Nous lisons dans un sermon de Bossuetsur la brièveté de la vie : « Quand je fais réflexion sur les diverses calamités qui affligent la vie humaine, entre toutes les autres la famine me semble être celle qui représente mieux l’état d’une âme criminelle, et la peine qu’elle mérite.
les bons jours d’hiver, dans la salle bien chaude, A chanter1 doucement les antiques noëls, A se faire conter des contes éternels, A s’empresser autour du vieux livre d’images, A changer mille fois de plaisirs et d’ouvrages, A mêler la prière entre les jeux divers, Et même à réciter des fables et des vers !
En traitant des divers genres de poésie, et en assignant à chacun d’eux le caractère qui lui est propre, vous n’avez pas manqué, dans l’occasion, de signaler les abus si fréquents qu’on en a fait en détournant ce bel art de son noble but qui est d’élever les âmes au bien suprême et au beau idéal, au lieu de les abaisser vers les inclinations grossières, et de leur faire respirer l’atmosphère impure du vice, comme l’ont pratiqué tant d’écrivains corrupteurs.
combien frémira son ombre épouvantée, Lorsqu’il verra sa fille à ses yeux présentée, Contrainte d’avouer tant de forfaits divers, Et des crimes peut-être inconnus aux enfers ? […] Dieu cite devant lui tous les peuples divers ; Et pour en séparer les Saints, son héritage, De sa religion vient consommer l’ouvrage.
La division est donc le partage du discours en divers points qui seront successivement traités. […] Nous y joindrons, comme on l’a toujours fait, les divers accidents du langage nommés Figures, et qui appartiennent à ces deux classes à la fois. […] Mais comme il y a une abondance stérile qui se répand en ornements superflus, ou qui tourne en divers sens la même idée, afin qu’elle semble se multiplier, il y a aussi un faux éclat. […] Non seulement les sujets sont de nature diverse ; mais entre les parties d’un même sujet, il y a des différences qui exigent de la variété dans le style. […] c’est un si bon homme ; Balzac en fait l’éloge en cent endroit divers.
Il y a, dans ces divers morceaux, de la force, de l’élévation, de la vraie philosophie ; et, ce qui distingue partout le style de Platon, une noblesse et une dignité soutenues dans la pensée et dans l’expression.
« Le premier, dit un grammairien anonyme qui semble puiser à une bonne source, Épicharme s’appropria, par de nombreuses innovations dans la pratique de l’art, la comédie auparavant dispersée » (c’est-à-dire dont on ne trouvait que des éléments épars sur divers points de la Grèce) : « sa poésie était surtout riche en inventions, sentencieuse et travaillée. » Voyez Meineke, Hist. crit., p. 535.
Après ce que nous venons de dire, on comprendra, sans qu’il soit besoin de les expliquer, les différents noms que l’on a donnés aux divers romans, selon leur forme ou leur objet.
Sujets divers. […] Un objet se présente sous mille aspects divers, selon le point de vue d’où on le considère : la description ne peut embrasser tous ces points de vue ; elle se contente de saisir les plus saillants, et néglige les détails trop minutieux. […] L’existence de Dieu, démontrée par les phénomènes de la nature et par la voix du cœur ; la conscience, loi morale du devoir, qui incline doucement l’âme au joug de la vertu et lui fait fuir le vice ; les passions avec leurs bons et leurs mauvais côtés ; les goûts, les instincts avec leurs tendances diverses ; les secrets de la nature que l’on cherche à pénétrer ; les sciences et leurs merveilleux résultats,, les lettres avec leur influence et leur utilité ; la critique @ littéraire, si propre à donner de la finesse et du tact au jugement ; les arts avec les trésors de poésie qu’ils renferment ; tout cela peut être l’objet de dissertations animées et ingénieuses où l’esprit et le style trouvent à déployer sans cesse de nouvelles ressources.
