/ 172
165. (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre IV. — Du Style. »

Sa salamandre y jette ses flammes partout ; elle étincelle mille fois sur les voûtes, comme feraient les étoiles d’un ciel ; elle soutient les chapiteaux avec sa couronne ardente ; elle colore les vitraux de ses feux ; elle serpente avec les escaliers secrets, et, partout, semble dévorer de ses regards flamboyants les triples croissants d’une Diane mystérieuse, deux fois déesse et deux fois adorée dans ces bois voluptueux.

166. (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section I. Des Ouvrages en Prose. — Chapitre II. Des différentes espèces de Discours Oratoires. »

En peignant le cœur humain, dont il avait une connaissance si profonde, il montre les différents ressorts qui le font mouvoir : il nous découvre nous-mêmes à nous-mêmes, et nous expose, pour ainsi dire, à nos propres regards avec toutes nos faiblesses, nos penchants, nos erreurs et nos vices.

167. (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre II. Les Oraisons ou discours prononcés. »

ni la garde qui, la nuit, défend le mont Palatin, ni celle qui, le jour, veille dans Rome, ni ces alarmes, ni cette rumeur du peuple, ni ce concours empressé de tous les bons citoyens, ni l’attention de choisir un lieu fortifié pour cette assemblée, ni cette indignation qui éclate dans les regards de tous les sénateurs, rien n’a pu t’ébranler !

168. (1867) Rhétorique nouvelle « Première partie. L’éloquence politique » pp. 34-145

Il s’assied tout troublé, le regard hébété et essuyant ses larmes.

169. (1879) L’art d’écrire enseigné par les grands maîtres

Il faut tout d’un coup voir la chose d’un seul regard, et non pas par progrès de raisonnement, au moins jusque un certain degré. […] Rien ne parle tant que le visage ; il exprime tout ; mais, dans le visage, les yeux font le principal effet ; un seul regard, jeté bien à propos, pénètre dans le fond des cœurs, et pour persuader, ne disions-nous pas qu’il faut toucher en excitant les passions ? […] Tous ces monuments, négligés par un vulgaire toujours barbare, et par les gens du monde toujours légers, attirent souvent les regards du dieu.

/ 172