Foix (Gaston de), duc de Nemours, fils de Jean de Foix, comte d’Etampes, et de Marie d’Orléans, sœur de Louis XII, qui l’aimoit comme son propre fils.
Planètes, astres qui ne luisent qu’en réfléchissant la lumière du soleil, et qui ont leur mouvement propre et périodique.
Or, il n’y a d’autre moyen d’y parvenir que de nous offrir des représentations convenables de faits héroïques et de caractères vertueux ; de nous montrer des héros qui, sous l’inspiration de la divinité, viennent à bout d’une glorieuse entreprise, en surmontant les plus terribles obstacles, et en triomphant de leurs propres faiblesses et de leurs passions ; enfin, de nous représenter la vertu victorieuse et glorifiée et le vice abaissé et puni, parce que la haute vertu est l’objet de l’admiration de tons les hommes. […] Un caractère est vrai et naturel, lorsqu’il renferme tous les traits distinctifs qui lui sont propres, de manière à présenter une figure, à former un type qui sera l’expression la plus haute et la plus parfaite du genre. […] Conservez à chacun son propre caractère. […] Dans l’Odyssée, une tempête et les insolentes prétentions des princes voisins qui ont envahi le palais d’Ulysse, .sont les obstacles qui retardent la rentrée triomphante du héros dans ses propres foyers.
A la fin le pauvre diable s’aperçut de sa sottise ; mais il ne s’en aperçut qu’en faisant le saut, temps mal propre à se repentir et à déclarer qui on est. […] Dispensez-moi, vous qui êtes propre, de vous en rien dire. […] Il se renferme le soir, fatigué de son propre plaisir, sans pouvoir jouir du moindre repos que ses oiseaux ne reposent, et que ce petit peuple, qu’il n’aime que parce qu’il chante, ne cesse de chanter. […] Il étudiait de suite957, et il a été des mois entiers sans quitter le siège, pratique fort propre à avancer beaucoup un travail, mais fort malsaine. […] Le 30 mars, la sixième représentation de sa dernière tragédie, Irène, fut pour les Parisiens l’occasion de le faire assister vivant à sa propre apothéose.
Mais autant les hommes de génie sont rares, autant l’inspiration du ciel visite rarement l’homme de génie lui-même ; il a ses moments d’enthousiasme, comme le volcan ses éruptions flamboyantes ; puis il retombe dans le silence et l’obscurité, comme s’il était consumé par ses propres efforts : Ainsi, quand l’aigle du tonnerre Enlevait Ganymède aux cieux, L’enfant, s’attachant à la terre, Luttait contre l’oiseau des dieux ; Mais entre ses serres rapides L’aigle, pressant ses flânes timides, L’arrachait aux champs paternels, Et, sourd à la voix qui l’implore, Il le jetait, tremblant encore, Jusques aux pieds des immortels. […] Tous les arts ont une poésie qui leur est propre, et qui parle au cœur et à l’imagination par le moyen des sens.