Mais ces grands hommes, en imitant, sont demeurés originaux, parce qu’ils avaient à peu près le même génie que ceux qu’ils prenaient pour modèles ; de sorte qu’ils cultivaient leur propre caractère, sous ces maîtres qu’ils consultaient et qu’ils surpassaient quelquefois ; au lieu que ceux qui n’ont que de l’esprit sont toujours de faibles copistes des meilleurs modèles, et n’atteignent jamais leur art : preuve incontestable qu’il faut du génie pour bien imiter, et même un génie étendu pour prendre divers caractères ; tant s’en faut que l’imagination donne l’exclusion au génie. » 1.
Dans cette phrase : L’orateur arrive à sa fin qui est de persuader, d’une manière toute particulière ; ces derniers mots sont mal placés, et par là deviennent susceptibles de divers rapports. […] Il a plus ou moins de simplicité ou de grandeur, suivant la nature du sujet ; et dans les diverses parties du sujet même, il s’élève ou se tempère encore, il se varie avec chaque détail en conservant l’unité de l’ensemble.
Les uns et les autres ne sauraient donc être trop circonspects et trop réservés à dire, ou du moins à soutenir vivement leur opinion sur les diverses productions littéraires.
Il est difficile de renfermer dans des règles et des préceptes particuliers toutes les diverses manières de contredire les opinions des autres sans les blesser.
Il est bien entendu, d’ailleurs, que cette différence dans le moyen employé peut entraîner des différences dans la forme des ouvrages mêmes et dans l’expression ; mais la nature en est, au fond, la même, et il est inutile de chercher pour ce qu’on écrit d’autres règles que celles qui ont été données précédemment pour les diverses situations où se trouvent ceux qui ont à parler.
Innombrables sont les auteurs que M. l’abbé Piron a mis à contribution pour composer son Cours, et il lui a fallu une grande force de condensation, un goût sûr, un tact parfait, pour présenter avec un intérêt soutenu tant de pensées et de préceptes divers.
Le théâtre n’est autre chose que le jeu des passions, c’est-à-dire la vie humaine avec ses combats divers.
Des siècles, des pays, étudiez les mœurs : Les climats font souvent les diverses humeurs.
Un homme d’un goût pur est celui qui ne se laisse jamais séduire par des beautés fausses, qui estime avec justesse, qui compare avec équité les beautés des divers genres, et qui distingue pourquoi elles ont la faculté de plaire.
Le nombre des mots (sans compter leurs formes diverses) qui ont fourni des rimes à Racine, ne s’élève pas tout-à-fait à trois mille : ce n’est qu'un mot pour sept vers4. […] De tant d’objets divers le bizarre assemblage Peut-être du hasard vous paraît un ouvrage : Moi-même quelque temps, honteuse de ma peur, Je l’ai pris pour l’effet d’une sombre vapeur.
Quand mes douleurs me font tristement mesurer la longueur des nuits, et que l’agitation de la fièvre m’empêche de goûter un seul instant de sommeil, souvent je me distrais de mon état présent en songeant aux divers événements de ma vie2, et les repentirs, les doux souvenirs, les regrets, l’attendrissement, se partagent le soin de me faire oublier quelques moments mes souffrances. […] Après avoir donné la matinée à divers soins que je remplissais tous avec plaisir, parce que je pouvais les remettre à un autre temps, je me hâtais de dîner pour échapper aux importuns, et me ménager un plus long après-midi.
Il serait trop long et trop fastidieux de suivre, dans les rhéteurs, le système beaucoup trop compliqué de l’argumentation oratoire ; de remonter avec eux à la source des diverses sortes de preuves, d’ajouter des divisions, et des distinctions à des distinctions sans nombre.
L’éloquence ne se trouve pas exclusivement dans les discours parlés ou écrits, comme ceux dont nous venons d’étudier les divers caractères ; elle peut exister dans les ouvrages destinés à convaincre les esprits et à toucher les cœurs.
Sous le nom d’exercices préparatoires à la composition, nous comprenons, outre l’étude et la connaissance des principes littéraires, la lecture des modèles, l’imitation des chefs-d’œuvre, et la méditation du sujet qui donne les divers moyens de le féconder et de le développer ou les sources de l’amplification.
