des personnages de théâtre : tout y roule sur le faux ; ce n’est partout que représentations ; et tout ce qu’on y voit de plus pompeux et de mieux établi n’est l’affaire que d’une scène : qui ne le dit tous les jours dans le siècle ?
Ceux-là font de leurs mains courir ce char léger Que roule un seul coursier sur une double roue ; Ceux-ci,sur un théâtre où leur mémoire échoue En bouffons apprentis défigurent ces vers Où Molière, prophète, exprima leurs travers ; Par d’autres, avec art, une paume lancée Va, revient tour à tour pousée et repoussée.
Lenient1, a les proportions d’une farce de notre ancien théâtre, d’un de ces grands drames populaires au cadre libre et flottant, composés de plusieurs morceaux, dont l’annonce, l’exposition et le jeu remplissaient deux ou trois journées.
Si le public applaudit surtout sa tragédie de Marie Stuart, c’est que la popularité va de préférence aux œuvres de théâtre ; car ses autres pages ne sont pas moins dignes d’attention.
La seconde, celle où, rebuté, aigri même par trois chutes consécutives au théâtre, il porta dans la critique littéraire l’amertume d’un ton dur et tranchant, peu propre à lui ramener ceux que ses premiers succès avaient indisposés contre lui. […] Heureux une fois, dans la conception d’un rôle éminemment dramatique, celui d’un grand homme aigri par le sentiment d’une grande injustice, il fit de cette idée qui lui avait si bien réussi, l’âme de son théâtre tragique, et s’attacha de préférence aux sujets qui lui en offraient les développements les plus favorables.