Mais puisqu’à nos désirs le destin fut hostile, (Et disaut, de la main il essayait ses yeux Comme mouillés de pleurs), qui succédera mieux Aux armes qu’eu mourant un grand homme vous laisse, Que celui qui donna ce grand homme à la Grèce ?
Ma femme est morte : et bien, par Dieu (da jurandi20) ie ne la resusciteray pas par mes pleurs : elle est bien, elle est en paradis pour le moins si mieux ne est21 ; elle prie Dieu pour nous, elle est bien heureuse, elle ne se soucie plus de nos miseres et calamitez ; autant nous en pend à l’œil ; Dieu gard le demourant1 !
Est-ce pour en chasser sous mes yeux ceux qui m’y ont rétabli !
Ce travail si pénible, c’est le travail qui enfante le ciel : il est là ; il est tout près de nous ; levons les yeux, nous y touchons presque.
Le texte d’une Oraison funèbre doit être comme un éloge raccourci du Héros, et mettre d’abord sous les yeux toute sa vie et son caractère. […] L’œil du lecteur est bien plus perçant que celui de l’auditeur, quelque attentif qu’on suppose celui-ci.