Michel Van-Loo, célèbre peintre de portraits, mort en 1765, fils de Jean-Baptiste Van-Loo, également renommé par son art.
Ce ne sont point des accents distincts ; ce sont des murmures confus comme ceux d’un peuple qui célèbre au loin une fête par des acclamations.
Hampden, célèbre patriote anglais, qui entra un des premiers en campagne contre le roi, et mourut en 1643.
La Fontaine, ce charmant auteur, qu’on regarde comme inimitable, a imité, lui-même, les plus célèbres fabulistes anciens, et presque tous les bons écrivains du siècle d’Auguste. […] « Je ne veux que vous faire souvenir de la cause célèbre de ces Étrangers, que l’espérance du gain avait attirés des bords du Levant, pour porter en Europe les richesses de l’Asie. […] « Je pense souvent en moi-même, et je me fais un vrai plaisir de le publier, que les hauts faits de nos plus célèbres guerriers, ceux des plus illustres potentats, ceux des plus belliqueuses nations de l’univers, ne peuvent être comparés aux vôtres ; qu’on examine la grandeur des guerres, ou la multitude des batailles, ou la variété des pays, ou la rapidité du succès, ou la diversité des entreprises.
Joad cherche à Convaincre Abner par une magnifique énumeration des miracles et des justices de Dieu : Faut-il, Abner, faut-il vous rappeler le cours Des prodiges fameux accomplis en nos jours, Des tyrans d’Israël les célèbres disgrâces, Et Dieu trouvé fidèle en toutes ses menaces ; L’impie Achab détruit, et de son sang trempé, Le champ que par le meurtre il avait usurpé ; Près de ce champ fatal Jézabel immolée, Sous les pieds des chevaux cette reine foulée, Dans son sang inhumain les chiens désaltérés, Et.de son corps hideux les membres déchirés ; Des prophètes menteurs la troupe confondue, Et la flamme du ciel sur l’autel descendue ; Elie aux éléments parlant en souverain, Les cieux par lui fermés et devenus d’airain, Et la terre trois ans sans pluie et sans rosée ; Les morts se ranimant à là voix d’Élisée ? […] Ainsi dans la phrase célèbre de Pascal : C’est une sphère infinie dont le centre est partout, la circonférence nulle part ; on enlèverait à la pensée toute son énergie, si l’on supprimait l’épithète ; elle est indispensable. — De même quand Bossuet a caractérisé l’esprit de la réforme en Angleterre par ces mots : le plaisir de dogmatiser sans être repris ni contraint par aucune autorité ecclésiastique ni séculière ; il a employé deux épithètes indispensables à la désignation des deux pouvoirs du temps, l’Eglise et l’État. […] En tout cas les épithètes seront unies entre elles par des conjonctions, sauf lorsque l’écrivain essaye de produire un effet d’accumulation, comme Mme de Sévigné dans la lettre célèbre où elle annonce le singulier mariage de Mlle de Montpensier : Je m’en vais vous mander la chose la plus étonnante, la plus surprenante, la plus merveilleuse, la plus miraculeuse, la plus triomphante17, etc. […] Ainsi Voltaire, dans sa lettre célèbre à milord Harvey : Eh !
C'est ainsi que le Lycée, lieu célèbre près d’Athènes, se prend pour l’école d’Aristote, qui se tenait dans le Lycée ; le Portique pour l’école de Zénon. […] Au figuré, illustre, célèbre par quelque chose de louable. […] Cic. — Nobilis (de nosse), connu, célèbre, distingué. […] Cic. — Celebris ou celeber, célèbre, fréquenté. […] Au figuré, célèbre, illustre. — Inclytus (de in et ϰλυω, audio), dont on parle beaucoup.
