes et les écrivains de notre temps. […] Mais l’homme lui-même ne s’élève que tard à la conception de cette pensée, et c’est au philosophe à déterminer les causes qui font naître dans notre esprit le problème de notre destinée.

147. (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section I. Des Ouvrages en Prose. — Chapitre I. Du Discours oratoire. »

On voit aussi que l’orateur définit les choses bien autrement que le philosophe, qui en donne une définition sèche et entièrement dénuée d’ornements. […] Imaginez-vous entendre Solon76, qui par tant d’excellentes lois, prit soin de munir le gouvernement populaire, ce philosophe, ce législateur incomparable, vous conjurer avec une douceur et une modestie dignes de son caractère, que vous vous gardiez bien d’estimer plus les phrases de Démosthène, que vos serments et vos lois.

148. (1827) Résumé de rhétorique et d’art oratoire

La langue du barreau avait déjà été réformée par l’influence du célèbre chancelier d’Aguesseau ; il en avait banni les termes sauvages pour y substituer ceux qu’il avait empruntés à la littérature et aux sciences : après avoir fait de nouvelles conquêtes sur les littérateurs et les philosophes, elle est arrivée aujourd’hui au même degré de pureté que le langage des autres sciences. […] Les philosophes succédèrent aux poètes dans l’importante mission d’éclairer les peuples, et ils introduisirent dans la composition un style plus simple et plus châtié. […] Il ne faut pas non plus perdre de vue ce précepte de Marmontel : « Il y a, dit-il, des phénomènes dans la nature, des opérations dans les arts qui, quoique présents à tous les hommes, ne frappent vivement que les yeux des philosophes ou des artistes ; ces idées, d’abord réservées au langage des sciences, ne doivent passer dans le style oratoire qu’à mesure que la lumière des sciences et des arts se répand dans la société ; il ne faut les hasarder qu’avec la certitude que les deux termes sont bien connus, et que le rapport en est juste et sensible. » Évitez aussi avec soin de mêler, dans le cercle de la métaphore, l’expression simple au style figuré, et ne construisez jamais une période de telle sorte qu’une partie soit métaphorique et l’autre littérale, ce qui produit toujours une confusion désagréable. […] Nous y trouvons leurs poètes et leurs philosophes les plus célèbres, mais surtout leurs plus grands orateurs ; et quoique la poésie et la philosophie n’aient pas été anéanties parmi eux après cette époque mémorable, on retrouve à peine les traces de l’éloquence. […] Vers la même époque, quoiqu’un peu plus tard que les philosophes dont nous avons rappelé les noms, florissait Isocrate.

149. (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre IV. Genre dramatique. »

Le poète comique n’est pas toujours un homme gai ; c’est souvent, comme Molière, un philosophe sérieux et observateur, qui connait à fond le cœur humain et la société, qui en saisit les côtés faibles et les traduit sur la scène avec génie ou avec esprit.

150. (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre I. — Défauts et qualités de la phrase »

C’est le genre de certains auteurs précieux et maniérés et auxquels nous ne pouvons adresser d’autre conseil que celui de Maynard ou celui de Boileau, c’est-à-dire un sage silence ou une mûre réflexion, voici un exemple de ce défaut ; un de nos écrivains s’efforce d’exprimer ce que c’est que la Naïveté : « On est naïvement héros, naïvement scélérat, naïvement dévot, naïvement beau, naïvement orateur, naïvement philosophe ; sans naïveté, point de beauté : on est un arbre, une fleur, une plante, un animal naïvement ; je dirai presque que de l’eau est naïvement de l’eau, sans quoi elle visera à de l’acier poli et au cristal.

151. (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Molière 1622-1672 » pp. 379-400

En admirant le philosophe, que Boileau surnomma le contemplateur, on aime le comédien qui mourut victime de son art et de sa bienfaisance.

152. (1845) Leçons de rhétorique et de belles-lettres. Tome I (3e éd.)

