. — Il est intéressant de comparer dans leurs caractères essentiels, les deux littératures de l’antiquité, non seulement pour se rendre compte des rapports et des différences qui existent entre elles, mais aussi pour voir comment elles ont pu inspirer diversement notre littérature moderne. […] Mais la raison nous semble celle-ci : la foi dans un merveilleux quelconque n’existe plus guère, nous entendons le merveilleux qui consiste à mettre en rapports directs dans un poème l’homme et la divinité ; la Henriade, faite sur le modèle antique, est une œuvre qu’on voudrait presque pouvoir rayer parmi celles de Voltaire. […] En résumé, on voit que Fénelon, qui exagère l’insuffisance de la langue française, ne propose guère, pour combler ses lacunes et compenser ses pertes, que des moyens chimériques, peu en rapport avec le goût et l’esprit français.
Les se rapports aux monts.
Demandez aux philosophes profanes ce que c’est que l’homme : les uns en feront un Dieu, les autres en feront un rien ; les uns diront que la nature le chérit comme une mère, et qu’elle en fait ses délices ; les autres, qu’elle l’expose comme une marâtre, et qu’elle en fait son rebut ; et un troisième parti, ne sachant plus que deviner touchant la cause de ce mélange, répondra qu’elle s’est jouée en unissant deux pièces qui n’ont nul rapport, et ainsi, que par une espèce de caprice elle a formé ce prodige qu’on appelle l’homme.
Quel rapport, quel commerce649, quelle correspondance peut-il y avoir entre nous et des globes éloignés de notre terre d’une distance si effroyable ? […] Soyons donc vraiment pacifiques : avons toujours des paroles de réconciliation et de paix, pour adoucir l’amertume que nos frères témoigneront contre nous ou contre les autres, cherchant toujours à adoucir les mauvais rapports, à prévenir les inimitiés, les froideurs, les indifférences ; enfin à réconcilier ceux qui seront divisés. […] combien de cœurs aigris et envenimés par les rapports indiscrets ! […] Figurez-vous quelle consolation et quel rapport de cette dent aux chrétiens ni aux Turcs938 ! […] Non content de ce qu’il pouvait voir et faire par lui-même, il envoya secrètement partout où il ne pouvait aller, et même où il avait été et où il devait aller, pour être instruit de tout, et comparer les rapports avec ce qu’il aurait connu par lui-même.
Après cette invocation, qui n’est pas un lieu commun oratoire, mais le seul exorde en rapport avec ses propres sentiments, avec la piété du peuple et la gravité des circonstances, il expose son sujet et déduit ses raisons.