La langue anglaise, depuis dix ou douze années, est plus cultivée en France qu’elle ne l’avait été dans aucun temps : nous avons voulu connaître des ouvrages justement célèbres, dont quelques traductions ne nous offraient que des copies médiocres ou infidèles, et nous avons étudié la langue de Pope, de Dryden, d’Addison avec d’autant plus de plaisir et d’intérêt, qu’elle nous présentait un génie nouveau, des images neuves, enfin un mode de composition tout différent de celui que les Grecs et les Romains ont livré à notre admiration, et sur lequel nous avions élevé, comme les Italiens et les Espagnols, l’édifice entier de notre littérature. […] Un bel exemple en ce genre, cité par tous les critiques français, est le célèbre Qu’il mourût de Corneille, dans la tragédie d’Horace. […] Je voudrais ne pas être obligé de dire que le célèbre critique Longin, dans son traité sur ce sujet, a trop souvent pris le mot sublime dans ce sens impropre que nous venons d’indiquer. […] C’est à l’égard des exemples de fautes, ou plutôt, de taches ou d’imperfections que j’ai rapportés dans cette Lecture, exemples que j’ai choisis et que je continuerai à choisir parmi les écrivains les plus célèbres.
On connait ce vers célèbre de Corneille dans Horace, au moment où le vieil Horace croit que son fils a fui devant l’ennemi : Julie. […] Une prosopopée célèbre, c’est celle de J.
Elle nous aide à supporter la vie, s’embarque avec nous pour nous montrer le port dans les tempêtes, également douce et secourable aux voyageurs célèbres, aux passagers inconnus.
Ramsay, élève de ce célèbre archevêque, m’a écrit ces mots : « S’il était né en Angleterre, il aurait développé son génie, et donné l’essor sans crainte à ses principes, que personne n’a connus. » Citons encore M. de Sacy : « Le Télémaque est le livre d’un grand poëte, d’un sage, d’un homme de génie, auquel a manqué pourtant l’une des plus précieuses qualités : la candeur, la vraie simplicité d’âme, une certaine naïveté de bon sens, qui fera le charme éternel d’Homère et de Bossuet.
Victor Cousin fut un maître déjà célèbre, à l’âge où d’ordinaire les mieux doués sont encore étudiants.
Célèbre-t-on encore des mariages ?
Les historiens célèbres, Tite-Live, Tacite et plusieurs autres, avaient encore une sensibilité exquise, et c’est ce caractère qui fait le charme de leurs harangues et de leurs récits. […] En faisant l’éloge des saints, il vaut mieux insister sur les moyens qui les ont sanctifiés que sur les actions qui les ont rendus célèbres. […] Les plus célèbres orateurs de l’Assemblée constituante furent Mirabeau, Maury, Cazalès et Barnave (Voir le nº xxviii). […] Cependant le barreau offre encore une assez belle carrière au talent véritable, et la France a produit un bon nombre de magistrats et d’avocats célèbres par leur éloquence. […] La philosophie alla elle-même emprunter à l’antiquité l’éloge de Marc Aurèle, et l’académicien Thomas se rendit célèbre par le talent qu’il déploya en traitant ce sujet.
En cela, il ne fera que suivre l’exemple d’un grand nombre d’écrivains célèbres, entre autres de Tacite et de Pline le Jeune, de Boileau et de Racine, qui se corrigeaient réciproquement leurs écrits. […] On ne les emploie que pour peindre les personnages qui sont en première ligne dans une action, les héros que l’on célèbre en histoire, en éloquence, en poésie. […] Les plus célèbres écrivains en ce genre sont Théophraste, La Bruyère et Vauvenargues.
On peut en juger par les pièces d’Aristophane, dont plusieurs, même parmi les plus célèbres, comme les Chevaliers, n’ont réellement pas d’intrigue. […] Les oratorios les plus célèbres sont ceux de Métastase et ceux dont Haydn, Haendel, Beethoven, Jommelli et Mozart ont composé la musique. […] En France, après les Mystères et les Miracles représentés en dernier lieu par les Confrères de la Passion, vinrent une foule de tragique : dont nous mentionnerons les plus célèbres : Jodelle, Robert Garnier, Mairet, Rotrou, le grand Corneille, Racine, Thomas Corneille, Pradon, Campistron, Duché, Crébillon, Lamotte, Voltaire, Guimond de Latouche, de Belloy, Lemierre, La Harpe, Ducis, Lefevre, Legouvé, Casimir Delavigne, etc.
