Merveille de l’ouïr : il faisait des passages, Plus content qu’aucun des sept sages. […] La nature travaille sur un plan éternel, avec une sage lenteur, et sait ainsi donner la perfection à ses œuvres. […] Et cette strophe d’une Ode sur la mort : Dans ce las de poussière humaine, Dans ce chaos de boue et d’ossements épars, Je cherche, consterné de cette affreuse scène, Les Alexandre, les César ; Cette foule de rois, fiers rivaux du tonnerre ; Ces nations, la gloire et l’effroi de la terre, Ce peuple roi de l’univers, Ces sages dont l’esprit brille d’un feu céleste.
Nous répondrons avec saint Jérôme : « Lego de spinis rosam, de terra aurum, de conchâ margaritam 1. » Et, nous emparant d’une pensée du Sage, nous ajouterons qu’il faut savoir tirer des auteurs les plus pernicieux ce qu’ils peuvent renfermer de bon, de même qu’on tire la thériaque de la vipère. […] Vous êtes le seul sage et le seul éclairé, Un oracle, un Caton dans le siècle où nous sommes, Et, près de vous, ce sont des sots que tous les hommes. […] La fortune offre aux yeux des brillants mensongers, Tous les biens d’ici-bas sont faux et passagers, Leur possession trouble, et leur perte est légère, Le sage gagne assez quand il peut s’en défaire. […] Le sage directeur auquel il découvre son projet cherche en vain à le dissuader. […] Ce fut lors, mais trop tard, que pour sa solitude, Pour son cher directeur et ses sages avis Il reprit des transports de pleurs en vain suivis.
L’épître, en effet, telle qu’ils l’ont conçue, n’est qu’un cadre où se développent les réflexions du sage et du poëte sur les vérités et les préceptes de la philosophie. […] Après avoir fait le portrait de plusieurs fous, le pédant, le galant, l’hypocrite, l’esprit fort, Boileau conclut ainsi : N’en déplaise à ces fous nommés sages de Grèce, En ce monde il n’est point de parfaite sagesse ; Tous les hommes sont fous, et, malgré tous leurs soins, Ne diffèrent entre eux que du plus ou du moins. […] Pitthée, estimé sage entre tous les humains, Daigna m’instruire encore au sortir de ses mains.... […] Il n’y a pas beaucoup à retrancher de ces sages et simples paroles pour y trouver les règles du langage des affaires. […] Que le sage se demande dans de sublimes réflexions sur le Créateur ; Aurait-il imprimé sur le front des étoiles Ce que la nuit des temps enferme dans ses voiles ?
Mais le sage revient aisément à soi ; et il y a dans la politique, comme dans la religion, une espèce de pénitence plus glorieuse que l’innocence même, qui répare avantageusement un peu de fragilité par des vertus extraordinaires, et par une ferveur continuelle ».
Elle lui donne de sages conseils.