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36. (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Malherbe 1555-1628 » pp. 302-309

Tout ce que la grandeur a de vains équipages, D’habillements de pourpre, et de suite de pages, Quand le terme est échu, n’allonge point nos jours : Il faut aller tout nus où le destin commande ; Et, de toutes douleurs, la douleur la plus grande,   C’est qu’il faut laisser nos amours6. […] Comparez cette page de Xavier de Maistre : « J’avais un ami ; la mort me l’a ôté… Je ne m’en consolerai jamais !

37. (1870) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices par Gustave Merlet,... à l'usage de tous les établissements d'instruction. Cours moyens, grammaire et enseignement spécial. Première partie : prose

Sans déprécier un ouvrage qui compte d’honorables services, il est permis de dire qu’il ne suffit plus à notre goût littéraire ; car en lisant ces pages, où apparaît comme un revenant habillé à la mode du premier Empire, on est parfois tenté de croire que des morceaux choisis ne sont pas toujours des morceaux de choix. […] En revanche, notre plus vif plaisir a été de signaler les pages où l’homme se montre sous l’écrivain, où le style est la personne même trahissant son caractère, et laissant parler son cœur avec ce naturel, cet abandon, cette bonne foi qui ne sent ni l’encre ni le papier. […] Et pourtant, quoique nous ayons disséminé au bas de nos pages beaucoup de citations ou de remarques dont la nouveauté peut avoir son prix, nous savons bien que le meilleur commentaire de nos extraits sera celui de nos collègues, c’est-à-dire les impressions spontanées d’une analyse orale, à laquelle rien ne supplée. […] Nisard, qui est le fervent gardien de la tradition, n’a-t-il pas écrit dans la dernière page de sa belle histoire littéraire : « Les soixante premières années du dix-neuvième siècle sont plus de la moitié d’un grand siècle ?  […] Les réserves mêmes que nous venons d’indiquer seront une garantie de la circonspection qui nous a constamment inspiré, dans le choix des pages que nous soumettons au jugement bienveillant de nos collègues.

38. (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Saint-Marc Girardin. Né en 1801. » pp. 534-541

Il faut lire les belles pages que M. […] Comparer les pages écrites par M.

39. (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre V. — Qualités particulières du Style »

Il ne faut pas croire qu’il y ait une ligne de démarcation bien tranchée entre ces trois genres ; ils se mêlent souvent et se trouvent réunis dans la même page : les fables de La Fontaine nous en offrent plus d’un exemple. […] Nous citerons pour exemple une page de La Bruyère, prise dans son chapitre : De la mode : Iphis voit à l’église un soulier d’une nouvelle mode ; il regarde le sien et rougit : il ne se croit plus babillé ; il était venu à la messe pour se montrer, et il se cache : le voilà retenu par le pied tout le teste du jour. […] Style périodique ou développé Pour l’explication du style périodique, voyez page 23 de ce volume [Première partie, chapitre I, section IV, § IV, « Style périodique »]. […] On lira avec intérêt une page de Chateaubriand, intitulée : Les Forêts de l’Amérique. […] Toutes ces qualités se trouvent réunies dans une page des plus éloquentes qui nous devons à la plume de M. de Frayssinous ; elle est intitulée : Existence de Dieu.

40. (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section cinquième. La Tribune académique. — Chapitre VI. Analyse du discours sur l’esprit philosophique, par le P. Guénard. »

Mais cette esquisse rapide n’en offre pas moins un riche et vaste répertoire d’idées fécondes en résultats profonds et lumineux ; mais cette ébauche imparfaite d’un grand ouvrage, n’en contient pas moins des pages achevées, que le cri seul de l’admiration peut louer d’une manière digne d’elles. […] Mais ce qui me semble au-dessus de tout par la vigueur de la dialectique, et l’éloquente énergie de la diction, ce sont les dernières pages de ce même discours.

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