La Motte a dit que les grandes réputations sont presque toujours posthumes ; et Fontenelle, dans l’éloge de Bernouilli, mathématicien célèbre, que son goût avait été son précepteur. […] Tels sont les mots faut-il vous rappeler, dans ces beaux vers de la Tragédie d’Athalie, par Racine : Faut-il, Abner, faut-il vous rappeler le cours Des prodiges fameux accomplis en nos jours ; Des tyrans d’Israëla les célèbres disgrâces, Et Dieu trouvé fidèle en toutes ses menaces ; L’impie Achabb détruit, et de son sang trempé Le champ que par le meurtre il avait usurpé ; Près de ce champ fatal, Jezabelc immolée, Sous les pieds des chevaux cette Reine foulée ; Dans son sang inhumain les chiens désaltérés, Et de son corps hideux les membres déchirés ; Des Prophètes menteurs la troupe confondue, Et la flamme du ciel sur l’autel descendue ; Elled aux éléments parlant en souverain ; Les cieux par lui fermés et devenus d’airain ; Et la terre trois ans sans pluie et sans rosée ; Les morts se ranimant à la voix d’Éliséee ?
Ce caractère se trouve dans la touchante prière que fait Hector, lorsque, sur le point de se rendre au combat, il tient entre ses bras son fils bien-aimé : Dieux immortels, faites que cet enfant soit courageux dans les combats et puissant sur son peuple ; faites qu’en le voyant revenir chargé de dépouilles sanglantes, après avoir tué quelque ennemi célèbre, chacun s’écrie : Il est encore plus vaillant que son père ! […] dans le fameux Non possumus que le Pontife suprême, après les Apôtres, oppose avec tant de fermeté et de calme, à toutes les exigences insensées des ennemis de l’Église, ainsi que dans les célèbres harangues de Camille, de Henri IV, et de Henri de Larochejaquelein : Hostem, an me, an vos ignoratis ?
Mais il nous reste de Cicéron plusieurs morceaux oratoires célèbres, dans le genre du panégyrique : ce sont les éloges de Pompée, dans le discours pour la loi Manilia, et celui de César, dans le remerciement que lui adresse l’orateur, au sujet du rappel de Marcellus.
Je suis même surpris qu’un pareil sujet n’ait pas encore tenté le génie de nos peintres célèbres.
Racontait-il quelques-unes de ces actions qui l’ont rendu si célèbre, on eût dit qu’il n’en avait été que le spectateur, et l’on doutait si c’était lui qui se trompait ou la renommée. » La litote est la figure favorite de la modestie et de la prévention, comme lorsque Molière, à l’imitation de Lucrèce, prouve, dans le Misanthrope, que la passion sait donner des noms favorables même aux défauts des personnes aimées, La pâle est au jasmin en blancheur comparable… etc.
Lisez les poètes qui ont le mieux peint l’homme et la nature, leurs riantes images vous délasseront l’esprit ; lisez aussi les critiques célèbres, pour vous habituer à juger avec goût les œuvres littéraires ; ne dédaignez pas les orateurs et les moralistes ; ne reculez pas devant un livre sérieux : vous n’aurez pas à regretter votre temps et vos peines.
Cette élévation, ces transports, ce délire même, font le plaisant de ces sortes de chansons, parce qu’il semble que c’est la liqueur que le poète célèbre qui les a fait naître78.
Beaumarchais disait dans sa préface : « Un avocat célèbre, un magistrat respectable, iront-ils donc s’approprier le plaidoyer d’un Bartholo, le jugement d’un Brid’oison ?
[Notice] Né à Paris le 17 octobre 1801, fils d’un orientaliste célèbre, M. de Sacy a été pendant plus de vingt ans un des principaux rédacteurs du Journal des Débats.
Mais ce qui nous donne à songer plus particulièrement et ce qui suggère à notre esprit mille pensées d’une morale pénétrante, c’est quand il s’agit d’un de ces hommes en partie célèbres et en partie oubliés, dans la mémoire desquels, pour ainsi dire, la lumière et l’ombre se joignent ; dont quelque production toujours debout reçoit encore un vif rayon qui semble mieux éclairer la poussière et l’obscurité de tout le reste ; c’est quand nous touchons à l’une de ces renommées recommandables et jadis brillantes, comme il s’en est vu beaucoup sur la terre, belles aujourd’hui, dans leur silence, de la beauté d’un cloître qui tombe, et à demi-couchées, désertes et en ruine.
