Comparez à ces vers ce passage du Petit Carême : « Hélas ! […] Comparez, dans les Guêpes d’Aristophane, v : 86-126, le passage où Xanthias, esclave de Philocléon, expose, lui aussi, la manie de son maître, qui est pris de la folie de juger, envers et contre tous, du soir au matin, nuit et jour.
Rapprochez le passage de La Bruyère sur le Bibliomane : « Mais quand il ajoute que les livres en apprennent plus que les voyages, et qu’il m’a fait comprendre par ses discours qu’il a une bibliothèque, je souhaite de la voir ; je vais trouver cet homme, qui me reçoit dans une maison où dès l’escalier je tombe en faiblesse d’une odeur de maroquin noir dont ses livres sont tous couverts. […] Ce passage devait figurer en tête de l’Esprit des lois.
Auprès, tout aurait été silence et repos, sans la chute de quelques feuilles, le passage d’un vent subit, le gémissement de la hulotte ; au loin, par intervalles, on entendait les sourds mugissements de la cataracte du Niagara, qui, dans le calme de la nuit, se prolongeaient de désert en désert et expiraient à travers les forêts solitaires1. […] J’y trouve la moralité du passage qui précède.
Mais, là où la patrie est un temple vide, qui n’attend rien de nous que le silence et le passage, il se crée une oisiveté formidable, où la force des âmes, s’il leur en reste, se dépense à se flétrir. […] On lit dans un autre passage : « J’aurai beau vieillir, ma parole subsistera dans sa fongue naïve et sans art. » 1.
Oui, messieurs, à cent lieues de Paris, dans un bourg écarté, ignoré, qui n’est pas même lieu de passage, où l’on n’arrive que par des chemins impraticables, il y a là dix conspirateurs, dix ennemis de l’Etat et du roi, dix hommes dont il faut s’assurer, avec précaution toutefois ; le secret est l’âme de toute opération militaire.