/ 269
262. (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Chateaubriand, 1768-1848 » pp. 409-427

Vrai nom du Mississipi ou Meschassipi, Vieux Père des Eaux.

263. (1811) Cours complet de rhétorique « Notes. »

Le style de M. de Chateaubriand est un mélange de tous les tons, de tous les styles ; c’est tour à tour, Homère, les Pères, Virgile, le Tasse, Milton, etc.

264. (1827) Résumé de rhétorique et d’art oratoire

Aussi Homère, le père et le prince des poètes, est-il remarquable dans l’usage de cette figure ; la guerre, la paix, les dards, les lances, les villes, les rivières, tout en un mot s’anime dans ses écrits. […] Que diras-tu, mon père. à ce spectacle horrible. […] « Lorsque les peuples se prosternèrent pour la première fois devant le soleil pour l’appeler père de la nature, pensez-vous qu’il fut voilé par des nuages destructeurs qui portent les tempêtes ? […] Dans l’affaire Montboissier, où le père refusait de reconnaître deux de ses filles, il plaida avec une force et une chaleur entraînante. Le père, présent à l’audience, oubliant son rôle, fondait en larmes.

265. (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Fénelon, 1651-1715 » pp. 178-204

Il suivait en tout les véritables intérêts de sa nation, dont il était autant le père que le roi.

266. (1845) Leçons de rhétorique et de belles-lettres. Tome I (3e éd.)

John Blair se livra au commerce, dans lequel il ne gagna qu’une fortune médiocre, mais sut acquérir l’estime de ses concitoyens ; il laissa à Hugues Blair les seuls biens estimables, les plus précieux qu’un père puisse laisser à ses enfants, une éducation solide, et l’exemple de toutes les vertus. […] Cependant le père des dieux et des hommes fait entendre le bruit formidable de son tonnerre, Neptune frappe la terre ; le mont Ida, et Troie, et les vaisseaux des Grecs ont tremblé. […] Dans son traité intitulé Avis à un auteur, il consacre deux ou trois pages à Aristote, sans le nommer jamais autrement que « le modèle des critiques, le grand génie ou le grand juge de l’art, le prince des critiques, le grand maître de l’art, le philologue consommé ; » c’est encore ainsi que, dans un autre endroit de ce traité, pour désigner Homère, Socrate et Platon, il les appelle « le père vénérable de la poésie, le patriarche des philosophes, et son noble disciple, ce puissant génie. » Cette manière d’indiquer les personnes marque beaucoup d’affectation ; mais elle n’est cependant pas aussi opposée à la précision que les fréquentes circonlocutions qu’il emploie pour exprimer des idées morales, cherchant toujours bien plus la pompe et l’ornement que la clarté, à, laquelle, comme écrivain philosophe, il devait donner tous ses soins. […] « Dans cette situation pénible de sa vie publique et privée, Cicéron fut encore accablé d’une nouvelle douleur, celle que lui causa la mort de sa fille Tullie, qu’il aimait tendrement ; elle ne vécut pas longtemps après son divorce avec Dolabella, dont le caractère était entièrement opposé au sien. » Le principal sujet de cette phrase est la mort de Tullie, cause de l’affliction de son père ; l’époque de cette mort, qui arriva peu de temps après le divorce de Tullie avec Dolabella, peut encore être mentionnée dans la phrase, mais ce que l’on ajoute du caractère de Dolabella est étranger à la première proposition, et rompt l’unité de la période entière, en plaçant une nouvelle image sous les yeux du lecteur.

/ 269