La Mer Noire, célèbre par ses tempêtes, était nommée par les Grecs Mer hospitalière, et les furies : Euménides ou bienveillantes. […] Ne dissimule pas mes défauts, et ne m’attribue pas mes venus : loue seulement la miséricorde de Dieu qui a voulu m’humilier par les uns et me sanctifier par les autres. » Peut-on louer plus éloquemment la modestie, l’humilité et la franchise d’un homme célèbre ? […] Le défaut d’euphonie a mérité à l’un des plus célèbres poètes de nos jours l’épigramme suivante, par laquelle on a voulu caractériser ses hiatus répétés, ses inversions forcées et la dureté affectée de son style : Où, ô H... nichera-t-on ton nom, Justice enfin rendu que ne t’a t’on ? […] Brydaine, célèbre prédicateur, accoutumé à évangéliser les peuples des campagnes, se trouve en présence d’une foule de grands seigneurs ; il sent la nécessité d’expliquer en quelques mots sa position devant ce nouvel auditoire, afin de l’amener à entendre tout aussi bien que les pauvres les vérités de la religion.
Cet homme célèbre réunissait en lui les grâces, l’ingénuité et la crédulité d’un enfant. […] L’inventeur de cette poésie parmi les Grecs paraît avoir été un berger sicilien nommé Daphnis, dont le nom est resté célèbre chez tous ceux qui se sont exercés dans le même genre ; mais il n’a jamais rien écrit, et le véritable père de la poésie bucolique telle que nous la concevons aujourd’hui, c’est Théocrite, né à Syracuse, qui florissait 270 ans avant J.
Memphis possédait une académie célèbre dont le principal statut était digne de Pythagore. […] Quoiqu’il ne fut alors âgé que de vingt-deux ans, quoiqu’un grand nombre de concurrents briguassent la place, il arrive et se présente à la porte de la célèbre académie.
Encore un seul exemple, c’est Racine qui me le fournira : « Synthèse : Faut-il, Abner, faut-il vous rappeler le cours Des prodiges fameux accomplis en nos jours, Des tyrans d’Israël les célèbres disgrâces, Et Dieu trouvé fidèle en toutes ses menaces ?
Rousseau, de Lebrun, de Lamartine, la strophe célèbre de Lefrane de Pompignan : Le Nil a vu sur ses rivages Les noirs habitants des déserts Insulter par des cris sauvages L’astre éclatant de l’univers.
Prédicateur célèbre, d’un zèle fougueux et d’une sévérité imptoyable.
Gallet, joueur célèbre qui perdit sa fortune sur un coup de dés, et mourut dans la misère.
Et si nous voulions ouïr là-dessus le témoignage de l’antiquité, elle nous dira que ses plus célèbres philosophes ont donné des louanges à la comédie1, eux qui faisaient profession d’une sagesse si austère et qui criaient sans cesse après les vices de leur siècle.
Sous chacun de ces trois premiers genres tout lecteur met des noms célèbres, en faisant une place à part pour celui de l’écrivain supérieur6 qui a élevé la critique à la hauteur de l’histoire, et prouvé que la science littéraire n’est pas la moins relevée des sciences morales.
Il dit que ces hommes célèbres n’ont songé qu’à persuader aux Athéniens de faire des ports, des murailles et de remporter des victoires. […] Avez-vous lu cet éloge d’Hélène qui est si célèbre ? […] Ils ont forcé le célèbre Le Moine à se tuer, pour avoir fait l’admirable salon d’Hercule. […] Le célèbre sculpteur, homme de lettres et de génie, qui a fait la statue colossale de Pierre Ier à Pétersbourg, critique avec raison l’attitude de Moïse, de Michel-Ange, et sa petite veste serrée qui n’est pas même le costume oriental ; en même temps il s’extasie en contemplant l’air de tête. […] On descend d’un style violent et effréné au familier le plus bas et le plus dégoûtant ; on dit de la musique du célèbre Rameau, l’honneur de notre siècle, quelle ressemble à la course d’une oie grasse et au galop d’une vache72 .
Nous distinguerons d’abord, dans les écrivains sacrés, l’emploi judicieux des figures qui contribuent le plus à rendre la diction vraiment poétique ; et nous nous arrêterons spécialement à celles que nous avons fait connaître dans le cours de notre ouvrage, et que nous avons appuyées des exemples les plus célèbres dans les poètes anciens.