Les hommes et les animaux Il y a autant de diverses espèces d’hommes qu’il y a de diverses espèces d’animaux... […] Et, là-dessus, j’ai à vous dire que les lettres sont divisées en voyelles, ainsi dites voyelles, parce qu’elles expriment les voix ; et en consonnes, ainsi appelées consonnes, parce qu’elles sonnent avec les voyelles, et ne font que marquer les diverses articulations des voix. […] Je vous prie de me dire un peu, pour voir, les diverses manières dont on les peut mettre. […] On se propose à tort cent préceptes divers, Pour vouloir d’un œil sec voir mourir ce qu’on ayme ; L’effort en est barbare aux yeux de l’univers, Et c’est brutalité plus que vertu suprême. […] Tendre, enjouée, rêveuse, malicieuse, compatissante, pathétique et parfois sublime, sans y penser, elle est aussi prompte au sourire qu’aux larmes ; elle raille sans amertume, elle badine sans licence comme sans pruderie, elle prend le ton des sujets les plus divers avec une souplesse qui ravit » et un abandon qui défie l’art le plus accompli.
Indépendamment de la pureté, qui est une qualité purement grammaticale, et qui appartient indistinctement à tous les genres d’écrire, le style peut être considéré comme ayant pour objet l’entendement qu’il veut éclairer, l’imagination qu’il doit frapper, les passions qu’il se propose d’exciter, l’oreille enfin qu’il ne doit jamais négliger ; et, sous ces divers rapports, il sera clair pour l’entendement, vif et animé pour l’imagination, fort ou véhément pour la passion, et nombreux pour l’oreille.
Ce dernier remporta en 1774, dans le concours ouvert sur ce sujet par l’académie de Marseille, le prix que diverses libéralités avaient élevé jusqu’au chiffre de 4400 livres.
Une vie romanesque et aventureuse, en lui faisant voir bien des pays1, éprouver bien des conditions diverses, l’avait initié à cette science du cœur humain sans laquelle on ne saurait offrir un tableau véritable de la société.
Là, tous les airs de la ville seraient oubliés ; et, devenus villageois au village nous nous trouverions livrés à des amusements divers, qui ne pour le lendemain.
Les divers contours de ces vallons célestes présentent des teintes inimitables de blanc, qui fuient à perte de vue dans le blanc, ou des ombres qui se prolongent, sans se confondre, sur d’autres ombres.
Mirabeau, âgé de trente et un ans, était détenu au donjon de Vincennes, par la volonté paternelle, après l’avoir été déjà pendant quatre ans dans diverses prisons d’État.
Au moins nous sommes-nous attaché à montrer sous toutes ses faces, autant que possible, la richesse de cette prodigieuse nature, et à emprunter des modèles aux genres les plus divers où a excellé Bossuet. […] Opuscules divers. […] Ô qu’il y a de grandeur à se rabaisser ainsi, pour se proportionner à tout ce qu’on peint et pour atteindre à tous les divers caractères ! […] Œuvres diverses. […] Euripide multiplia les sentences et les réflexions422; il se fit un plaisir ou un devoir d’étaler ses connaissances, et se livra souvent à des formes oratoires : de là les divers jugements qu’on porte de cet auteur, et les divers aspects sous lesquels on peut l’envisager.
Quant au style de la fable, on sait assez que Lafontaine en a donné, non pas un, mais vingt modèles divers. […] La description représente un objet ou une action ; elle met en relief la nature d’une chose, ou les diverses circonstances d’un fait.
Doué d’une sensibilité irritable qui prenait feu sur toute question ; d’une intelligence vive, rapide et capricieuse qui effleurait les sujets les plus divers ; d’un bon sens prompt à l’ironie fine et légère, il eut le génie de la malice, mais manqua trop souvent de cette délicatesse dont le tact avertit des occasions qui comportent la plaisanterie ou le sérieux. […] Il sera ému à la première représentation qu’il verra d’une belle tragédie ; mais il n’y démêlera ni le mérite des unités, ni cet art délicat par lequel aucun personnage n’entre ni ne sort sans raison ; ni cet art, encore plus grand, qui concentre des intérêts divers dans un seul, ni enfin les autres difficultés surmontées.
