Puis il opposait à leurs procédés les vrais principes de l’éloquence. […] Celui qui le premier donna la vraie théorie de l’éloquence fut Aristote, l’esprit le plus vaste et le plus compréhensif de l’antiquité. […] Il est vrai qu’ils ont eu la consolation d’avoir été battus selon les règles. […] L’âme humaine est un écho qui répond à tout sentiment vrai exprimé avec force. […] Il est vrai que ces obstinés provinciaux étaient venus dans la capitale au bon temps où il y avait encore des coches.
Vous éprouverez qu’il adopte de lui-même, dans les combinaisons les plus nouvelles, tout ce qui est fort et vrai, et ne rejette que le faux, qui presque toujours est la ressource et le déguisement de la faiblesse. […] Il est comme la vraie grandeur, qui, sûre d’elle-même, s’abandonne sans se compromettre. […] C’est ainsi qu’en général les écrivains sages et froids, qui, dans leur marche compassée, affectent le goût, en manquent souvent ; ils évitent les écarts et les fautes ; mais, incapables d’un vrai sublime ou d’une noble simplicité, ils ont recours à des agréments froids et recherchés, qui ne valent pas mieux que des fautes, et sont plus contagieux, parce qu’ils sont moins choquants. […] Partout on a ri, partout on s’est attaché à vos ouvrages ; ce qui prouve que le costume et l’à-propos ne sont pas tout dans ces pièces si parisiennes, et qu’elles ont un grand fonds d’esprit vrai et de gaieté cosmopolite. […] que cela est vrai !
La vraie rhétorique et la saine logique se tiennent de fort près. […] Ainsi la nature est le type suprême et la source du vrai goût. […] Il doit cette élévation à une simplicité patriarcale et vraie qui caractérise ses poésies. […] La vraie voie pour atteindre le sublime, c’est de dire de grandes choses avec des paroles simples. […] La vraie source du style nerveux ou du style faible est dans la manière de penser d’un auteur.
Il met ce principe dans son vrai point de vue ; il le tourne et le retourne, pour y accoutumer ses auditeurs les moins pénétrants. […] Les proportions sont si justes, que rien ne paraît fort grand, quoique tout le soit ; tout est borné à contenter la vraie raison. […] Allez chercher le vrai mérite jusqu’au bout du monde : d’ordinaire il demeure modeste et reculé. […] Un peintre qui ne représenterait jamais que des palais d’une architecture somptueuse ne ferait rien de vrai, et lasserait bientôt. […] Il nous y voit, il nous y procure les vrais secours.
Ainsi un ouvrage est bon, lorsque les choses, dont il est composé, sont vraies ou vraisemblables ; lorsqu’elles sont bien disposées et bien arrangées ; lorsqu’elles sont bien assorties, et qu’elles se conviennent réciproquement. […] Mais il est bien essentiel d’observer qu’un ouvrage, où cette vertu ne serait pas respectée, réunît-il d’ailleurs toutes les autres qualités requises, serait, à juste titre, regardé comme mauvais parce que, si l’on a eu raison de dire : rien n’est beau que le vrai ; on doit dire avec plus de raison encore : rien n’est beau que l’honnête. […] Quoique ces trois facultés de l’âme concourent toutes ensemble et en même temps à la composition d’un bon ouvrage, il est cependant vrai de dire que la principale fonction de l’esprit est de choisir le sujet ; celle du génie, de créer le plan ; celle du goût, de fournir les embellissements.