Et quelque ridicule que l’on ait attaché à ce nom, les discours des Royer-Collard et des Guizot auront, par la supériorité de leurs généralisations, une place à part dans l’éloquence parlementaire.
Ceux-ci se tenaient aussi tenaces en place que les plus touchés en garde contre l’opinion, contre la curiosité, contre leur satisfaction, contre leurs mouvements ; mais leurs yeux suppléaient au peu d’agitation de leur corps.
Celui-ci se place élégamment après les conjonctions si, nisi, ne. […] Donc, qui est la conséquence de ce qui précède, se rend par ergò, igitur, que l’on place ordinairement après un ou plusieurs mots. […] Nam se place au commencement d’une proposition, et il a une grâce particulière quand il est suivi de et mis pour eliam.
L’historien, loin de faire un si fréquent usage de ce pronom, aurait dû répéter plusieurs fois le nom, dont il tient la place. […] Mascaron, pour dire que Turenne avait été enseveli dans le tombeau de nos Rois, a employé cette belle périphrase : « Le Roi, pour donner une marque immortelle de l’estime et de l’amitié dont il honorait ce grand Capitaine, donne une place illustre à ses glorieuses cendres, parmi ces Maîtres de la terre, qui conservent encore, dans la magnificence de leurs tombeaux, une image de celle de leurs trônes. » II.
Mais pourquoi le rhéteur empesé prend-t-il si vite ici la place de l’orateur éloquent ?