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182. (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Racine 1639-1699 » pp. 415-440

Tout mortel est semblable à l’exilé d’Eden.

183. (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Chateaubriand, 1768-1848 » pp. 409-427

Qu’ils sont beaux ces bruits qu’on entend autour des dômes, semblables aux rumeurs des flots dans l’Océan, aux murmures des vents dans les forêts, ou à la voix de Dieu dans son temple !

184. (1867) Rhétorique nouvelle « Deuxième partie. L’éloquence du barreau » pp. 146-

… » Je ne crois pas que dans nos annales judiciaires on trouve rien de semblable à ce magnifique mouvement.

185. (1858) Exercices latins adaptés à la Grammaire latine d’après Lhomond. Deuxième partie : Cours gradué de versions latines sur la syntaxe, à l’usage des classes de sixième, cinquième et quatrième. Livre du maître pp. -370

Ensuite régna Ancus Martius, petit-fils de Numa, et semblable à son aïeul. […] Il a été considéré comme un mortel semblable aux dieux ; en effet personne ne fut jamais ou plus heureux dans la guerre, ou plus modéré dans la paix. […] Ulysse avait été absent de sa patrie pendant fort longtemps ; il revint à l’improviste couvert de haillons, et semblable à un mendiant ; il n’était reconnu ni par ses serviteurs ni par sa femme.

186. (1912) Morceaux choisis des auteurs français XVIe, XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles

Je n’ay point dict ce que dessus122 pour seullement parler des suspections123 de nostre Roy, mais pour dire que la patience qu’il a porté en ses passions124, semblables à celles qu’il a faict porter aux aultres, je la repute à pugnition125 que Nostre Seigneur luy a donnée en ce monde pour en avoir126 moins en l’aultre, tant es choses dont j’ay parlé, comme en ses malladies127, bien grandes et douloureuses pour luy, et qu’il craignoit beaucoup avant qu’elles lui advinssent : et aussi affin que ceulx qui viendront après luy soient ung peu plus piteux128 au peuple, et moins aspres a pugnir qu’il n’avoit esté : combien que je ne luy vueil donner charge129, ne dire avoir veu ung meilleur prince, car se il pressoit130 ses subjectz, toutes fois il n’eust point souffert que ung aultre l’eust faict, ne privé, ny estrange131.     […] Je fus si grand291 bête en ces jours-là que, soudain que j’eus fait le dit blanc qui était singulièrement beau, je me mis à faire des vaisseaux de terre, combien que jamais je n’eusse connu terre292, et ayant employé l’espace de sept ou huit mois à faire les dits vaisseaux, je me pris à ériger un fourneau semblable à ceux des verriers, lequel je bâtis avec un labeur indicible : car il fallait que je maçonnasse tout seul, que je détrempasse mon mortier, que je tirasse l’eau pour la détrempe d’icelui, aussi293 me fallait moi-même aller quérir la brique sur mon dos, à cause que je n’avais nul moyen d’entretenir un seul homme pour m’aider en cet affaire294. […] Beaucoup de gens qui n’approfondissent guère concluent de ce mauvais succès906 que c’est la nature qui fait tout pour former des hommes de mérite et que l’éducation n’y peut rien ; au lieu qu’il faudrait seulement conclure qu’il y a des naturels semblables aux terres ingrates, sur qui la culture fait peu. […] On confronte l’accusé avec un passant qui avait été témoin de l’assassinat. « Je ne le reconnais pas, dit le passant ; ce n’est pas là le meurtrier que j’ai vu ; l’habit est semblable, mais le visage est différent.

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