Il y traite de la logique, de la physique, de la politique ; y explique les lois de la morale, et y démontre l’immortalité de l’âme.
Retz 1614-1679 Destiné malgré lui à l’Église, d’abord coadjuteur, et plus tard archevêque de Paris, Paul de Gondi avait plus de vocation pour les affaires politiques que pour un ministère ecclésiastique. […] Comme sa passion l’obligea à ne mettre sa politique qu’en second, dans sa conduite d’héroïne d’un grand parti, elle en devint l’aventurière. […] Châtiment politique ! […] Il est enjoué, grand rieur, impatient, présomptueux, colère, libertin742, politique, mystérieux sur les affaires du temps : il se croit des talents et de l’esprit ; il est riche.
Rien n’est plus froid que ces fictions ; elles ne disent rien à l’esprit ni au cœur ; elles rendent l’action épique languissante et détruisent l’intérêt des faits auxquels elles se trouvent mêlées : c’est un des défauts de la Henriade, où l’on voit agir l’Envie, l’Hypocrisie, la Politique, le Fanatisme.
Puis il porta les armes : mais il ne tarda pas à se livrer aux lettres et même aux luttes de la politique.
Une révolution philosophique qui a rendu la raison de l’histoire plus ferme ; une révolution politique qui l’a rendue plus libre ; le progrès de certaines sciences, qui lui a donné une connaissance plus complète des faits, des temps, des lieux, des hommes, des institutions ; tant d’expériences fécondes, d’événements instructifs, accumulés pour nous en un demi-siècle, des croyances abandonnées et reprises, des sociétés détruites et refaites ; les excès des peuples, les fautes des grands hommes, les chutes des gouvernements, les prodiges de la conquête et les calamités de l’invasion ; après les plus vastes guerres la plus longue paix, et l’adoration des intérêts succédant à l’enthousiasme des idées, lui ont montré les faces diverses des choses humaines, et doivent nous faire pénétrer plus avant que nos devanciers dans tous les secrets de l’histoire.