/ 173
164. (1865) Cours élémentaire de littérature : style et poétique, à l’usage des élèves de seconde (4e éd.)

Diderot définit ainsi la naïveté : On est, dit-il, naïvement héros, naïvement scélérat, naïvement dévot, naïvement beau, naïvement orateur, naïvement philosophe ; on est un arbre, une plante, un animal naïvement. […] On ne supporte ce style que chez les philosophes et chez les mathématiciens. […] Mais l’impartialité ne doit jamais être cette froide indifférence prônée par certains philosophes de nos jours. […] Dans ce genre, l’écrivain se montre à la fois philosophe et poète : en même temps qu’il éclaire notre esprit par l’éclat de la vérité, il nous échauffe et nous transporte comme poète par de nobles et rapides élans.

165. (1825) Rhétorique française, extraite des meilleurs auteurs anciens et modernes pp. -433

puisque, comme l’a très-judicieusement observé un philosophe, c’est l’imperfection de la nature qui a été l’origine de l’art. […] Les philosophes, pour mieux les observer et les connaître, les ont rangées par classes, leur ont donné des noms et des caractères propres ; mais, dans la réalité, elles ne sont toutes que l’âme appliquée à tel ou tel objet, d’une telle ou telle manière1. […] Demandez au philosophe ce que c’est qu’un roi ; il vous répondra que c’est le chef de l’état.

166. (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre III. — Ornements du Style, qui consistent dans les Mots ou Figures »

Voyez les livres des philosophes avec toute leur pompe ; qu’ils sont petits près de celui-là !

167. (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Deuxième partie. Préceptes des genres. — Chapitre troisième. Du discours. »

mais aussi que de forces et de moyens pour le patriote, le vrai philosophe, l’homme éloquent, car tous ces caractères, qui faisaient l’ ancien orateur, doivent alors être ceux du nôtre.

168. (1863) Précis de rhétorique : suivi des règles auxquelles sont assujettis les différents ouvrages de littérature pp. 1-100

La nouvelle littérature aime à peindre le caractère, les mœurs, des personnages qu'elle produit sur la scène : Shakspeare s'identifie avec ses héros, et il n'en fait ni des Romains d'une vertu inaccessible, comme Corneille ; ni des Romains philosophes, comme Voltaire.

/ 173