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27. (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre XVI. Genre du roman. »

La belle fiction de l’Atlantide, dans Platon, présente un caractère à peu près semblable. […] Les Fables milésiennes, dues à un certain Aristide de Milet, étaient des récits libres et naïfs, assez semblables à nos fabliaux du moyen âge.

28. (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre III. — Ornements du Style, qui consistent dans les Mots ou Figures »

Une des plus sublimes allégories est celle que nous allons citer et que nous devons au génie de l’immortel Bossuet : La vie humaine est semblable à un chemin dont l’issue est un précipice affreux. […] Les hommes sont si efféminés, leur parure est si semblable à celle des femmes, ils composent si bien leur teint, ils se frisent avec tant d’art, ils emploient tant de temps à se corriger à leur miroir, qu’il semble qu’il n’y ait qu’un sexe dans toute la ville. […] Voltaire se sert de cette figure lorsqu’Égisthe, fils de Mérope, attaque Polyphonie au pied de l’autel où ce tyran allait épouser sa mère : Dans l’enceinte sacrée en ce moment s’avance Un jeune homme, un héros, semblable aux immortels ; Il court… C’était Égisthe ; il s’élance aux autels ; Il monte, il y saisit, d’une main assurée, Pour les fêtes des Dieux la bâche préparée. […] Parallèle Le Parallèle est une comparaison entre deux personnages dont on fait ressortir les qualités semblables ou opposées, et dont on établit la supériorité ou l’infériorité de l’un envers de l’autre. […] Je me flatte, j’espère Qu’indocile à ton joug, fatigué de ta loi, Fidèle au sang d’Achab qu’il a reçu de moi, Conforme à son aïeul, à son père semblable, On verra de David l’héritier détestable Abolir les honneurs, profaner ton autel, El venger Athalie, Achab et Jézabel.

29. (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Bossuet. (1627-1704.) » pp. 54-68

L’hiver ne l’avait pas effrayée, quand elle partit d’Angleterre ; l’hiver ne l’arrête pas onze mois après, quand il faut retourner auprès du roi : mais le succès n’en fut pas semblable. […] Restait cette redoutable infanterie de l’armée d’Espagne, dont les gros bataillons serrés, semblables à autant de tours, mais à des tours qui sauraient réparer leurs brèches, demeuraient inébranlables au milieu de tout le reste en déroute et lançaient des feux de toutes parts. […] Chaque arbre porte des semences propres à engendrer son semblable : en sorte que d’un orme il vient toujours un orme, et d’un chêne toujours un chêne.

30. (1854) Éléments de rhétorique française

La vertu et le malheur de l’un et de l’autre sont semblables ; et il ne manque aujourd’hui à ce dernier qu’un éloge digne de lui. […] C’est ainsi que l’orateur du barreau se sert, dans l’intérêt de sa cause, de l’énumération des parties, des circonstances, des semblables, des contraires, etc. […] L’hiver ne l’avait point effrayée quand elle partit d’Angleterre ; l’hiver ne l’arrête pas onze mois après, quand il faut retourner auprès du rot ; mais le succès n’en fut pas semblable. […] « Il te sied bien d’oser parler de mourir, tandis que tu dois l’usage de ta vie a les semblables ! […] Un homme qui devrait la plus grande partie de ses idées à la conversation, serait assez semblable à ces terrains qui paraissent solides, et sur lesquels il faut glisser sans appuyer.

31. (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XXII. des figures. — figures par rapprochement d’idées semblables  » pp. 301-322

. — figures par rapprochement d’idées semblables Nous avons établi que les figures de la première classe consistent dans des rapprochements d’idées. […] Il y a métaphore, en effet, toutes les fois que, en vertu d’une comparaison mentale, on emploie le signe d’une idée pour exprimer une autre idée, semblable ou analogue à certains égards. […] Figure qui consiste à employer dans une même phrase, en les faisant contraster, des mots dont le son est à peu près semblable, mais le sens different.

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