Il est facile de comprendre pourquoi les figures sont plus nombreuses et plus hardies dans la poésie que dans la prose : on sait, en effet, que sous l’influence d’une émotion forte, les objets ne paraissent pas tels qu’ils sont, mais tels que la passion les représente ; on les grossit, on les exagère, on veut intéresser les autres à l’objet de sa passion ; on compare les plus petites choses aux plus grandes, on parle aux absents comme s’ils étaient présents, on s’adresse même aux choses inanimées : ces divers mouvements de l’âme suggèrent ces tours hardis que nous appelons figures. […] Ainsi monde ne rimerait pas avec demande, office avec espace, source avec force, quoique la dernière syllabe de ces mots soit la même ; mais source irait bien avec course, exerce avec diverse.
Elle peut exprimer des sentiments très divers, comme l’élan de la reconnaissance et de l’admiration à la vue de la bonté de Dieu, des merveilles de la création, des charmes et des prodiges de la vertu, ou les émotions ardentes de la victoire, ou les douces et agréables rêveries ; et ce sera toujours avec une verve, avec des mouvements qui la caractérisent entre toutes les expressions poétiques. […] Dieu dit, et le jour fut ; Dieu dit, et les étoiles De la nuit éternelle éclaircirent les voiles ; Tous les éléments divers A sa voix se séparèrent ; Les eaux soudain s’écoulèrent Dans le lit creusé des mers ; Les montagnes s’élevèrent, Et les aquilons volèrent Dans le libre champ des airs.
Telle est celle-ci : la fourmi n’est pas prêteuse ; 3° aux petites circonstances habilement mises en évidence, c’est-à-dire à ces incidents divers, qui viennent, plus ou moins nombreux, se ranger autour d’un fait, lui donner une physionomie particulière, et dont aucun cependant, à le prendre isolément, n’est nécessaire à l’existence du fait principal.
Cette vie, que nous ne possédons jamais que par diverses parcelles qui nous échappent sans cesse, se nourrit et s’entretient d’espérance ; l’avenir, nous ne le tenons que par espérance, et jusques au dernier soupir, c’est l’espérance qui nous fait vivre : et puisque nous espérons toujours, c’est un signe très-manifeste que nous ne sommes pas dans le lieu où nous puissions posséder les choses que nous souhaitons.
« Il est des esprits méditatifs et difficiles qui sont distraits dans leurs travaux par des perspect ves immenses et les lointains du beau céleste, dont ils voudraient mettre partout quelque image ou quelque rayon, parce qu’ils l’ont toujours devant la vue, même alors qu’ils n’ont rien devant les yeux ; esprits amis de la lumière, qui, lorsqu’il leur vient une idée à mettre en œuvre, la considèrent longuement et attendent qu’elle reluise, comme le prescrivait Buffon, quand il définissait le génie l’aptitude à la patience ; esprits qui ont éprouvé que la plus aride matière et les mots même les plus ternes renferment en leur sein le principe et l’amorce de quelque éclat, comme ces noisettes des fées, où l’on trouvait des diamants, quand on en brisait l’enveloppe, et qu’on avait des mains heureuses ; esprits qui sont persuadés que ce beau dont ils sont épris, le beau élémentaire et pur, est répandu dans tous les points que peut atteindre la pensée, comme le feu dans tous les corps ; esprits attentifs et perçants qui voient ce feu dans les cailloux de toute la littérature, et ne peuvent se détacher de ceux qui tombent en leurs mains qu’après avoir cherché longtemps la veine qui le recélait, et l’en avoir fait soudainement jaillir ; esprits qui ont aussi leurs systèmes, et qui prétendent par exemple, que voir en beau et embellir, c’est voir et montrer chaque chose telle qu’elle est réellement dans les recoins de son essence, et non pas telle qu’elle existe aux regards des inattentifs, qui ne considèrent que les surfaces ; esprits qui se contentent peu, à cause d’une perspicacité qui leur fait voir trop clairement et les modèles qu’il faut suivre et ceux que l’on doit éviter ; esprits actifs, quoique songeurs, qui ne peuvent se reposer que sur des vérités solides, ni être heureux que par le beau, ou du moins par ces agréments divers qui en sont des parcelles menues et de légères étincelles ; esprits bien moins amoureux de gloire que de perfection, qui paraissent oisifs et qui sont les plus occupés, mais qui, parce que leur art est long et que la vie est toujours courte, si quelque hasard fortuné ne met à leur disposition un sujet où se trouve en surabondance l’élément dont il ont besoin et l’espace qu’il faut à leurs idées, vivent peu connus sur la terre, et y meurent sans monument, n’ayant obtenu en partage, parmi les esprits excellents, qu’une fécondité interne et qui n’eut que peu de confidents. » 1.
