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278. (1867) Rhétorique nouvelle « Troisième partie. la rhétorique » pp. 194-

Il n’y a pas de musique sur la terre plus douce que celle de la parole humaine. […] Il va jusqu’à nous donner la théorie des mouvements du corps : — « Que la pose soit noble et virile ; qu’elle rappelle non l’attitude du comédien, mais celle du guerrier dans le combat et de l’athlète dans la palestre ; que la main n’ait rien d’affecté, qu’elle suive la parole, sans vouloir l’expliquer ; que le bras soulevé soit tendu en avant comme pour lancer le trait de l’éloquence ; que le pied marque en frappant la terre le commencement et la fin des luttes animées. » Tout, chez les anciens, justifiait cette pantomime violente et passionnée : les mœurs, les traditions, l’ampleur du costume, les vastes dimensions de la tribune, la présence de la multitude.

279. (1827) Résumé de rhétorique et d’art oratoire

Un tremblement de terre, une montagne vomissant des flammes, un grand incendie, les commotions violentes des éléments, produisent dans nos esprits ces émotions profondes d’où naît le sublime. […] Nous disons, tant de voiles, pour une flotte de tant de vaisseaux ; tant de têtes, pour tant de personnes ; le pôle, pour la terre ; la vague, pour la mer. […] Je ne parle plus du reste des hommes ; je vous regarde comme si vous étiez seuls sur la terre : voici la pensée qui m’occupe et qui m’épouvante. […] « Le meurtre eut lieu devant une terre de Clodius, à la onzième heure ou peu s’en faut. […] Il se dégage de son manteau, s’élance à terre, et se défend avec vigueur.

280. (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section première. La Tribune politique. — Chapitre IV. Continuation du même sujet. Historiens latins. »

C’est là que, par les droits que vous donne la guerre, Nous montons en triomphe au trône de la terre, À ce trône souillé par d’indignes Romains, Mais lavé dans leur sang, et vengé par vos mains.

281. (1811) Cours complet de rhétorique « Notes. »

Des émotions fortes, des tableaux absolument neufs, de nouveaux cieux, une terre nouvelle, un langage et des sentiments qui ne ressemblaient à rien de ce que l’on avait senti, voilà ce qu’offrait l’épisode d’Atala ; et voilà ce qu’il fallait pour donner à l’âme, de ces distractions puissantes qui l’arrachent malgré elle au charme douloureux de ses souvenirs, et même aux illusions de ses espérances.

282. (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « Étude littéraire et philologique sur la langue du XVIe siècle » pp. -

 — Gésir (être étendu par terre, jacere) n’a pas eu de digne successeur.

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