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317. (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre X. du commencement  » pp. 131-145

Mais puisqu’à nos désirs le destin fut hostile, (Et disaut, de la main il essayait ses yeux Comme mouillés de pleurs), qui succédera mieux Aux armes qu’eu mourant un grand homme vous laisse, Que celui qui donna ce grand homme à la Grèce ?

318. (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « XVIe siècle — Prose — Rabelais, 1483-1553 » pp. -

Ma femme est morte : et bien, par Dieu (da jurandi20) ie ne la resusciteray pas par mes pleurs : elle est bien, elle est en paradis pour le moins si mieux ne est21 ; elle prie Dieu pour nous, elle est bien heureuse, elle ne se soucie plus de nos miseres et calamitez ; autant nous en pend à l’œil ; Dieu gard le demourant1 !

319. (1811) Cours complet de rhétorique « Livre quatrième. De la disposition oratoire, ou de l’Ordre mécanique du discours. — Chapitre II. Application du chapitre précédent au discours de Cicéron pour Milon. »

Est-ce pour en chasser sous mes yeux ceux qui m’y ont rétabli !

320. (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie —  Lamennais, 1782-1854 » pp. 455-468

Ce travail si pénible, c’est le travail qui enfante le ciel : il est là ; il est tout près de nous ; levons les yeux, nous y touchons presque.

321. (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section I. Des Ouvrages en Prose. — Chapitre II. Des différentes espèces de Discours Oratoires. »

Le texte d’une Oraison funèbre doit être comme un éloge raccourci du Héros, et mettre d’abord sous les yeux toute sa vie et son caractère. […] L’œil du lecteur est bien plus perçant que celui de l’auditeur, quelque attentif qu’on suppose celui-ci.

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