Il n’est pas moins essentiel que la vraisemblance s’y trouve ; c’est-à-dire, que les animaux ou les différents êtres qui y sont introduits, parlent, agissent selon leurs caractères vrais ou présumés ; qu’ils soient toujours peints d’après nature, d’après les instincts divers, et les inclinations compatibles ou opposées que nous leur connaissons. […] C’est dans ces divers états de la vie champêtre, dont on admire la douceur et la tranquillité, malgré les revers que les bergers essuyaient quelquefois ; c’est dans les différentes causes de leur joie et de leurs plaisirs, ou de leurs peines et de leur douleur, que doit être choisi le sujet d’une églogue ou d’une idylle. […] Je n’ai cité tous ces différents exemples, que pour faire voir d’une manière plus sensible les différents genres que l’épître embrasse, et les divers Ions de style qu’elle peut prendre.
« C'est une chose merveilleuse, dit Rollin, comment des mots qui sont à la disposition de tout le monde, et qui par eux-mêmes n’ont aucune beauté particulière, étant choisis avec goût, maniés avec art et appliqués avec discernement, acquièrent tout d’un coup une beauté, un éclat qui les rend méconnaissables. » Il n’y a rien de remarquable dans les mots suivants : « C'est à Cadmus que la Grèce est redevable de l’invention des caractères ; c’est de lui qu’elle a appris l’art de l’écriture. » Mais on est charmé, lorsqu’on entend la même chose exprimée de cette manière si noble et si gracieuse : « C'est de lui que nous vient cet art ingénieux De peindre la parole et de parler aux yeux, Et, par des traits divers de figures tracées, Donner de la couleur et du corps aux pensées. » En latin, le mot ædificare, employé dans le sens propre, est un terme fort simple. […] 4° Les noms de temps, ceux surtout qui désignent les diverses parties du jour, du mois, de l’année, ou qui sont relatifs à quelque dignité : le jour d’hier, dies hesternus ; de demain, crastinus ; le travail du matin, labor matutinus ; de la nuit, nocturnus ; de longue durée, diuturnus ; à sept heures, septima hora ; au commencement du printemps, ineunte vere ou vere primo ; au lever de l’aurore, aurora surgente ; au milieu de l’été, media æstate ; sous le règne d’Auguste, Augusto regnante ; avant la fondation de Rome, ante Romam conditam, etc. […] Dans les diverses constructions que nous venons d’exposer et dans d’autres que l’usage apprendra, le participe présent a une grâce particulière, quand il est mis au génitif, au datif ou à l’accusatif, comme il a été facile de le remarquer.
La guerre civile, celle d’Afrique, celle au-delà des Alpes, celle d’Espagne, où des villes révoltées étaient unies à des nations belliqueuses ; celle des esclaves, celle des pirates ; toutes ces guerres différentes, contre tant d’ennemis divers, je ne dis pas conduites, mais terminées par le seul Pompée, prouvent qu’il n’est pas une partie de l’art militaire qui ait pu échapper à ses connaissances ».
Que d’écrits de ce genre, où l’auteur parle tout seul sous les noms des divers personnages auxquels il prête sa plume !
Tendre, enjouée, rêveuse, malicieuse, compatisssante, pathétique et parfois sublime, sans y penser, elle est aussi prompte au sourire qu’aux larmes, elle raille sans amertume, elle badine sans licence comme sans pruderie, elle prend le ton des sujets les plus divers avec une souplesse qui ravit, et un abandon qui défie l’art le plus accompli.
