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95. (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Madame de Staël, 1766-1817 » pp. 399-408

Le père de M. de Guibert, homme respectable, gouverneur des Invalides, était présent à la séance.

96. (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Style — Seconde partie. Moyens de former le style. — Chapitre Ier. Des exercices préparatoires à la composition » pp. 209-224

Si le discernement est nécessaire dans les choses purement matérielles, que sera-ce lorsqu’il s’agit de former tout ce qui constitue l’homme moral, goût, jugement, opinions, sentiments et désirs ; que sera-ce quand il s’agit souvent de la foi, c’est-à-dire du bonheur dans le présent et dans l’avenir ?

97. (1885) Morceaux choisis des classiques français, prose et vers, … pour la classe de rhétorique

Et tout se fond, croule ou chancelle, Et, comme un flot du flot chassé, Le temps sur le temps s’amoncelle, Et le présent sur le passé ! […] Pour ne point méconnaître le caractère de ces hommes de fer, il faut avoir présents à l’esprit les périls auxquels ils viennent arracher la civilisation, il faut toujours se rappeler que le débordement n’a point épuisé encore sa furie, lorsqu’ils se mettent en travers et entreprennent de le faire reculer. […] D’ailleurs, dévoré de besoins, mécontent du présent, il s’avançait vers un avenir inconnu, faisant tout supposer de ses talents, de son ambition, de ses vices, du mauvais état de sa fortune, et autorisant par le cynisme de ses propos, tous les soupçons et toutes les calomnies. […] si je pouvais vous rendre à la république, Que je croirais lui faire un présent magnifique ! […] Mais les miens sont présents, et tu trahis les miens.

98. (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « Étude littéraire et philologique sur la langue du XVIe siècle » pp. -

Parmi les symptômes qui nous l’apprennent, comptons le participe présent, qui s’accordait avec les noms à la façon d’un adjectif. […] 8° Sous les plumes autorisées, il n’est pas rare non plus de rencontrer alors des propositions infinitives tout à fait calquées sur la construction latine. « Vous sçavez estre du mouton le naturel tousjours suyvre le premier… J’estime nostre poésie estre capable… Il te convient servir, aymer et craindre Dieu. » 9° A plus forte raison les ablatifs absolus étaient-ils d’usage quotidien, avec les participes présent ou passé. « Estant de soy loy de nature, je ne sçay… — Posé le cas que vous trouverez matières joyeuses, pas demourer là ne fault… — Eux arrivés, il se fit que…  — Ce faict, on apportoit des cartes. » Il en résultait pour la phrase souplesse et dextérité.

99. (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Deuxième partie. De la poésie en particulier ou des différents genres de poésie — Seconde section. Des grands genres de poésie — Chapitre II. Du genre didactique. » pp. 161-205

Le poète alors expose dans tout leur jour les ridicules et les travers moraux ou sociaux, et souvent ses traits sont d’une grande vigueur, comme dans l’exemple suivant, où l’on vent flétrir la mauvaise plaisanterie : Quelle gloire, eu effet, pour tout être qui pense, De vieillir dans des jeux d’enfantine démence, D’avilir son esprit, noble présent des dieux, Au rôle indigne et plat d’un farceur ennuyeux, Qui, payant son écot en équivoques fades, Envie à Taconet l’honneur de ses parades ; Et même en cheveux gris, parasite bouffon, Transporte ses tréteaux chez les gens de bon ton ! […] En voici un exemple tiré de la fable : le Savetier et le Financier ; en lisant ce passage, on serait tenté de croire que le poète était présent à l’entretien : En son hôtel il fait venir Le chanteur et lui dit… ……… toujours son prône.

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