« L’armée ennemie est plus forte, il est vrai ; elle est composée de vieilles bandes valonnes, italiennes et espagnoles, qu’on n’avait pu rompre jusqu’alors. […] Quel fut alors l’étonnement de ces vieilles troupes et de leurs braves officiers, lorsqu’ils virent qu’il n’y avait plus de salut pour eux qu’entre les bras du vainqueur ! […] Elle ne savait pas que le prince qui lui fit perdre tant de ses vieux régiments à la journée de Rocroi en devait achever les restes dans les plaines de Lens.
Pour réussir dans ces innovations, il faut puiser des mots dans l’étude du grec et du latin ; faire quelques emprunts tantôt à la langue populaire, tantôt à nos vieux écrivains, et surtout renouveler et rajeunir les mots par des alliances heureuses ou imprévues. […] Quelques imitations de notre vieux langage ne déplaisent pas, surtout dans le genre simple et familier. […] Un vieux docteur, — homme de grand renom.
Pourquoi d’ailleurs envier au fécond versificateur qui nous a donné Virgile, la gloire de nous rendre Lucrèce, mais Lucrèce dépouillé de ses vieilles erreurs de physique, et consacrant ses beaux vers à des découvertes importantes, à des vérités de tous les temps ?
Superbes monuments de l’orgueil des humains, Pyramides, tombeaux, dont la vaine structure A témoigné que l’art, par l’adresse des mains Et l’assidu travail, peut vaincre la nature : Vieux palais ruinés, chef-d’œuvre des Romains, Et les derniers efforts de leur architecture, Colisée où souvent les peuples inhumains De s’entr’assassiner se donnaient tablature : Par l’injure des temps vous êtes abolis, Ou du moins la plupart vous êtes démolis : Il n’est point de ciment que le temps ne dissoude.
Vous l’avez eu par brigue, étant vieux courtisan.