Une nouvelle littérature commence, qui déjà remplace à peu près et bientôt remplacera entièrement l’âge classique, littérature appropriée à notre temps et à nos mœurs, expression de la démocratie, mobile comme elle, violente dans ses tableaux, hardie ou négligée dans les mots, plus soucieuse du succès actuel que de la renommée à venir, et se résignant de bonne grâce à vivre moins longtemps pourvu qu’elle vive davantage dans l’heure qui passe ; féconde et inépuisable dans ses œuvres, capable de fournir à la consommation de tout un peuple, renouvelant sans cesse ses formes et essayant de toutes, voyant naître et mourir en un jour ses réputations les plus brillantes ; mais aussi riche, plus riche peut-être en talents divers que tous les siècles qui l’ont précédée !
En général, les nations diverses y auraient chacune un coin réservé ; mais les auteurs se plairaient à en sortir, et ils iraient en se promenant reconnaître, là où l’on s’y attendrait le moins, des frères ou des maîtres.
On donne le nom de poésies fugitives à de petites pièces de vers sur divers sujets, inspirées par une occasion, une circonstance quelconque, et qui n’ont entre elles aucune liaison.
. — L’Imagination L’imagination, rapide messagère Effleure les objets dans sa course légère, Et bientôt rassemblant tous ces objets divers Dans les plis du cerveau reproduit l’univers, Elle fait plus : souvent sa puissante énergie Au monde extérieur opposant sa magie, Dans un monde inconnu cherche à se maintenir, Se dérobe au présent et vit dans l’avenir. […] Vit-on jamais en deux hommes les mêmes vertus, avec des caractères si divers, pour ne pas dire si contraires ? […] Et, afin que l’on vit toujours dans ces deux hommes, de grands caractères, mais divers : l’un, emporté d’un coup soudain meurt pour son pays, comme un Judas Machabée : l’armée le pleure comme un père, et la cour et tout ;e peuple en gémissent ; sa piété est louée comme son courage, et sa mémoire ne se flétrit point par le temps ; l’autre, élevé par les armes au comble de la gloire comme un nouveau David, comme lui meurt clans son lit, en publiant les louanges de Dieu et en instruisant sa famille, et laisse tous les cœurs remplis, tant de l’éclat de sa vie que de la douceur de sa mort. […] Vous aurez donc à signaler les tons divers du style du poète. […] Par le travail qu’il a déjà fait, il aura bientôt remarqué que la narration est un composé des divers genres qu’il a étudies.
Si l’adjectif se rapporte à plusieurs substantifs, quoiqu’au singulier et de divers genres, on le met au pluriel et au genre masculin, comme étant un genre plus noble que le féminin : = j’ai vu votre père et votre mère très contents de vous. […] Si le pronom se rapporte à plusieurs substantifs, quoiqu’au singulier, et de divers genres, il faut le mettre au pluriel, et au genre masculin : = j’ai vu votre jardin et votre maison de campagne : ils sont fort beaux. […] Les gérondifs ne sont point précédés de la préposition en, lorsqu’ils désignent simplement l’état du sujet qui agit, la cause et le fondement de l’action. = Ce grand ministre donnait une égale attention à toutes les affaires, agissant, tout à la fois, avec la même vivacité dans les diverses parties de l’Europe.
Est-elle complexe, ou renferme-t-elle, quoique simple, des preuves ou arguments d’espèce diverse, la division la partage en plusieurs points.
Je ne parlerai point ici de leur grâce ni de leur gentillesse ; je ne vous peindrai point ces minauderies enfantines, ce dos en voûte, cette queue ondoyante, et tant d’agréments divers, à l’aide desquels ils savent si bien nous intéresser à leur conservation.
C’est peu qu’en un ouvrage où les fautes fourmillent, Des traits d’esprit semés de temps en temps pétillent : Il faut que chaque chose y soit mise en son lieu, Que le début, la fin, répondent au milieu ; Que d’un art délicat les pièces assorties N’y forment qu’un seul tout de diverses parties ; Que jamais du sujet le discours s’écartant N’aille chercher trop loin quelque mot éclatant.