Comparez-la avec celle des sages les plus célèbres de l’antiquité : mettez à côté du Manuel d’Epictète qui est un précis des maximes des Stoïciens, un manuel chrétien, suivant pied-à-pied celui du philosophe (c’est ce qu’a fait le Mourgues, jésuite, dans son excellent Parallèle de la morale chrétienne avec celle des anciens philosophes), et vous verrez bien évidemment la supériorité de nos saintes maximes sur celles de la sagesse humaine.
Le monde historique contient les grands enseignements du passé, les faits célèbres de tous les temps accomplis. 3.
Voyez comme cette femme célèbre se joue, en écrivant, de toutes les difficultés et de toutes les règles ; comme elle revêt son style, brillant papillon, des couleurs les plus riches et les plus variées ; elle court, elle vole, elle vous entraîne ; elle vous arrache, ici un sourire, ailleurs une larme. […] On peut rapporter à la description : le tableau, qui est une description assez courte, et dont les traits sont fortement caractérisés ; le portrait, qui décrit un être animé : tels sont les portraits du cheval, du chien, dans Buffon ; le caractère, qui est un portrait moral : tels sont les célèbres Caractères de La Bruyère ; le parallèle, qui consiste à peindre les ressemblances et les différences qui existent entre deux personnages ou deux caractères.
Les ouvrages de ce dernier Philémon ont été perdus, ainsi que ceux de Diphile, qui se rendit célèbre dans la même espèce de comédie. […] Le célèbre Baron, comédien, fut aussi poëte comique. […] Lopez de Vega, né en 1562, et Calderon de la Barca, qui florissoit vers l’an 1640, sont les plus célèbres.
Un médecin célèbre (Dodart : il était attaché à la personne de Louis XIV), dont l’éloge a été fait par Fontenelle, admirait beaucoup l’exactitude physiologique de la description qu’on va lire. — On peut comparer, à ce sujet, Fénelon, Lettres sur la religion, II.
Ville de l’Italie méridionale, célèbre par la mollesse de ses habitants.
Nom d’un parti célèbre qui joua un rôle important dans l’assemblée législative et la Convention.
Pièce de poésie, plus ou moins longue, composée de vers ou fragments de vers pris de quelque auteur célèbre, mais détournés de leur sens primitif.
Tout contrefacteur ou débitant de contrefaçons de cet Ouvrage sera poursuivi conformément aux lois. Toutes mes Editions sont revêtues de ma griffe. Avant-propos. Le succès toujours croissant de la nouvelle Méthode, à laquelle ce Cours est adapté, nous dispense d’en faire l’éloge, et d’ajouter un tardif et obscur hommage aux suffrages éminents qui l’ont accueillie dès son apparition. En offrant au public ce recueil, nous n’avons point la prétention chimérique de suivre pas à pas la théorie de l’auteur, de présenter chacun des exercices qui composent notre ouvrage, comme le développement spécial d’une règle de la Méthode.
Pour encourager ceux-ci à cultiver l’éloquence, en même temps que pour les rebuter d’une audacieuse entreprise, je leur proposerai l’exemple d’un de nos plus célèbres prosateurs, qui, sollicité un jour de faire des vers, composa, après y avoir bien rêvé, le célèbre distique suivant : Il fait en ce grand jour le plus beau temps du monde, Pour voyager à pied sur la terre et sur l’onde. Assurément ces vers qui avaient coûté au célèbre orateur une demi-journée de travail, ne valent pas un seul membre de la plus faible de ses périodes, qu’il avait peut-être fait en moins d’une minute.
Si le latin patricien et littéraire régnait alors parmi les hautes classes, et dans les célèbres écoles d’Autun, de Bordeaux ou de Lyon, le latin des camps et des rues, (castrensis et plebeius sermo), qui datait de loin, (car il remontait aux premières guerres puniques), se propagea rapidement dans les couches populaires où se répandirent les soldats et les colons.
On célèbre sa fête le 29 juin.
Floridor et Mondori, acteurs célèbres.
Il célèbre pompeusement la magnanimité de César vainqueur, se vante d’être son ami, et reçoit avec des transports de joie la nouvelle de sa mort.