Tu produis seul tous tes ravages — Le naufrage est pour toi comme une goutte d’eau37 — …Tes rivages sont des empires38… Les empires tombent, rien ne change en toi — … Tu es une glace où Dieu se mire dans la tempête — … Eu quoiqu’état que tu sois39, tu ne cesses pas d’être sublime — … Avis. […] N° 126. — La Lune La lune jette une clarté douce sur tous les objets71 — …Quand tout dort, elle s’éveille, et pourtant l’homme n’utilise pas sa lumière72 — … Il se renferme et s’éclaire de flambeaux. — Seul, un pêcheur attardé, prie l’astre de la nuit de blanchir le toit de sa chaumière — … La lune est l’amie du sage — … Elle aide à la pensée et à la méditation73 — …Elle lui entre l’homme et Dieu — … N° 127. — Un Presbytère de Campagne Le presbytère de campagne est précédé d’une cour, entourée d’une haie. — On y voit des poules, des pigeons, des chèvres et un chien74 — …des moineaux, des hirondelles75… Tous ces animaux s’amusent suivant leurs goûts76 — … Des abeilles dans un coin — … un vieux puits encadré de lierre et de feuilles de vigne — … Sept marches d’escalier conduisent au palier abrité par un avant-toit ; là, chantent de petits oiseaux, enfermés dans leurs cages — … On entre dans la cuisine, où Marthe, vieille domestique, est reine et maîtresse77 — … Salle à manger78 — … Chambre à coucher79 — … N° 128. — La Verdure A cette seule parole : Que la terre produise de l’herbe verte, une surface sèche et stérile devient tout d’un coup un paysage diversifié de prairies80… Pourquoi le créateur a-t-il choisi la couleur verte, de préférence au blanc, au rouge, ou à des couleurs plus sombres81 ? […] Mais un bruit terrible le réveille — … Ce bruit ressemble à celui que feraient des cailloux frottés les uns contre les autres — … Il est produit par des serpents — … Molina sait que leur venin est le plus subtil des poisons. […] Elle me dit qu’elle était la fée Gorek, la protectrice des sages, et qu’elle venait pour combler mes vœux — … que je suivrais la vallée, et qu’ayant trouvé une source, j’y prendrais un caillou bleu — … Que je marcherais jusqu’à un jardin gardé par cent lions, au milieu desquels je passerais invisible en mettant le caillou dans ma bouche — … Qu’arrivé au palmier bleu, qui porte des dattes dont le noyau est d’or, j’en cueillerais trois, rien que trois, qui plantées produiraient dans un jour trois grands arbres semblables — … Voyage du derviche en exécutant les ordres de la fée. […] Il me semble les voir : le ciel était tout enfeu ce jour-là ; les branches des deux chênes pliaient sous l’effort de la tempête ; le torrent produisait un bruit tout semblable aux gémissements confus de mille mourants qui exhalent leurs dernières plaintes sur un champ de bataille.
Prenez ces cent écus ; gardez-les avec soin, Pour vous en servir au besoin. » Le savetier crut voir tout l’argent que la terre Avait depuis plus de cent ans Produit pour l’usage des gens. […] Le fonds, c’est-à-dire le sol fécond qui produit.
« Ce vieillard, dit La Harpe, sortant des cachots où il a langui vingt ans, ce dernier rejeton d’une race de héros français, rappelant ses antiques exploits et ses longues infortunes, reconnaissant la voix d’un de ses anciens compagnons d’armes, forme un tableau plein d’un intérêt de religion et de chevalerie absolument neuf sur la scène française lorsque Voltaire l’y produisit. » 2.
Depuis le xvie siècle, elle a produit, dans tous les genres et sur toutes les questions, des discussions on ne peut plus remarquables.
La mutation d’air et de climat ne me touche point ; tout ciel m’est un : ie ne suis battu4 que des alterations internes5 que ie produis en moy ; et celles là m’arrivent moins en voyageant.