Ils produisent le même effet sur le philosophe et le paysan, sur le jeune enfant et l’homme fait. […] Comme les ouvrages de goût sont ceux sur lesquels un plus grand nombre de personnes de toutes les classes affectent de prononcer sans hésiter, il faut en conclure que le nombre des juges incompétents doit être bien considérable ; mais ce n’est pas plus un juste grief contre la critique, que le grand nombre de faux philosophes ou de mauvais logiciens n’est un grief contre la raison et la philosophie. […] Les anciens philosophes stoïciens et platoniciens agitaient souvent cette question : Utrum nomina rerum sint natura an impositione ? […] Les poètes cédèrent aux philosophes le privilége d’instruire les hommes ; et ceux-ci, dans leurs dissertations diverses, se servirent de ce style simple et sans ornement que l’on appelle prose. […] Dans son traité intitulé Avis à un auteur, il consacre deux ou trois pages à Aristote, sans le nommer jamais autrement que « le modèle des critiques, le grand génie ou le grand juge de l’art, le prince des critiques, le grand maître de l’art, le philologue consommé ; » c’est encore ainsi que, dans un autre endroit de ce traité, pour désigner Homère, Socrate et Platon, il les appelle « le père vénérable de la poésie, le patriarche des philosophes, et son noble disciple, ce puissant génie. » Cette manière d’indiquer les personnes marque beaucoup d’affectation ; mais elle n’est cependant pas aussi opposée à la précision que les fréquentes circonlocutions qu’il emploie pour exprimer des idées morales, cherchant toujours bien plus la pompe et l’ornement que la clarté, à, laquelle, comme écrivain philosophe, il devait donner tous ses soins.

153. (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Style — Première partie. Règles générales du style. — Chapitre III. Des ornements du style » pp. 119-206

On dit par antonomase : le sage, pour Salomon ; le prophète, pour David ; le prince des Apôtres, pour saint Pierre ; le poète, pour Homère et Virgile ; l’orateur, pour Démosthènes et Cicéron ; le philosophe, pour Aristote ; le conquérant, pour Alexandre, César, Charlemagne, Napoléon ; le destructeur de Carthage et de Numance, pour le second Scipion l’Africain ; le cygne de Dircé ou de Thèbes, pour Pindare ; le cygne de Mantoue, de Cambrai, pour Virgile et Fénelon ; l’aigle de Meaux, pour Bossuet ; le docteur de la grâce, pour saint Augustin ; le docteur angélique ou l’ange de l’École, pour saint Thomas ; le docteur séraphique, pour saint Bonaventure ; le philosophe de Genève, pour J.

154. (1872) Recueil de compositions françaises pour préparer au discours latin les candidats au baccalauréat ès-lettres. Première série

Qui le pourra entreprendre, si ce n’est un roi philosophe, qui sache par l’exemple de sa propre modération, faire honte à tous ceux qui aiment une dépense fastueuse ?  […] Soyons amis, à dater de ce jour : commençons un combat qui par son issue montre qui de nous deux aura reçu ou donné la vie avec le plus de loyauté. » Traduit de Sénèque le philosophe (voir Corneille, Cinna). […] Évitez ces deux excès : se fier à tout le monde est une faute : ne se fier à personne, en est une aussi ; seulement la première est plus honorable, la seconde plus sûre. » Traduit d’une lettre de Sénèque le philosophe.

155. (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre V. Ouvrages historiques. »

L’auteur n’avait, disait-il, excepté de cette métaphore que les poètes et les philosophes, c’est-à-dire, selon lui, les deux espèces les plus incorrigibles, et, par cette raison, les plus immuables dans leur forme.

156. (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre XI. Grands poèmes. »

Ce n’est pas ici un philosophe grave et austère à qui on permet de débiter ses leçons sans qu’il se mette en peine de les embellir ; c’est un favori des muses qui donne des préceptes, et qui doit en faire disparaître la sécheresse sous le charme de son style.

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