Fénelon avait dit : « Tout le discours est un ; il se réduit à une seule proposition mise au plus grand jour par des tours variés. […] Le discours est la proposition développée ; la proposition est le discours en abrégé. » 3.
Il se compose de trois propositions, dont la dernière est déduite des deux autres. […] Il tire de deux propositions contraires une seule conclusion. […] Elle confirme la vérité des faits annoncés dans la proposition et exposés dans la narration. […] Il prouve une proposition par une autre qui s’appuie sur la proposition même qui est à définir. […] Indispensable à l’unité, à la force et à la grâce de la pensée, elle consiste dans l’habile arrangement des propositions et de la période (περιόδος, circuit ou contour.)
On entendait par mode du syllogisme l’ordre dans lequel sont disposées les propositions, et par figure l’ordre dans lequel sont disposés les termes. […] Proposition infinitive.
La proposition est acceptée, et Lucien se retire chez lui avec cet ouvrage ; il le parcourt avec avidité, et la seconde partie de l’éloge de Démosthène n’est que le texte prétendu de ce livre précieux, dont Lucien veut bien faire part à ses lecteurs.
Les discours de la chaire commencent par la proposition et la division, qui doit être complète, naturelle et graduée. […] On en distingue diverses espèces : La réversion qui fait revenir les mots sur eux-mêmes dans deux propositions successives et opposées l’une à l’autre ; L’enthymémisme qui rapproche vivement les deux membres d’un enthymème ou syllogisme tronqué ; Le parodoxisme, antithèse d’idées formulée à l’aide d’une alliance de mots qui semblent s’exclure mutuellement.