Ver-Vert (c’était le nom du personnage), Transplanté là de l’indien rivage, Fut, jeune encor, ne sachant rien de rien, Au susdit cloître enfermé pour son bien.
« Il fit la guerre au roi ; mais le personnage de rebelle était ce qui le flattait le plus dans la rébellion : magnifique, bel esprit, turbulent, ayant plus de saillies que de suite, plus de chimères que de vues, déplacé dans une monarchie, et n’ayant pas ce qu’il fallait pour être républicain, parce qu’il n’était ni sujet fidèle ni bon citoyen ; aussi vain, plus hardi et moins honnête homme que Cicéron ; enfin plus d’esprit, moins grand et moins méchant que Catilina.
L’appel des principaux personnages par le héraut Courte-Joie ouvre l’action proprement dite, qui s’étend et se développe par un crescendo comique jusqu’à la foudroyante harangue de d’Aubray. » Sans faire le commentaire de cette longue allégorie, indiquons du moins l’idée mère qui en est le motif. — Le fond de la pièce est la tenue des États, dernier espoir du parti populaire, mais toujours promis et toujours inutilement par Mayenne.
Aussi ses personnages excitent-ils l’admiration plus que la terreur ou la pitié.
Un bon plaisant est une pièce rare : à un homme qui est né tel, il est encore fort délicat d’en soutenir longtemps le personnage ; il n’est pas ordinaire que celui qui fait rire se fasse estimer.