Bien loin donc que ce discours puisse nuire à la gloire de Cicéron, nous le regardons au contraire comme un de ses titres les mieux fondés à la célébrité.
1° Consultons le sentiment intérieur et spontané de notre âme : s’il n’est pas gâté par une mauvaise éducation, ce sera un bon juge, mais non infaillible. 2° Examinons si l’objet en question est conforme à la nature, type de tout art d’imitation : si le rapprochement est possible, ce sera un excellent moyen de juger avec goût. 3° Enfin, le guide le plus sûr, c’est l’admiration générale : ce qui est regardé comme beau par tous les hommes doit l’être infailliblement ; le nier, ce serait nier la lumière.
Pourquoi n’étendrions-nous pas cette humanité aux choses qui ne regardent que l’esprit ?
On le peut regarder comme l’analyse parfaite d’un long discours. […] Elles n’étaient pas encore essuyées, nos larmes, et une princesse aimable (Adélaïde de Savoie) qui délassait Louis des soins de la royauté, est enlevée dans la plus belle saison de son âge, aux charmes de la vie, à l’espérance d’une couronne et à la tendresse des peuples qu’elle commençait à regarder et à aimer comme ses sujets. […] regardez ! […] 8º Les parties du corps regardées comme le siège des passions pour les passions elles-mêmes. […] Le débit, au point de vue sous lequel nous devons l’envisager, regarde : 1º la voix, avec sa flexibilité rapportée à l’accent et à la prononciation ; 2º le corps avec son attitude rapportée au mouvement du visage, des yeux et des mains.
Content de ses douceurs, errant parmi les bois, Il regarde à ses pieds les favoris des rois ; Il lit au front de ceux qu’un vain luxe environne, Que la fortune vend ce qu’on croit qu’elle donne. […] Tantôt c’était la Tortue anglaise, grave, importante, indifférente à tout, mais s’irritant comme la Tortue indienne, si quelqu’un s’étonnait de la voir voyager, et disant aux gens : « Est-ce que cela vous regarde ?