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96. (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section quatrième. Genre Démonstratif. Les Panéryriques. — Chapitre IX. Parallèle des Oraisons funèbres de Condé, par Bossuet et de Turenne, par Fléchier et Mascaron. »

Nous croyons en avoir assez dit pour éclairer le goût des jeunes gens, et déterminer leur opinion sur les trois orateurs que nous venons de parcourir avec eux.

97. (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Mme de Maintenon. (1635-1719.) » pp. 76-82

Cette haute fortune de Mme de Maintenon eut son principe dans sa vertu, ce moyen de parvenir trop peu mis en usage ; car, comme elle l’a dit elle-même : « Rien n’est plus habile qu’une conduite irréprochable. » — J’oserai donc réclamer contre le jugement sévère d’un célèbre écrivain de nos jours qui, en peignant « les femmes illustres du dix-septième siècle », a représenté celle-ci comme « ne consultant ni le devoir ni son cœur, mais l’opinion ; ne poursuivant qu’un seul et bien misérable objet, la considération, sans vertu et sans amour… »

98. (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Lebrun Né en 1785 » pp. 498-505

Après 1815, il fit pressentir les Messéniennes de Casimir Delavigne en des odes où l’opinion reconnut sa voix.

99. (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — La Rochefoucauld, 1613-1680 » pp. 32-37

Il n’est pas défendu de conserver ses opinions si elles sont raisonnables.

100. (1876) Traité de versification latine, à l'usage des classes supérieures (3e éd.) « PREMIÈRE PARTIE. DE L'ÉLÉGANCE LATINE. — CHAPITRE II. Du choix et de la délicatesse des expressions. » pp. 9-77

XVIII Les propositions incidentes qui servent de complément à d’autres propositions se mettent généralement au mode subjonctif, quand elles énoncent le sentiment, l’opinion d’un autre que de celui qui parle ou qui écrit, ou quand elles dépendent d’une proposition subordonnée8. […] Mais si la distinction ne repose que sur une opinion personnelle, il vaut mieux se servir de vel. […] XVIII Dùm, donec, quoad, signifiant jusqu’à ce que, se construisent avec l’indicatif, quand il s’agit d’un fait certain, positif, réel, et avec le subjonctif, quand le fait est incertain, qu’il n’existe que dans l’opinion, ou qu’il désigne l’intention, le motif de l’action principale. […] Si au contraire son intention était de contredire l’opinion d’un autre qui regarde comme ami celui qu’on a vaincu, il devrait dire : quos viceris, avec le subjonctif.

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